dimanche, mars 30, 2008

vendredi, mars 14, 2008

Bouquet

Ma seule préoccupation du moment : que vais-je faire de ce bouquet, magnifique bouquet reçu le jour de mon anniversaire, et qui n'est pas fané ?
Des dettes... je dois de l'argent à la Pinya de Rosa.
Je le dis parce qu'on ne sait jamais, et qu'ils m'ont fait crédit. C'est rare.
Rien. Si, à tout à l'heure. Ça ne se voit pas mais je souris.

mercredi, mars 05, 2008

Folklore

Je ne sais pas si c'est propre à mon pays natal ou si c'est partout pareil mais comme toujours, c'est le populo - on pourrait aussi bien dire "folklore" qui a le don de mettre le doigt sur des points essentiels de notre société.
Ai vu ce soir un court métrage d'un certain Valentin Potier qui m'a fait sourire tant le thème (le bruit, entre autres) y est parfaitement traité. Et puis un autre film, tout petit mais drôle, j'en reparlerai peut-être plus tard; c'est à dire, un film qu'on ne conseille à personne (enfin, pas en public) mais qu'on est content d'avoir vu, parce qu'il traite de quelque chose qui nous concerne personnellement.
Un indice, la phrase d'Einstein (très connue sans doute, sauf de moi) sur le hasard, le déguisement et Dieu. - Encore faut-il croire en Dieu, répond l'autre.
Et celle de Proust : "Les habitudes deviennent une seconde nature qui empêchent de connaître la première." Elle est plus longue mais cette partie-là me suffit.
Tiens, une année de plus! On a toujours du mal à croire que cela peut continuer encore, non?

dimanche, mars 02, 2008

Par delà le Bien et le mal

Là,

Sinon, au lieu d'aller voir une pièce de Azama qui ne se joue qu'à partir de la semaine prochaine, j'ai opté pour Buda explotó por verguenza d'une jeune cinéaste iranienne Hana Makhmalbaf (18-19 ans). Une petite merveille de film.

vendredi, février 29, 2008

Amertume

Avant de te rencontrer pour la seconde fois,
avant ces retrouvailles qui pour moi représentaient surtout une belle amitié de longue date,
avant cet été-là,
je demandais un moment de répit, du repos auprès d'un être solidaire, admirable de bienveillance,
avant tout cela, disais-je, je prévoyais de mettre cap vers le Sud,
d'aller me perdre au Maroc, dans des régions chaudes et peu civilisées.
Seule. Mais centrée.
Tout a basculé, et n'a cessé de basculer encore, jusqu'à la plus misérable des préoccupations :
l'argent.

"Jamais je ne t'ai vue aussi amère", me disait-elle.
Non, car jamais je ne l'ai autant été.
L'argent avait toujours été un moyen de survivre, rien de plus, n'ayant aucune valeur en soi.
Tu m'obliges à me fondre dans cette masse méprisée,
cela me rend amère.
Je ne sais comment me guérir, si ce n'est en envoyant promener ce qui m'y attache,
c'est à dire, toi.

Naviguer, lire, rêver, me perdre sur internet, marcher de longues heures,
travailler,
du moment que le loyer et la nourriture étaient payés,
si je pouvais partager un moment entre amis dans un lieu public de temps à autre,
m'échapper et aller au ciné,
cela me suffisait.
Aujourd'hui, tout a basculé.
Cela me rend amère.

Comment faire pour y retourner? À ce détachement salutaire? Marche arrière.
Cap vers le Sud, dans un pays chaud et peu civilisé,
tu vois, j'y pense encore... envoyer tout promener.
Marcher, lire, rêvasser, naviguer, travailler et ignorer.
Me laver de cette phobie mesquine qui aujourd'hui colle à ma peau.
Pas sûre que l'amertume s'en aille, quoi que... je l'avoue,
rien que l'idée m'en lave en partie.

jeudi, février 28, 2008

Fin de semaine

Ce soir, je pensais à la Turquie, à ces regards de femmes complices et malicieux, rieurs presque;
je pensais au mouvement féministe, à S. de Beauvoir, ressortie des tiroirs par les médias, qui prônait l'égalité sans penser, peut-être, que la solidarité féminine s'évanouirait dans la nature à la même occasion;
je pensais à Catherine Ringet chantant, criant plutôt "elles sont si maigres, elles me font peur" et à son clip peuplé de squelettes souriants;
je pensais aux grands couturiers qui, même hétérosexuels, n'aimaient plus la femme, ses courbes, sa différence et les auraient bien volontiers échangées afin d'exhiber leurs étoffes, estampes, brodures et paillettes contre quelques porte-manteaux ambulants, s'ils existaient déjà.

Je songeais à ce grand combat qui avait animé nos mères autour des droits de la femme; à ces haines virulentes opposant celles qui refusaient "d'avancer", accusées de pondre des enfants, de n'ouvrir aucun livre qui ne fût un manuel de cuisine à celles qui se lançaient à corps perdu dans des carrières jusque-là réservées aux hommes.

Et puis je revenais à la Turquie où les voilées subissent aujourd'hui les injures des partisanes du progrès car c'est ce qui m'avait frappée, ces haussements d'épaules déclarés, ces soupirs prolongés que les femmes libérées (ou désirant ardemment l'être) laissaient échapper à la vue d'une autre, respectueuse de la tradition, tête recouverte et yeux baissés. Ce mépris affiché.

Nos mères n'étaient pas loin des Turques européennes lorsqu'elles en accusaient certaines de ne penser finalement qu'à l'argent, à celui des allocations familiales et à celui de leur mari...
Il fallait lutter au nom de toutes les femmes, gagner un statut d'individu et par là même, enterrer la collectivité féminine qui ne resurgit aujourd'hui que sous des travers masculins s'il est question d'homosexualité.

Je pensais à tout cela sans en tirer la moindre conclusion. La solidarité masculine elle aussi a disparu. Seul le machisme - tradition, là encore - en conserve peut-être quelques bribes.
Je pensais à la raison qui empêchait la renaissance d'un esprit solidaire entre gens de même sexe intellectuellement évolués, et je ne la trouvais pas. Ou plutôt, je pensais que cette révolution féminine n'avait pas encore eu vraiment lieu, qu'elle s'était bornée à imiter le comportement des hommes. De même les hommes désireux de montrer leur considération pour la femme avaient emprunté des attitudes féminines.

Et je revenais à la Turquie, à ces regards complices, plein d'intelligence, d'humour et de malice qu'une femme souhaitant se libérer lance à une autre qui semble l'être.

lundi, février 25, 2008

Et puis les greluches qui se plaignent du salaire de leur conjoint,
elles n'ont qu'à gagner plus d'argent si elles ne sont pas contentes!
A moins que ces conjoints soient de vrais machos qui font comme s'ils gagnaient beaucoup
et les traitent comme des savates. Dans ce cas, chacun a ce qu'il mérite.
Un point, c'est tout.

samedi, février 23, 2008

Vu Burton-Deep, ai pensé à Brecht.
Et Le magasine Sci-Fi, qui semble demander de l'appui, ici.

Sinon, après Le Captain Cap,
il faut lire Jacques Attali :
300 décisions pour changer la France

P.S : Merci, Monsieur Assouline!
C'est vrai qu'on l'achètera certainement un jour, ne serait-ce que pour le conserver, avec plein de petites questions dans la marge.

jeudi, février 21, 2008

Prohibido!

Ah, ah, ah...!
Al menos, te hacen publicidad...

Casa ecológica. (Nunca había percatado que dentro de "ecológico", había "lógico"... hum.)

Il y a donc une culture féminine et une autre masculine, parallèles pourrait-on dire puisque depuis toujours, quand j'ai entendu parler de "Nouveau roman", depuis toujours, dis-je, et sans jamais avoir eu l'ombre d'un doute, je l'ai associé à Sarraute que je n'aimais pas plus que ça. Il faut le décès de ce monsieur dont je n'ai rien lu pour savoir que chez les hommes, ce n'est pas Sarraute, mais lui.
- Comment? Vous ne le connaissez pas?! s'était écrié l'auteur des contes saisonniers.
- Non. Qui est-ce?
Mon interlocuteur interloqué était parti d'un grand éclat de rire et avait ajouté, non sans malice : "lui qui pense être si célèbre!" et il riait encore pendant que je me reprochais mon accès de sincérité en comprenant que cet aveu avait tout de même quelque chose de profondément comique pour une certaine société masculine. Ce qui sans doute ne m'a pas plus incité à le lire par la suite.
Entre nous, et quelle qu'en soit la maternité ou la paternité, c'est un genre qui me crispe. Je m'y replongerai peut-être un jour, quand je serai en mesure de l'apprécier.

mercredi, février 20, 2008

Radicalement modérée


Bande passante


Cette guéguerre me fait penser aux anarchos et aux cocos en 36, vous vous souvenez qui avait gagné? Ça commence par un "f" :
f - - - - -. Hop, pendu!

mardi, février 19, 2008

dimanche, février 17, 2008

Moi, j'ai envie de voir ça.
Evidemment, si je comprenais l'allemand, ce serait plus facile.

Donc, Hervé Boutet lui aussi continue. Comme quoi, quand on a du talent (et il en a toujours eu)...

Ah oui, tant que j'y suis, voilà le diagnostic.
Au début, j'avoue que ça m'a fait rire parce que l'appellation pourrait tout aussi bien se référer à ce qui est décrit ci-dessous, ou à bien d'autres... tellement de choses.

samedi, février 16, 2008

Doutes

Je reçois ça, je suppose qu'il faut le voir pour le croire...

A diffuser partout et sans aucune modération...
Cri de colère et de détresse, cri de révolte !
Laure Véziant professeur des écoles à Montélimar -

"Je suis la maîtresse de Gevorg, le fils de Karin et
Armen, qui est
arrivé en Cours Préparatoire dans ma classe
l'an dernier. Je suis la
maîtresse de
Gevorg qui a disparu de ma classe vendredi 16 novembre
en laissant
toutes ses affaires, même ce gros bâton de
colle dont il est si fier.

Je suis la maîtresse de Gevorg et d'autres encore dans
la même
situation, qui voient sa chaise vide tous
les jours et qui savent que leur
tour peut arriver.
Je suis la maîtresse de 22 enfants de 6 ans qui apprennent
qu'en
France un enfant peut être obligé de s'enfuir de nuit
avec sa famille parce
qu'il n'est pas français.
Je suis une maîtresse qui doit enseigner à 22 enfants,
qu'on est tous
égaux, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs,
que les lois
sont faites pour nous protéger, que c'est ce qu'on
appelle les droits de
l'homme dont on est si fiers en France.
Je suis une maîtresse qui doit arriver à faire comprendre à 22
enfants que l'on doit résoudre les problèmes en s'expliquant,
et que
lorsqu'on est dans son droit on sera écouté et protégé...
« parce que c'est
ça la justice, hein maîtresse ? »
Je suis la maîtresse d'autres enfants sans papiers qui me
regardent faire l'appel sans Gevorg et qui continuent à
apprendre à lire dans la
langue d'un pays qui ne veut pas d'eux.
Je suis une maîtresse parmi tant d'autres qui devraient tous les
jours essayer d'expliquer l'inexplicable, accepter l'inacceptable,
et
ravaler cette rage et ce dégoût d'être la fonctionnaire
d'un Etat qui mène une
chasse à l'homme abjecte et dégradante.
Aujourd'hui je voudrais vous faire comprendre à quel point mes
collègues et moi-même sommes choqués par ces drames humains,
par cette
politique de chiffres, de pourcentages et de quotas
appliquée à des personnes, des
hommes, des femmes et des enfants.
Je voudrais vous faire comprendre à quel point cette souffrance
engendrée par cette politique, devient ingérable, insupportable
pour nous,
comme pour les enfants et les familles concernées.
Je voudrais vous dire à
quel point nous avons mal devant
ces bureaux vides, ces cahiers abandonnés et ces

stylos que personne ne vient réclamer.
Je voudrais vous dire à quel point j'ai peur d'arriver en classe
et
d'avoir perdu Gevorg ou Alexandre ou un autre encore,
parce que,
non, ce ne sont pas des numéros ou des quotas,
mais parce que je les connais, je
connais leurs sourires,
je connais leurs yeux.

Nous n'en pouvons plus de nous taire et de voir des familles en
danger rejetées en toute connaissance de cause ! Nous n'en
pouvons plus de
nous demander en permanence ce qui va leur
arriver là bas !
Nous ne voulons plus être complices de
non assistance à personne en
danger.
Je voudrais vous faire partager cette réflexion de William
Faulkner : « Le suprême degré de la sagesse est d'avoir
des rêves suffisamment
grands pour ne pas les perdre de vue
pendant qu'on les poursuit. »
Alors merci
à tous d'être là et de partager le rêve de Karin,
Armen, Alexandre, Gevorg et
Grigory leurs enfants : Vivre
sereinement auprès de nous, venir
chaque matin à l'école,
et que ce rêve, avec eux et avec tous ceux qu'on veut
chasser
hors de notre pays, on ne le perde pas de vue."

A diffuser sans modération - le texte écrit est déjà sur le site
RESF et le fichier audio y sera dans un moment
>> http://www.educationsansfrontieres.org/?article10105

vendredi, février 15, 2008

vendredi, février 08, 2008

Destroy

C'est en parlant quelquefois qu'on arrive à trouver les mots, les vrais mots qui expliquent enfin des mystères. Voilà, j'ai trouvé. Je me sens comme une infirmière (aussi mal payée) face à des patients soignés par un mauvais médecin. Les choix étant : ou devenir médecin, ou changer de métier, ou faire l'autruche. Le médecin, ce n'est personne en particulier. Alors, ce serait peut-être une infirmière sans médecin, dans un hôpital infecté. Une infirmière sans médecin qui passerait son temps à se demander ce que ferait un médecin à sa place. Mais l'hôpital infecté reflète bien mon sentiment. Les deux peut-être... le médecin et l'hôpital.
En tous cas, c'est quelque chose de cet ordre-là. Une sorte de cauchemar, on pourrait dire, un fardeau dont il faut que je me libère au plus vite si je n'arrive pas à envisager la situation sous un autre angle, plus favorable.

Le lendemain...

J'ai lu quelque part qu'on n'aimait pas P. Assouline; moi, je l'aime beaucoup. D'abord parce que 90% de ses posts m'intéressent, il a le chic pour aborder des thèmes attrayants et, il bosse. Voilà. Zohiloff aussi bosse. KMS également. Capucine. CA, quand il se décide. Finalement, il y a assez peu de blogueurs qui prennent leurs sujets au sérieux et qui ne badinent pas avec le travail.

Ai navigué toute la journée, le bonheur... Vais voir "Caramel". Hum... je suis en retard!

mercredi, février 06, 2008

Une nouvelle planète habitable

Pendant ce temps, je m'amuse et lance un petit sondage.
Ce soir, en Flash spécial, on nous annonce qu'on a découvert une planète, de la taille de la terre, voire plus grande, et sur laquelle il y a de l'eau et de l'oxygène; une planète vierge, située à 48h en fusée de la terre et habitable par l'homme. Un sondage mondial est organisé. On demande à chacun et à chacune d'opiner. La question serait donc "Que souhaitez-vous faire de cette planète?"

Les réponses :
1. Organiser des circuits permettant de visiter, explorer la planète.
2. Tracer des cartes.
3. Construire des hôtels et des maisons (là, ça se corse un peu, quel type de maisons? Toutes égales, de dimensions égales, ou différentes? Ecologiques, avec les matériaux sur place? Interdire la construction de grandes villes...)
4. Trouver le moyen de cultiver le sol pour fournir de la nourriture.
5. Election d'un président
6. Choix d'une langue officielle (!?)
7. En faire un pays
8. Que tous les salaires soient les mêmes. Non, disent d'autres, que cela dépende des responsabilités de chacun
9. Trouver une énergie écologique - le nucléaire n'étant pas considéré comme une énergie "propre".
10. Installer internet.
11. Créer des moyens de transport.
12. Choisir les volontaires désireux d'y aller vivre.
13. Que tout soit gratuit pour eux.
14. Financer les constructions et les voyages en filmant l'aventure avec des pubs (Rf Truman Show) à condition de ne pas avoir un nombre trop important de volontaires...
15. Au besoin, limiter le nombre de volontaires ou le temps de résidence sur ladite planète
16. Créer des écoles.
17. Créer une entreprise d'import-export entre la planète et la terre.
18. En fonction des ressources présentes sur la planète, y créer une société ou une autre(!!!)
19. A quoi bon réfléchir à ce sujet qui n'arrivera jamais. Ce n'est pas une autre planète qui résoudra les problèmes terriens.
18. Cette planète appartiendra tout de suite à quelqu'un.

Hum... Les personnes interrogées (de 18 à 30 ans) furent un peu prises au dépourvu, c'est un fait. Mais en 30 minutes, le débat fut réglé, "rien à faire, impossible, cette planète sera la propriété de quelqu'un ou d'un groupe" - sous-entendu "qui prendra/ont les décisions seul/s et sans nous demander notre avis".

Voilà, je reviens avec un rhume qui j'espère passera pendant la longue nuit que je souhaite m'offrir. Mais je referai l'expérience avec des gens plus jeunes encore, et plus âgés, ne serait-ce que pour voir si l'imagination est à ce point coupée à la racine, et ce, dans toutes les tranches d'âge.

Et vous, qu'y feriez-vous? Seriez-vous parmi les volontaires?

Problème technique

Ah, tiens, je ne peux plus laisser de commentaires sur mon blog, ne peut plus répondre donc.
Seuls les autres le peuvent. Involontaire mais peut-être pas plus mal...

mardi, février 05, 2008

Photos-fantômes

Est-ce que quelqu'un sait où vont les photos qui disparaissent sans laisser de traces?
Sinon, "No sex last night" m'a laissé un grand souvenir, je meurs d'envie de le revoir.
Tiens, j'aimerais bien découvrir ce "Caramel" dont on parle tant ici.
La semaine prochaine sans doute... un peu plus de temps.

Ah! Je dois avouer que je connaissais d'abord John Cage avant d'entendre parler de John Cale (rien à voir, bien sûr); j'avais vu ça, "Beachbirds", à l'époque bouleversant. Fantastique de pouvoir en retrouver un extrait sur YouTube!

dimanche, février 03, 2008

En manque d'iode

Un matin pluvieux



Tentative de photos



Là-haut



Génois, trinquette, grand voile et "grand voile arrière"(?) hissés.
Pas de grain.




samedi, février 02, 2008

Derrida et Pascale Ogier



"British filmmaker Ken McMullen's improvisational, non-linear film, 'Ghost Dance' (1983) concerns itself with various 'ghosts' (e.g., Kafka, Marx, Freud) and the issue of memory (the past) and how it functions in the present ..."

Wikipédia n'a pas d'article avec le nom exact Ken McMullen

Gains et scrupules

On connait maintenant le raisonnement et la pratique menés à bien dans l'industrie du tabac. On pourrait donc pousser la paranoïa (déjà bien présente dans notre société) jusqu'à croire qu'une marque antivirus vraiment décidée à amasser des gains sans scrupules soit capable de créer des "incidents" à retardement. A savoir : si le client ne renouvelle pas son "abonnement annuel" (puisque cela fonctionne par année, pourquoi pas mensuellement ou sur 3 ou 5 ans?), on saura le rappeler à l'ordre dès qu'il aura été clairement établi que ce dernier renonce à recourir à la marque. Rien de plus facile, l'installation a eu lieu à un moment donné.

Tiens, à propos de gains et de scrupules, . La concurrence est-elle si inquiète ou bien était-ce un manque à gagner de la part de la Pomme? Troisième hypothèse, c'est une plaisanterie de mauvais goût, une simple contre-publicité.

mardi, janvier 29, 2008


J'ai lu dans le journal aujourd'hui qu'ils se préparaient à lancer un serveur où l'on pourrait écouter et télécharger gratuitement certains morceaux de musique (grâce à des pubs), en télécharger en payant et en écouter sans pouvoir les télécharger, le tout pour un abonnement mensuel de 5 euros.
L'article était si court et je l'ai lu si rapidement que je ne suis pas sure d'avoir bien compris (s'ils parlaient de payer pour le tout ou juste pour pouvoir écouter sans télécharger et sans pub).

Tiens, on peut télécharger tout ça, maintenant, sur Blogspot? Ça fait longtemps?
AVI, MPEG, QuickTime, Real y Windows Media.

samedi, janvier 26, 2008

Déclinaisons hasardeuses





Narcisse musical, ou cinématographique.
Ou encore, pictural, par Vivianne Cangeloni (auteur du tableau ci-contre).








Pour mémoire, Paul Deschanel.
Et encore pour mémoire, pas mal de petites vidéos pédagogiques.

Pas trop compris l'histoire de ces "liens vers le message blog"... Certains s'ouvrent, d'autres pas.

vendredi, janvier 25, 2008

Links volatilisés

Fausse manoeuvre sans doute... Nouveau look à peine choisi...
Impossible d'ajouter qui que ce soit, même pas 1513 (ah si!) qui semble avoir déserté son blog et ne donne pas de nouvelles.
Sinon, une autre lecture sur Le Proscenium, grâce à Pascal Martin.

Et un court métrage de Carlos Atanes, tourné il y a 10 ans, soit à l'âge de 24, 25 ans.

Et Zeitgeist qui fait froid dans le dos... et dont on ne sait que trop penser, trouvé chez Faerie.

mercredi, janvier 23, 2008

Médiathèques en ligne

Finalement, ce qu'on demande à l'Etat, (y compris les jeunes incendiaires, du moins certains d'entre eux), c'est de mettre en ligne ses bibilothèques et ses médiathèques. Moyennant une cotisation minimum - la même que celle qu'on paie aujourd'hui quand on se déplace, on s'inscrit et on télécharge films, bd, musiques et livres.
Est-ce que les vidéos club et les grandes boutiques de disques ont jamais souffert de l'ouverture d'une bibliothèque ou d'une médiathèque dans leur ville ou dans leur quartier? Est-ce qu'on les a entendus se plaindre des droits d'auteurs qui n'étaient pas versés? Non, parce que ce ne sont pas les mêmes produits.

Les droits d'auteur, parlons-en. Il y a deux ans, j'ai adapté un roman classique en pièce de théâtre parce que je voulais le monter. Je la mets sur le site Leproscenium.com, que par ailleurs je recommande à tout le monde tant cela rejoint cette idée de bibliothèque virtuelle et libre d'accès (sans inscription) quoi que maintenant, il faille payer pour y accrocher un texte à partir du troisième, on aura tout vu! sans doute au nom de la protection des données (mais ne suffisait-il pas de l'enregistrer sur le site pour pouvoir faire une réclamation en cas d'usage illégal (1)?) et qui a la particularité de regrouper des dramaturges de tout poil et contemporains.

A propos, est-ce que quelqu'un connait l'équivalent pour les scenari (téléchargement et accès libre à la lecture?)

Bref, je télécharge la pièce chez eux pour la mettre en libre circulation. Quelques mois plus tard, une Canadienne m'envoie un mail pour me demander l'autorisation de la monter. Je suis plutôt très flattée et je lui donne immédiatement mon accord. Cependant, entre temps, allez savoir comment (lorsqu'elle a voulu télécharger le texte, sans doute, ou bien par excès d'honnêteté), la SACD s'en mêle. Elle m'envoie un courrier pour me demander des comptes sur cette adaptation, allant même jusqu'à me menacer de devoir payer des droits d'auteurs (fort heureusement, mon homme est un classique appartenant désormais au domaine public), puis elle me demande mon numéro de compte pour percevoir les droits d'auteurs que ladite Canadienne est obligée de me verser - je n'ai même pas mon mot à dire là-dessus. Bilan des courses, le temps passe; les courriers mettant environ entre trois mois et six mois à être expédiés par notre Grande Protectrice, je suppose que ma Canadienne s'est depuis longtemps découragée car je n'ai pas reçu cette somme ridicule que la SACD s'entêtait à lui réclamer. À moins que tout ait suivi son cours et qu'il faille juste attendre quelques années de plus... Et bien entendu, j'ai perdu les coordonnées de mon interlocutrice pour lui envoyer le texte moi-même. Je retiens cependant la leçon.

J'ai d'autres griefs à l'encontre de cette institution. Il y a très longtemps, je lui ai soumis un autre texte qui devait passer en commission de lecture, à ma demande. Après des années sans réponse, je profite d'un passage à Paris pour m'enquérir de ce que la soi-disant commission en a pensé. On me sort un dossier avec un compte-rendu très flatteur, je leur réclame une photocopie, on me dit que la responsable est absente, qu'il faut l'en avertir. Je téléphone la semaine suivante et on me refuse l'envoi de la critique sans me donner la moindre explication. Dois-je en déduire que la commission fut bidon? Quelles peuvent être les raisons qui empêchent la SACD de fournir à un auteur le compte-rendu d'une commission de lecture?

Alors, oui, on doit défendre les artistes mais de là à bloquer toute circulation de leur production au nom de leurs droits (et des taxes qu'empoche au passage la SACD, sinon quel intérêt?), c'est
un peu pousser le bouchon!
D'autre part, on me dira, oui, mais pour mettre les bd et les livres sur une médiathèque virtuelle et publique, il faut revenir aux travaux des moines et tout recopier ou scanner. Et alors? N'y a-t-il pas une formidable création d'emplois dans ce domaine, et particulièrement pour les jeunes (ceux qui sortent des facs littéraires, artistiques et autres) et pour les plus de 50 ans dont bizarrement on a beaucoup parlé à une époque mais qui sont complètement tombés dans l'oubli depuis des années. Et les métiers de l'édition, les informaticiens, les bibliothécaires... enfin, je ne vois pas ce qu'on attend. Ah oui, il faut de l'argent. Mais n'en a-t-on pas pour les médiathèques? Si c'est le cas, à quoi bon renflouer si généreusement les stocks de celles qui ont été incendiées?

(1) Ça me rappelle une anecdote de E. Rohmer qui racontait que pour échapper aux frais d'enregistrements de leur scénario, les auteurs de la Nouvelle Vague se l'envoyaient à eux-même par la poste, le cachet faisant foi en cas de piratage ultérieur.
Aujourd'hui, je suppose que la partie adverse prétendrait que le texte y a été glissé après coup. Mais La Poste a inventé depuis longtemps des accusés de réception autocollants pour y coller le document directement car les destinataires (les banques en particulier) affirmaient n'avoir rien reçu dans l'enveloppe qui leur était adressée. Il leur reste à inventer si ce n'est pas déjà fait des enveloppes scellées qui ne peuvent s'ouvrir qu'une fois. Encore une création d'emplois, tiens!

Sinon, il y a une exposition que j'irais bien voir, à Tourcoing, organisée par Christophe Atabekian dans la ville où il donne des cours avec, entre autres, des oeuvres de Hélène Delprat dont j'admire le travail depuis pas mal d'années... et de Charles de Zohiloff,
(on n'y voit pas grand chose mais c'est jusqu'au 7 février, de 12h30 à 16h30.)

mardi, janvier 22, 2008

Proust

Oui, je devrais avoir honte mais je n'en ressens pas l'utilité en ce qui concerne ce chapitre, d'ailleurs prémédité : je ne fréquente Proust que pour la première fois et à l'âge de presque 40 ans. Mais quelle joie de le découvrir. Je m'attendais à tout sauf à un esprit si railleur, féru de psychologie, aussi mordant que Jane Austen ou Dostoievski sous des remarques à la fois d'une simplicité enfantine et d'une profondeur qui réjouit l'esprit à mesure que l'oeil dévore l'ouvrage.
Et le sourire ne me quitte plus depuis je suis plongée dans la lecture de ce classique "Sodome et Gomorrhe".

Cette fête princière où le narrateur cherche désespérément à se faire présenter à son hôte...
"Beaucoup de femmes par qui il semblait que j'eusse pu me faire présenter étaient dans le jardin où, tout en feignant une admiration exaltée, elles ne savaient pas trop que faire. Les fêtes de ce genre sont en général anticipées. Elles n'ont guère de réalité que le lendemain, où elles occupent l'attention des personnes qui n'ont pas été invitées."

"C'est que la médecine a fait quelques petits progrès dans ses connaissances depuis Molière, mais aucun dans son vocabulaire. Mon interlocuteur ajouta : "Ce qu'il faut, c'est éviter les sudations que cause, surtout dans les salons surchauffés, un temps pareil. Vous pouvez y remédier, quand vous rentrez et avez envie de boire, par la chaleur" (ce qui signifie évidemment des boissons chaudes).
À cause de la façon dont était morte ma grand-mère, le sujet m'intéressait et j'avais lu récemment dans un livre d'un grand savant que la transpiration était nuisible aux reins en faisant passer par la peau ce dont l'issue est ailleurs. Je déplorais ces temps de canicule par lesquels ma grand-mère était morte et n'étais pas loin de les incriminer. Je n'en parlais pas au docteur E..., mais de lui-même il me dit : "L'avantage de ces temps très chauds, où la transpiration est très abondante, c'est que le rein en est soulagé d'autant." La médecine n'est pas une science exacte."


Anne Sylvestre, .

PS : "inco'", "& Co"... hum, ce n'est pas ce que je voulais dire... mais ça a du sens, involontairement.
Re PS : Et à propos, si cela peut être utile à d'autres, l'existence de la MDPH, .

lundi, janvier 21, 2008

...

Laurence Olivier (1948)


Version chantée de Arnau Vilardebo (2008)

jeudi, janvier 17, 2008

Divagations

Lu d'une traite "Un homme" de Philip Roth.
Ce qu'il y a de bien avec une pneumonie, c'est qu'on peut s'imaginer que ça peut se terminer. Et quand on s'imagine cela, on peut retrouver un peu de sérénité, surtout si on est dans un cadre familier, qu'on sait qu'on ne manquera à personne - ou si peu - et qu'on peut laisser aller ce sentiment de fatigue intense qui englobe tout ou presque : boulot, amour, argent, ambition, rancune, compassion, relations diverses et variées, et tout ce qui fait que notre vie n'a aucun sens et qu'elle en a d'ailleurs de moins en moins au fur et à mesure que les années passent... parce qu'on sait d'avance que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Ce qu'il y a de bien aussi, c'est de s'imaginer que tout peut s'arrêter alors qu'on se trouve sur une terre hospitalière, bénéfique en tout point, un bout de terrain paisible peuplé de gens fidèles sinon à soi, à une certaine éthique de vie. Que tout cela ne durera peut-être pas mais qu'à un moment donné, celui qui nous occupe, cela est.
Après avoir craché mes démons - j'aurais préféré ne pas le faire - je replonge mes orteils comme des racines dans ce sol, j'écoute le rire des passants quotidiens sous mes fenêtres et je réalise que non, décidemment, je ne peux pas quitter cette patrie sauf en disparaissant définitivement, que c'est à cette paix intérieure que j'aspire pour mes derniers jours et que c'est la seule chose qui ne fasse aucun doute dans mon esprit.
Puisse le Ciel m'entendre quand je dis que cela suffit, que j'ai eu mon compte d'émotions et d'échanges et que tout serait bien qui finirait bien si le corps pensait finalement la même chose.

De plus, après un rapide examen de ma petite bibliothèque, je m'aperçois que j'ai tout lu. C'est un peu comme si j'avais vidé mon garde-manger. Il ne me reste que François Nourissier (pas pu finir le "Roman volé" mais j'ai encore "Le bar de l'escadrille") Julien Cracq "En lisant en écrivant", Alphonse Allais "Le captain Cap", Ronsard "Discours des misères de ce temps" (que j'étais en train de finir avant les vacances de Noël), José Saramago "Cuadernos de Lanzarote" (qui m'ennuie un peu parce que c'est un journal) Thomas Nashe "Le voyageur malchanceux", Carson McCullers dont la première nouvelle "Le coeur est un chasseur solitaire" ne m'a laissé aucun souvenir (alors cela ne me donne pas envie de m'attaquer à la suivante "Reflets dans un oeil d'or"), Sénèque, Clarissa Pinkola Estés "Femmes qui courent avec les loups" et un gros volume d'Anna Gavalda qu'on m'a prêté, qui doit se lire vite et sans trop réfléchir si j'en juge par "Je voudrais qu'on m'attende quelque part", lu il y a quelques années et qui ne transcende rien, mais au moins, comme ça, je pourrai le rendre à sa propriétaire.
Ah non, il y a aussi un Proust "Sodome et Gomorrhe" et, rien à voir, un Jean-Michel Ribes "l'Odysée pour une tasse de thé" (mais c'est du théâtre et je n'en ai pas envie en ce moment, pas de ce genre en tout cas), et puis un Serge Valletti "Six solos" (trop récent, lui aussi, trop content de lui pour avoir envie de le lire). Donc je n'ai que deux ou trois bouquins, c'est tout ce qui me reste... et je me demande ce qu'il y a encore, là-bas, dans ce grenier; qu'est-ce que j'aurais pu y laisser d'intéressant... rien, je crois.
Je vais continuer ce Captain Cap qui a l'air d'être une farce et quand je serai rétablie, il faudra que je veille à renflouer les caisses (de vin) qui me servent d'étagères.

Quant aux pièces, il faut que je profite de cet arrêt forcé pour les taper, les enregistrer sur un cd pour les imprimer ensuite toutes ensemble, les faire relier et jeter toute cette paperasserie qui m'encombre.
Comme je passe la moitié du temps à dormir, j'espère que je vais trouver l'énergie pour m'y mettre.

A propos du festival de films de Rotterdam (où nous étions en 95), il y a le dernier long métrage "My Marlon and Brando" de Hüseyin Karabey (Istanbul) avec Ayca Damgaci, cette actrice pleine de vitalité, sur fond d'ignominie, pour ne pas dire boucherie, bien réelle...

Fini, le "Captain Cap". Terminer le Ronsard avant de passer à Proust. Ou à Gavalda...

dimanche, janvier 13, 2008

La nature animale

Dans les écoles, avant que des lois ne passent pour empêcher systématiquement toute présence d'animaux dans les classes (à l'exception peut-être des poissons?), certains instituteurs avaient l'habitude de garder un oiseau ou des souris en cage.
L'oiseau, il chantait de temps à autre, attirant l'attention des élèves mais cela se limitait là. Les souris en revanche, étant rarement seules, procréaient parfois malencontreusement. La plupart du temps, et devant le regard horrifié des enfants, cette reproduction "intramuros" ou plutôt "intrabarreaux" conduisait la femelle à dévorer ses petits pour leur épargner l'existence qui les attendait irrémédiablement...


Sinon, Faerie nous donne quelques leçons de maquillage pour accourir aux coktails et dîners professionnels

samedi, janvier 12, 2008

Virus - rectifié comme fausse alerte

Je fais suivre car la confirmation de cette info a été diffusée sur EUROPE 1 hier. Message à faire passer !!!
Dans les prochains jours, vous devrez faire très attention de n'ouvrir aucun message appelé l'invitation', peu importe qui vous l'envoie !!!
C'est un virus qui « ouvre » une torche olympique et qui brûle Le disque dur du PC. Ce virus sera envoyé par une personne que vous avez dans votre liste de contacts, c'est pour cela que vous devez absolument envoyer cet e- mail.
Il vaut mieux recevoir ce message 25 fois plutôt que de recevoir Le virus et l'ouvrir !!!
Donc, si vous recevez un message appelé 'invitation' NE L'OUVREZ SURTOUT PAS ET ETEIGNEZ IMMEDIATEMENT VOTRE PC.
C'est Le pire virus annoncé par la CNN et classifié par Microsoft comme Le virus Le plus destructeur qui n'ait jamais existé jusqu'à présent !
Ce virus a été découvert hier après midi par MCAfee et IL n'y a pas encore de solution pour palier à ce virus Il détruit tout simplement la 'zone zéro' du disque dur où sont cachées les informations vitales !
ENVOYEZ CET E-MAIL A TOUS CEUX QUE VOUS CONNAISSEZ !!!
A vos amis,vos contacts...Car plus vous préviendrez de personnes, plus Le virus aura de difficultés à se propager. Faites un copier coller pour transférer ce message.

A priori, l'info viendrait de source sûre...

lundi, janvier 07, 2008

A plat

Commencer l'année presque aussi éreintée qu'en la terminant...
Pas de bonnes résolutions pour 2008.
Si, essayer de savoir ce que je veux faire de ma vie,
ne serait-ce qu'au cours des cinq prochaines années.
Et autant l'avouer, rien n'est clair...
D'ailleurs, c'est ce flou artistique qui m'épuise le plus.
Ne pas pouvoir se poser, et réfléchir, à tête froide.
Etre obligée de poursuivre un train de vie qui, semble-t-il,
ne me satisfait plus mais sans entrevoir d'alternative.
En gros, j'aimerais bien le secours d'un voyant (ou d'un psy).
Je continue, oui. J'essaie même de projeter jusqu'à la retraite...
Mais quelque chose cloche, et je ne sais pas exactement quoi.

Il y a cette force qui me tire et à laquelle je résiste,
sans doute parce que je n'y crois pas.
C'est peut-être cela, le fond du problème : y croire...
Pas le souvenir d'avoir été souvent blasée,
pas vraiment dans mon caractère à date.

Je compte sur le théâtre, comme toujours, pour débloquer des choses enfouies,
pour mieux comprendre les doutes qui m'aspirent, me privent d'énergie.
Le théâtre a l'art de révéler des états d'âme qu'on ignore, volontairement ou non.
On fonce dans une direction inconnue car c'est l'être profond qui parle,
libéré de toute contrainte sociale, affective ou culturelle.

Il y a cette bouée de secours. Tout n'est pas encore perdu.

Rien d'autre en perspective, pour le moment.
Si, "Sunrise, sunset" et attendre que ça passe...

Bonne Année quand même.

Du coup, je vais sur Saint Google, comme l'appelle ce violoncelliste chansonnier excellent que nous avons vu samedi dernier Pau de Nut, et je tape voyance pour lire l'horoscope gratuit proposé et... bon... s'ils le disent, c'est que peut-être...

Professionnellement, un changement d’activité professionnelle pourra avoir lieu au milieu de l’année 2008. Vous vous libèrerez peut être d’un travail qui ne vous plaisait que très moyennement pour vous orienter vers une activité plus artistique. Ce changement vous apportera un certain épanouissement.
Coté forme, le moral ne sera pas particulièrement au beau fixe au tout début de l’année mais vous donnerez un bon coup de pied et tout repartira de nouveau.

Nous sommes allés voir un film assez incroyable : "Death of a president" de Gabriel Grange, sorti depuis assez longtemps mais tout juste projeté ici.

Enfin, les années passent et ne se ressemblent pas, c'est tout ce que je vois à l'heure actuelle...