vendredi, juillet 27, 2007

Pensées en revue

Elle est belle, vraiment belle cette photo de KMS (en lien ici), prise à Avignon... elle me rappelle combien les projets sont longs à mener parfois. Elle redonne espoir aussi, un peu comme les bougies allumées à l'église de Santa Rita (la sainte qui exauce les cas désespérés) au pied de sa statue. Des centaines de petites flammes et autant de pensées vibrant à l'approche du passant...

Les vacances. Les vacances. Enfin les vacances...

dimanche, juillet 15, 2007

Vagabondages

Lu chez Zohiloff :

"Alain Badiou, philosophe, professeur émérite à l'Ecole normale supérieure "L''intellectuel de gauche va disparaître, tant mieux" LE MONDE | 14.07.07 | 12h05
L'intelligence politique et historique doit universellement remplacer la douteuse mémoire, proie désignée des propagandes."

Ayant vainement cherché à voir le dernier film de Carlos Atanes, à Terrassa, le film de sciences-fiction intitulé Proxima, j'ai un peu de mal à comprendre qu'un cinéaste catalan, auteur de deux pièces de théâtre, d'une douzaine de courts-métrages, d'un film relativement bien reçu à de nombreux festivals... un peu de mal à comprendre pourquoi ce cinéaste a autant de difficultés à montrer son second long métrage dans une salle centrale de Barcelona. Certaines sont équipées de projecteurs-vidéos, il ne s'agit donc pas d'un problème technique. F.A.Q avait eu la chance d'être projeté à l'occasion du festival DiBa, mais il semble impensable que les salles d'Art et d'Essai
soient si indifférentes au sort de ce Catalan si productif.


Tras haber intentado ver la última pelí de Carlos Atanes, en Terrassa, la película de ciencia ficción titulada Proxima, me cuesta entender cómo un cineasta catalán, autor de dos obras de teatro, de una docena de cortos metrajes, de una película que fue bastante bien acogida en numerosos festivales... me cuesta entender por qué este cineasta tiene tantas dificultades para enseñar su segundo largo metraje en una sala central de Barcelona. Algunas tienen proyector video, tecnicamente no es eso el problema. F.A.Q
tuvo la suerte de proyectarse dentro del festival DiBa, pero no podemos creer que las salas de Art et Essai
resulten tán indiferentes al porvenir de este productivo Catalán.

Quant au film Fast Food Nation de Linklater (celui qui racontait l'histoire de ce couple qui passait une nuit à Prague et se retrouvait dans un autre film, à Paris, 10 ans plus tard, avec les mêmes acteurs), pas un mauvais film... Disons que la critique est intéressante : seule la machine importe, broie tout sur son passage. On le sait mais que faire? Limiter le nombre d'employés des entreprises? Ces bouches à nourrir... cette viande... ces emplois dangereux et bien rémunérés, source d'enrichissement pour les immigrés... Bruce Willis qui crève l'écran. Drôle de film parce qu'assez doux dans sa cruauté. Un sujet qui plante un vrai problème de société.

Sinon, sommes allés écouter Alcool Fino au Sidecar, salle mythique restée très rock'n roll, sur la plaza real. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont la pêche!

Et, tiens, il y a ce genre de choses, au Monde, c'est pas mal...

vendredi, juillet 13, 2007

Clair-obscur

La fatigue entraîne de drôles d'idées idiotes
mais qui sont là... quand même...
Des idées comme, par exemple,
et s'il avait décidé de donner,
un peu à droite
et un peu à gauche,
je veux dire, systématiquement.

Bon, je ne sais pas...
Je voulais parler de thèmes tristes,
et puis je n'ai plus envie, finalement,
à quoi bon.

Le thème de KMS m'enchante, ce soir,
c'est peut-être ce qui me fait retrouver mon sourire,
ou bien c'est la bêtise du propos qui apparaît clairement,
avant de tracer ces petits caractères pour les faire jaillir.

La pertinence des propos, voilà à quoi je pense depuis quelques temps.

Un mot, une phrase ne devrait être prononcée que si elle est absolument nécessaire,
mais il arrive aussi que cette phrase essentielle ne soit formulée qu'après une série de verbiage, de babillages, de bredouillements incompréhensibles ou - pire - d'une platitude fâcheuse.
Dans ce cas, cette pollution verbale s'évanouit en un clin d'oeil après la déclaration tant
attendue, du style, "tu es belle, ce soir". Comme ça, exactement de cette façon-là, la dérive qui conduit à la vérité. Pour soi-même. Je suis à la recherche de ma vérité... et je ne sais pas par où commencer.
Musique! (Chez KMS)

mercredi, juillet 04, 2007

Help

Bien sûr, je m'adresse surtout à KMS mais à tous ceux qui auraient une petite idée.
Si vous étiez dj pour un mariage, quelles sont les 5 chansons ou interprètes
que vous jugez incontournables?


"Vide glaçant" de C2Z

dimanche, juillet 01, 2007

Vieillir

Toujours un plaisir de constater que deux copains ont bien vieilli,
Thomas, égal à lui-même dans L'ivresse du pouvoir, face à elle,
splendide, d'une impeccable cohérence...
Mais aussi Daniel, dans Mon meilleur ami, de Patrice Leconte
que j'aime bien parce qu'il a l'art de surprendre.
d'aller chercher des histoires alambiquées au possible,
qui laissent un arrière-goût de Fables.
Daniel s'inspire de ses 23-24 ans...
"Comédie douce-amère aux accents poétiques", écrit Le petit Journal.