samedi, septembre 30, 2006

Inquiétant

Je lis les 2 000 commentaires laissés chez Assouline
à propos de la publication de ce prof de philo...
Je ne lis pas l'article dudit prof - pas besoin après avoir ingéré
la somme de remarques concernant ses écrits - là-dessus,
tout le monde semble d'accord : des propos maladroits,
racistes, de mauvaise qualité...etc.
mais le fond du débat semble être aussi lumineux
que celui de la campagne présidentielle,
à savoir :
puisque les intégristes sont tous atrophiés du cerveau,
là, tout le monde est d'accord,
doit-on ou non amalgamer l'intégriste et le croyant.
On dirait que c'est le sujet du débat,
que ça ne va pas au-delà. Qu'à l'heure actuelle,
en France, on se demande seulement
s'il faut condamner tous les musulmans
ou aucun. Et qu'une fois résolue cette question,
on n'en posera plus aucune.

Mais dans quels buts? Que devrait-il se passer
si l'une ou l'autre opinion était communément adoptée?
Pourquoi ce débat?

vendredi, septembre 29, 2006

Godard Daney

Magnifique interview trouvée chez Kuhe.

© Copyright Michael Henry Wilson 1998.

Le paysage dessine le cadre cosmique où l’individu prend la mesure de lui-même. Le tall man , le titan, n’est plus qu’une silhouette minuscule dans l’immensité environnante. Rétrécissement parfois poignant, mais jamais dérisoire. Car il a beau n’être qu’un point, il se dresse au centre de la création. Pétri d’argile, mais dur comme le granit. Fragile et souverain.

jeudi, septembre 28, 2006

Brainstorming

Soudain je ne suis plus très sûre...
C'est si long à allumer un ordinateur,
attendre la connection,
ouvrir blogspot,
entrer son code,
attendre encore,
écrire enfin,
sans "u", ni "i"...

Brainstorming, je crois
qu'il appelait ça comme ça,
quand tout à coup, on se met à
sortir ses quatre vérités
à un groupe d'êtres humain...
Je ne sais pas, il faut que j'aille vérifier,
à moins qu'une âme charitable veuille bien me venir
en aide... pour la traduction de brainstorming.

Ils m'ont parlé de violence,
des gens qui perdaient la tête,
dans le pays de référence,
à savoir, bien entendu,
les Etats-Unis....
et qui se présentaient à l'école
armés, ils m'ont décrit
ceux qui prenaient plaisir à faire mal à autrui,
c'est-à-dire, cette image frappante - je m'en souviens très bien,
de Orange Mécannique mais c'est un film interdit
aux moins de 18 ans et que je n'ai vu qu'à 15 ans...

Combien d'heures passées
devant la télé ?
Les informations (de mieux en mieux,
je vois que mes confrères de la télévision
honorent la profession de journaliste...
Ils ont signé avec Disney, peut-être,
ou bien, je ne sais pas, on les a lobotomisés
quelque part? Enfin, je veux dire, c'est quoi
un journaliste aujourd'hui? Un soldat engagé dans l'armée
de l'information? On leur a expliqué un jour,
aux journalistes qu'Hitler était le premier à avoir
pigé la force de la profession, tv en particulier?)

Bref, je le répète, et je l'adresse bien haut et fort
À MES CONFRERES,
je peux vous dire qu'il va falloir vous remettre
à vos "goûters philosophiques" de l'école primaire
et essayer de vous demander sincèrement,
profondément, si vous avez l'esprit critique.
À tout hasard :
"Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas"
(C'est le titre du petit bouquin pour enfants
où se trouve une "parabole" contemporaine
de l'esprit critique. À relire, donc...)


Sinon, ils avaient mal commencé
la journée en plaquant l'un des leurs
contre un mur dans une cage d'escaliers...

Je leur ai dit qu'ils vivaient sur une autre planète,
que leur rôle était de protéger les plus faibles,
que les coups provenaient d'un manque d'intelligence,
de culture, de vocabulaire, que c'était le langage
des crétins, de ceux qui n'avaient pas les mots
pour exprimer leur pensée.

Je leur ai dit que les mots,
c'était ce qui nous différenciait des animaux,
et qu'après avoir testé leur aptitude physique,
après avoir évalué la portée de leurs coups,
et leurs conséquences...
il était temps de s'intéresser à la puissance
du langage, qu'un mot pouvait parfois
être plus tranchant que deux coups de couteau.

Et puis, il y a cette image "obsessionnelle" presque,
de la violence gratuite, de cette personne qui prend
du plaisir à faire souffrir l'autre.
Je demande, j'appelle au secours tous les athées respectables
de la terre, je dirais, je réclame de l'aide aux humanistes
car je suis pour ma part extrèmement limitée :
Je crois au Bien et au mal, comme Baudrillard,
je crois aussi aux dysfonctionnements d'ordre psychiatrique...
Mais mon interprétation du phénomène ne va pas au-delà.

Je suis donc incapable de "débattre" sur le sujet,
pour moi, jouir de la souffrance d'autrui relève du
domaine psychiatrique, dans le cas contraire,
c'est l'être humain
qui passe dans le camp honni.

Bref, si quelqu'un me lit ce soir,
apportez-moi vos lumières,
je me noie dans une obscurité totale.

mercredi, septembre 27, 2006

Jeux

Il fut un temps où j'aimais le sablier,
aujourd'hui, ce sont plutôt les torpilles,
comme si les billes constituaient...
des problèmes (des enigmes) à détruire.

dimanche, septembre 24, 2006

Laborieux bilan...

Sarunas Bartas
Sarunas Bartas
...etc. etc.
Au fond,
L'autre fois,
Est-ce que

Les femmes,
Mais où
Un temps INFINI
Non, je ne savais pas
Ella había perdido el arte
Mazzy Star - Tell Me Now.mp3
Un ...DIAPORAMA
Le plus dingue
Et justement
Je ne pourrai pas

KMS, please...!

Pour qu'un amour
Faut faire gaffe
"Le monde est triste"

Parce que
Le goût
Enfin levée
Ai commencé
Distraitement
Le cinéma
Je suis
La journée
Comme
A propos...

Il était beau
Où est passée
La différence
Vous allez en tuer
Parce que
Pour le simple amateur
Ah oui,
C'est simple,
Heureusement
Aujourd'hui,
Et puis
J'aurais aimé
J'espère
L'hysterical realism
La esperanza
Peut-être
Et de ces paroles
En démocratie
Ce qui est merveilleux,

Avec plus de vingt ans...





"Le Matou" de Yves Beauchemin

Avec plus de vingt ans de retard, donc,
je confrme les propos du Monde (1982) :
... Si vous aimez la fantaisie, l'humour et le mystère,
voilà un gros livre qui se lit à toute allure avec un plaisir infini...
Une vraie fête!

jeudi, septembre 21, 2006

Veinarde

Ce qui est merveilleux,
c'est d'être inspirée.
Que ce soit pour un projet (ou simili-projet)
de multimedia (beurk, un mot plein de "i"
ou du "u", car je le repète, j'écris toujours sans "i",
ni "u" - après un accident désastreux
qui a avalé deux des cinq voyelles de mon clavier,
ce qui, je vous l'assure, fait beaucoup!!! Surtout en français!!!!
où l'on écrit 3 voyelles au lieu d'1,
et où l'on prononce (et on l'écrit),
les "é", "è", "ê", "ai", "es", "est", "er", "ez", "et", "ei"
d'autant de manières possibles...
Bref. Non, je ne porte pas mon pc à réparer.
(Sans "i" ni "u". Je me demande jusqu'à quel point
mon cerveau ne cherche pas à s'adapter à travers
le langage... (une phrase qui ne comporte aucun "u",
ni "i"!).
Jusqu'à quel point le langage est-il au service de son émetteur?
Quelles sont les stratégies que développe l'être humain pour
contrer un obstacle à l'expression de sa pensée ?
Change-t-il de voix?
Je veux dire, nous savons que le lexique, la syntaxe
se modifient en fonction de l'entourage,
ce qui sous-entend la "déformation" d'un langage
que l'on pourrait qualifier de "neutre".
Le langage est-il capable de s'adapter
également à des contraintes techniques?
D'autres - beaucoup d'autres, Perec, par exemple-
y ont songé avant moi mais j'ai toujours cru
que leur démarche - étant volontaire,
et pour la plupart, poétique - restait
un exercice de style,
une lubie consciente,
un passe-temps ludique.

Cependant je ne m'étais jamais demandée
si le cerveau comprenait ou non une fonction telle que
"Adapter un langage à une défaillance
technique : perte du "u" et du "i",
je dirais...
qui s'enclenche automatiquement,
à l'insu (beuk) de l'émetteur.

Sinon, je disais au début que rien n'était plus merveilleux
que d'être inspirée...
Et se lancer dans un projet quelconque,
sur un texte montréalais, par exemple.

Hier soir, j'ai découvert cet artiste ultra-connu,
Gad Elmaleh (bravo pour le pseudo, il faut bien le dire!)
qui m'a étonnée. Il y a du Philippe Caubère en lui.

Un allumé comme on aimerait bien en voir plus souvent.
Quelqu'un qui ne vise pas toujours juste mais qui a le mérite
de toujours proposer quelque chose.

"Vous m'aimez beaucoup pourquoi, pour le fou,
pour le soldat ou pour l'écrivain?"

mardi, septembre 19, 2006

La phrase du jour

En démocratie, je souhaite que tout reste possible.

dimanche, septembre 17, 2006

"Heaven, I'm in heaven..."

Et de ces paroles rejaillit l'un de mes plus beaux souvenirs,
l'arrivée à H., dans la nuit,
toi, sortant de voiture
(impossible de retenir la marque
que je t'ai demandé de me répéter
cinq fois au moins)
posant un pied sur le trottoir,
le sourire aux lèvres...

Heaven, I'm in heaven...
(La méthode brésilienne marche!)

vendredi, septembre 15, 2006

Surprenant

Peut-être est-ce une Lapalissade
mais cette Brésilienne avait raison,
quand un cd ne fonctionne pas bien,
on peut laver le cd à l'eau savonneuse
(sans le rayer)
et, ajoute-t-elle,
s'il est défaillant,
le mettre au congélateur
quelques instants
puis l'essuyer
et l'écouter de nouveau.

En fait, je n'ai suivi
que la première étape
car j'avais reçu des cd
imbibés de...
sirop d'érable (?)
Et le nettoyage à l'eau savonneuse
me permet d'en écouter un :
Holly Cole Temptation.

Alors, j'écoute
et ça me plaît bien.
(On verra pour les autres.)

mercredi, septembre 13, 2006

Aristote

La esperanza es el sueño del hombre despierto.
Aristóteles (384 AC-322 AC) Filósofo griego.

C'est vrai, ça?

L'hysterical realism ou "postmodernisme outré" :
"une narration documentée qui connaît, qui décrit un million de choses, mais qui ne sait pas envisager un seul être humain" selon M.Wood
(Trouvé chez Assouline)

mardi, septembre 12, 2006

À toi

J'espère que les cours se passent bien.
(Et qu'il ne fait pas trop froid...)

Regrets

J'aurais aimé être une chanteuse.

En attendant

Et puis qu'est-ce qu'il fiche
Carax? Ça fait deux ans
qu'on attend son Scars!
Il est temps qu'il revienne,
là. Ça a jamais été aussi grave!
Quand on a le chic pour avoir
toujours une bonne longueur
d'avance sur ses compatriotes,
quand non seulement on fait
du cinéma comme une narration
picturale ENGAGÉE,
avec un discours dépouillé
mais lumineux...
Bref, et s'il s'exprimait un peu
publiquement.

Après tout...

Aujourd'hui, je me suis dit
que je m'étais un peu énervée
sur mon clavier,
que j'allais rentrer et tout effacer,
ce soir, non pas apaisée - il
va me falloir un certain temps
pour ça... - mais du moins
plus indifférente,
non pas aux faits
mais aux raisons.

Toujours est-il qu'on pourrait
penser que ces lignes ne servent
à rien, que d'ailleurs, elles ne seront
pas lues, pas comprises,
détournées de leur sens
dès les premiers mots,
parce que c'est souvent
la façon de lire en France,
on est des rapides,
nous les Français,
alors on n'a pas de temps
à perdre. On commence
le paragraphe et on a déjà
tout compris,
si ça fait pas des blablagues,
si ça prend parti,
c'est chiant. Et le mec ou la nana
qu'a écrit, en général,
c'est qu'un con (variante, son féminin).

Oui, je vois tout en noir,
oui, je suis exilée et je devrais
oublier... oublier quoi?
Qu'ici, on me pose des questions
comme ce barman qui admire la France
et qui s'étonne au moment des émeutes :
-"Mais pourquoi ils brulent les voitures
de leurs voisins aussi pauvres qu'eux?
- Et le racisme, ça te dit quelque chose ?
(Je parle du racisme qui - peut-être,
pas forcément - est à l'origine
d'une revanche.)
Sinon, c'est vrai, ils auraient aussi
bien pu faire une descente... dans les quartiers huppés
(si c'était vraiment ça, qu'ils voulaient,
protester contre leur pauvreté.)

Bon, alors oui, pourquoi je ne peux pas m'empêcher
de m'énerver... parce que je commence à ne plus pouvoir
compter les ami(e)s, proches, connaissances qui
SOUFFRENT TOUTE LA JOURNÉE
ET DEPUIS DES ANNÉES!!!
et que non, ça je peux l'assurer,
aucun pays n'est parfait mais
je n'en connais pas
où l'on vive aussi malheureux
avec ou sans argent.
AVEC OU SANS ARGENT!!!

Quand s'est déroulé la dernière manifestation
où tous les Français, toute classe sociale confondue,
toute race confondue, se sont unis pour une cause?
Je veux dire, une cause qui ne soit pas de l'ordre
droits-avantages-fiscalité? Quand?

Je ne me souviens que de deux temps forts
depuis que je suis née :
Les élections de Mitterrand (C'est bien comme ça que ça s'écrit? J'ai un doute...)
et La Coupe du monde gagnée (en 98?)

Depuis, avant, pendant. Rien, des grèves de fonctionnaires,
tous les ans, à l'automne,
quelques grèves médicales,
environ une fois tous les quatre ans...
Et sinon?
Ah si, on a bien vu quelques tentatives
de réunions après le premier tour
aux présidentielles...

Mais c'est parce qu'il n'y a rien
à revendiquer, me direz-vous!
Non, rien! Les gens (même jeunes
sont la plupart en grande dépression)
Je m'entoure mal, ajouterez-vous,
certes, il est vrai que je sympathise
avec des gens considérés par le bourrin du coin
comme des cas (sociaux, psychologiques,
tout ce qu'on voudra en fait
parce que le bourrin, il a pas deux mots
de vocabulaire et il sortira ce qui a l'air
d'être le plus compliqué au pif).
N'empêche, je m'inquiète de plus en plus,
surtout quand je vois la tournure que
prennent les campagnes politiques.

Mais qu'est-ce que ça peut me faire!!??

Mais c'est juste que la France
a la bombe atomique...

Je m'étais dit,
je vais tout effacer,
ça sert à rien et puis je me suis relue
et je me suis demandée pourquoi il fallait
que je renie ce que je pense ?
Pourquoi on devrait se taire ?
Même si personne ne le lit,
et justement si personne ne lit,
pourquoi ne pas en parler
de ce mal-être
incompréhensible pour toute personne
extérieure (je dirais presque, "au système")
mais qui se répand comme la peste,
je parle plutôt de gangrène mais
il faut que je vérifie l'orthographe.

Ah, et je me suis peut-être sentie
réconfortée à la vue de deux
petits homards...
Thanks a lot...

Oui, ce mal-être,
c'est ce qui caractérise la France
depuis pas mal d'années maintenant.
(Et non, non, je vous l'assure,
ce n'est pas pareil partout,
donc ça peut s'arrêter aussi!)

lundi, septembre 11, 2006

Issue de secours

Heureusement que les Français
et les Françaises sont là
pour aider le monde
à y voir plus clair.

Si tu montes ta boîte,
t'es un salaud d'exploiteur,
si t'es fonctionnaire,
t'es un salaud de paresseux,
si t'es salarié,
tu comptes pour du beurre
si t'es étranger ou chômeur,
t'es un salaud de profiteur,
si t'es une femme,
quoi que tu fasses,
t'es qu'une salope.

Et bien entendu, si le pays
n'avance pas,
c'est à cause de ses présidents
de la République!

Elle est où l'issue de secours?
À la morgue, voyons, quelle question!

Larmes

C'est simple,
chaque fois que je pense à la France,
j'ai envie de pleurer...
de rage.

Le cirque

Ah oui, j'avais presque oublié...
Après les émeueueutes,
le CPeu,
la Soupe du monde,
on va se retrouver à devoir choisir
entre le fasho de service et un loup déguisé en mouton...
Et bien sûr, il faut prendre position.
C'est notre devoir dans un pays
où les riches puent parce qu'ils sont riches
et où les pauvres puent parce qu'ils sont pauvres.

-Eh, toi, là-bas! T'es pour les pauvres ou pour les riches?
- Moi, plutôt pour les riches.
- T'as raison, y'a que ça qui compte, être riche,
travailler pour être riche, les autres,
ils ont qu'à travailler s'ils veulent être riches,
y'a pas de raison, comme tout le monde.
- Ben, moi, je suis plutôt pour les pauvres.
- Ouais, à bas les riches, piquons-leur leur blé,
ils ont qu'à être pauvres comme tout le monde,
ces enfoirés!
- Heu, moi, je sais pas trop encore... Mais, heu,
et la sécurité alors? On n'en parle plus de la sécurité?!
- Quant à toi, l'Arabe né en France, t'es gentil,
tu t'en mêles pas, ok?
- Eh, les gars, y'a une gonzesse qui parle,
comment elle ose, OOhh!

Je m'égare, bien sûr,
le débat actuel est autrement plus profond!

dimanche, septembre 10, 2006

Amatrice en herbe

Pour le simple amateur de cinéma,
celui qui reconnaît ne pas y connaître grand chose,
la seule façon de trancher sur un film,
c'est de supprimer le dialogue.

Si l'ont peut (re) découvrir un film
sans attacher la moindre importance
à ce qui se dit, si on peut le regarder
du début à la fin en jouissant de l'oeuvre
à l'état brut sans avoir recours au discours,
alors le film est réussi.

Seuls le plan et le montage importent. Seuls l'image et le montage permettent de déceler le talent d'un cinéaste digne de ce nom. Rares sont ceux qui, en plus, savent intégrer un dialogue aussi parlant que le sont les images, séquences, plans et interventions diverses sans pourtant négliger l'espect fondamental du discours cinématographique, à savoir...

Les mots ne sont rien s'ils ne sont pas mis au service de l'oeuvre, dans sa globalité.

(C'est que je viens juste de m'en apercevoir...)

Remords

Parce que j'ai eu peur d'insister,
si vous faites partie de ces gens
qui croient encore un peu à des valeurs,
si vous sentez que vous perdez pied
sans trop comprendre pourquoi,
si vous êtes envahis par cette tristesse
qui ronge ceux qui n'ont pas gommé
toutes leurs illusions,
(je ne parle pas de vos sous-sous!)
barrez-vous !
Quittez ce pays où l'on vous ment.
Le monde est bien plus beau ailleurs,
dans plein d'autres pays où il n'y a aucune aide sociale.
N'ayez pas peur. Avant qu'il ne soit trop tard,
barrez-vous!

Mais, de grâce, ne disparaissez pas.

Haine

Vous allez en tuer combien,
comme ça? Avec votre connerie,
mesquinerie, soumission ,
jalousie, rancune, étroitesse d'esprit,
orgueil putride, aveuglement,
ignorance, superficialité,
peuple collabo, petits vieux aigris
à tout âge, avec vos ongles sales
qui s'accrochent à tout ce qui brille,
comme des corbeaux
de mauvais augure.
Ça en fait deux dans l'année.
On tire désespérément vers le bas,
on rit gras, on décime sans compter.
Ce qui compte, ce sont les sous-sous
sous l'oreiller et parler plus
et plus fort que les autres, en fait,
c'est s'écouter parler et radoter.

Les autres, ceux qui pourraient
élever le débat, ceux qui rêvent encore,
ceux qui souffrent, z'ont qu'à crever,
z'ont pas de sous-sous sous l'oreiller.

Vengeance

La différence entre ceux (et celles)
qui ne pensent qu'à leur sous-sous
ou à ceux de leurs voisins (des fois qu'ils
en auraient plus, planqués sous l'oreiller)
et ceux qui débordent d'humanité,
c'est que, morts ou vivants,
les seconds laissent une trace
indélébile.

Chagrin

Où est passée l'âme de la France?
Dans quelles oubliettes?
A-t-elle même jamais existé?...

Absence

Il était beau, cultivé, sensible, drôle,
généreux, audacieux, profond,
violoniste,
amoureux de la musique classique,
critique dans un quotidien important
depuis des années.

Il aimait le verbe et les hommes.
Il aimait aussi la France
qu'il refusait de quitter malgré la morosité établie
qui l'affectait, lui, plus que tout autre...

Il m'avait appelé pour me dire qu'il perdait pied.
Je lui avais proposé de me rejoindre,
sans trop insister, par peur d'être de mauvais conseil
(c'est si dur ici aussi de trouver sa place...).

Mais je n'entendrai plus son rire,
un rire contagieux et plein d'ironie,
je ne pourrai plus jamais l'écouter religieusement
me parler d'opéras, de chefs d'orchestre,
de Lombard et de Mozart,
de son envie d'écrire.

Il est parti. Et je ne l'apprends que maintenant.
Il est décédé à l'hôpital, avec, m'écrit son père,
"un doux sourire" en guise d'adieu.

Atteint d'une embolie pulmonaire,
à l'âge du Christ...
Je perds un ami cher
et j'ai bien du mal à y croire.

jeudi, septembre 07, 2006

Et, à propos...

A propos... que faut-il faire pour "accrocher" un morceau sur blogspot? Est-ce que tu pourrais m'orienter un peu? J'ai mis le code d'un lecteur dans la page de charabia mais ça ne fonctionne pas. On m'a parlé d'accéder à un site extérieur à blogspot (?) wfpt (?) ou quelque chose dans le genre mais je n'y comprends rien... Ou bien c'est le "serveur" de blogs qui propose des tarifs différents en fonction des possibilités offertes?

J'adore

Comme un souhait (au sens éternuer)
On dirait une vieille fille de gauche
Les mecs, ce qu'ils font, c'est qu'ils analysent un film comme on démonterait un moteur

Excellent...

dimanche, septembre 03, 2006

Sortie dominicale

La journée démarre fort,
de l'énergie à revendre :
yoga, rollers , grand air,
bières et viande rouge.

Beau temps et belle promenade.

Curieusement, je retrouve un peu
une France que j'aime aussi.
Moral au beau fixe donc,
comme la météo.

Pourvu que ça dure...