jeudi, juin 29, 2006

Rafraîchissante

Recette du soir

Gambas pelées marinées au citron-gingembre-sauce soja
Basilic
Tofu aux algues coupé en dés
Tomates en morceaux

Mélangez et servez.

mardi, juin 27, 2006

Été

Et les mois passent,
et les personnages se meuvent
dans un même espace,
s'approchent,
s'éloignent,
retiennent en mémoire,
passent l'éponge,
se taisent,
reprennent la parole,
lisent et écrivent,
téléphonent,
et puis le silence
encore,
et de nouveau,
la pensée qui s'émiette,
postillonne,
les saisons...

Tiens, c'est déjà l'été?

dimanche, juin 25, 2006

Thomas est amoureux

Pierre-Paul Renders (scénario Philippe Blasband)
Un seul film.

mercredi, juin 21, 2006

Souffle de vie

Hum... Enervement...
Frustration... Des claques...
Même pas.
Une sorte d'écoeurement.
La nausée plutôt.

Jamais lu le bouquin.

Dans la peau d'un mec.

C'est une femme?

Ce serait vraiment fort! Positivement fort!
Je veux dire, ce serait si exceptionnel que je resterais complètement en admiration si c'était le cas. Mais non, je ne crois pas. C'est juste un homme qui réagit pareil, habitué à se faire courtiser. D'où cette nausée.

Faut que j'écrive puisque je prétends que c'est un souffle de vie. Avoir la nausée, c'est se sentir en vie? Je suis décidemment tombée bien bas. En pleine décadence même.
Alors ça n'a rien à voir avec les mots. C'est du domaine sensoriel. Oui, mais en principe, le sensoriel est lié aux sens, et là... ben là, c'est lié à je ne sais pas quoi mais ça existe. Toujours les mêmes symptomes.

J'essaie d'observer. Ça se passe..., là il ne se passe rien.
Dans le cerveau. Une sensation agréable.
Une tumeur? (C'est agréable une tumeur?)
Une ivresse. Légère.
Un abandon.
Une concentration étrange.

Maupassant a décrit. Même si c'était autre chose.

Dans l'ésotérisme, on raconte que certaines personnes ont un pouvoir étrange qui consiste à détruire les personnes qu'elles aiment. Comme si les choses n'étaient déjà pas assez compliquées comme ça.

Ça se passe dans la région supérieure du crâne.

Et ça disparaît, et ça revient. Et ça disparaît.

Derniers bons mots entendus : miss c. : tu peux pas passer ton temps chez dark vador et continuer à roder chez les schtroumpfs.(Tourgueniev)
Température ambiante : 26ºC
Tenue vestimentaire : pantalon disco 70 et tee-shirt bd inspiré Lichenstein. Chaussures de randonnée, et pour cause (ça veut dire justifé, rien à voir avec les 4x4 citadins)
Dernier aliment ingéré : glace sans intérêt
Eclairage de la pièce : tamisé
Sourires et altercations : 50-50
Objet de la note (facultatif) : Observation solitaire de la solitude

blanc

http://www.es.amnesty.org/tortura/cms/Escribe_tu_mensaje.296.0.html

Moi, j'aurais tendance à leur conseiller de se suicider mais non, je ne trouve rien à leur dire, et c'est lamentable. De résister, autant qu'ils peuvent... qu'on va les sortir de là... je ne sais pas... que c'est pas à nous de les sortir de là... que c'est le rôle des Sarko et Cie qui s'en contrefichent...

On fait quoi, on dit quoi devant des trucs si graves qui nous échappent complètement.

(Ne jamais se déplacer sans sa dose de cyanure, même pas une histoire de déplacement, c'est peut-être pour ça qu'ils ont le droit d'acheter des armes dans les pays civilisés...)

mardi, juin 20, 2006

radio

Cat Power - Maybe not
Mazzy Star - All your sisters
Akron family - Before and again
Fugazi - Argument

Et puis zut

Il m'enquiquine,
il ne répond jamais
quand j'attends sa réponse.

Et c'est toujours quand tu dors
que j'ai envie de te parler...

Des fleurs et des claques
en quantités ingérables
pour la peine.

Can't stop!

Gravenhurst "The diver"
(Le scaphandrier)

Pendant ce temps, j'écoute KMS,
la meilleure radio du net français
et je pense à 20six, version humaine,
brillante, artiste,
trop artiste, informatiquement défaillante.

Je pense à cet informaticien, qui avait une âme,
(à cette équipe peut-être) qui avait si bien compris
certaines choses, comme de préciser le morceau écouté
pendant la rédaction de la note - on aurait aussi pu ajouter
la température ambiante, la dernière nourriture ingérée,
le dernier bon mot entendu, la tenue vestimentaire,
les heures de sommeil à son actif, le montant de son compte en banque,
et celui des dettes, la tension, le poids, l'odeur ambiante, l'éclairage de la pièce,
les douleurs corporelles, les heures travaillées, les sourires récoltés,
les altercations, le nombre de verres (ou autre sbstances) avalés.

Je pense à cette personne (homme? femme? Both of them?)
et à son (comment dit-on? Programme, logiciel, plate-forme?) 20six
balayé, remplacé par un machin laid et parano - sécurité oblige - alors QUE - marketting oblige? - la version est encore en vigueur en Espagne (pourquoi? c'est du pur et simple racolage alors?!).

Je comprends pas.

Est-ce que les Français sont trop cons pour garder un "machin" défaillant mais sensible et si c'est si défaillant, pourquoi on le propose ailleurs? Pourquoi on n'essaie pas de réparer la défaillance au lieu de le changer pour un truc laid et froid comme l'Allemagne?

Il est où l'enjeu? C'est juste une question de marchés et de pistons?

Ajout

Faut que j'ajoute quelque chose
d'indicible.
S., l'un de mes meilleurs amis,
a vécu 6, 8, 10 ans? avec une femme Sk.
Elle ne l'était pas au début,
elle l'est devenue,
il a essayé de la sauver,
il a cherché une maison de campagne,
un lieu idyllique,
vieux mas paradisiaque
perdu au milieu de la garrigue,
pour lui faire l'amour
et s'occuper d'elle,
de jour comme de nuit.
Il était si heureux,
si gonflé d'espoir
qu'elle a sauté d'un cinquième étage.

Question de vie

En fait, c'est ça,
la seule et vraie définition
du souffle de vie :
osciller entre les fleurs et la claque,
dose savamment réfléchie,
limites intelligemment définies,

Rufus Wainwright - The one you love

untel parlait aussi de résistance,
qu'il en fallait, mais pas trop,
mais qu'il en fallait quand même.

Dosage.
Subtilités de l'inconscient.
Jeu : "Je te tiens, tu me tiens
par la barbichette..."

Pas d'analyse.
Interdiction formelle
(pour la femelle).
Donc, contrer, s'opposer,
apprendre à lire,
à dire.

On peut aussi,
disait untel,
mais il faut s'attendre aux coups.

Si j'étais morte,
comme le disait untel,
alors je n'aurais que faire des coups.
Et puis les coups,
on les reçoit et on les rend,
parfois.
Parfois, on oublie aussi
de les rendre. On oublie.
On s'indiffère,
on se distrait,
parfois.

Dosages.

Parfois, on se souvient juste
d'avoir vécu. Et on est trop content,
parfois, mais pas toujours.

Equilibre.

Avec l'âge, la machine se détraque, disait un autre.
"J'y pense et puis j'oublie,
c'est la vie, c'est la vie..."

ou de mort

Si j'étais morte,
comme le disait untel,
ça voudrait dire, en gros,
qu'on pourrait me souhaiter un cancer,
sans que j'en sois affectée,
le moins du monde.
Sacré privilège!

Là, je ne suis pas certaine
d'être d'accord.

Est-ce qu'on pourrait dire,
est-ce que l'expression :
"Il est tombé dans une marmite
d'eau maudite quand il était petit"
serait parlante?

Est-ce qu'on a envie d'acheter des fleurs
pour les envoyer non pas par la poste
mais à la figure de quelqu'un?

Pourquoi des fleurs?
Pourquoi pas une claque?

Dans la claque aussi
on trouve un souffle de vie,
suffit de revoir les bons vieux films.

Question de vie ou de mort

Un jour, quelqu'un m'a dit que
j'étais morte.
Je ne crois pas.
Cette personne se trompait.
J'en suis presque sûre.
Pourtant, pourquoi cette envie,
d'offrir des fleurs?
Alors que, aussi,
je pourrais
ne pas en avoir envie.
Dans les fragments de mémoire,
aussi des bribes obscures,
noires, déboires, grimoires,
des voies sans issue,
des tourbillons de vertige,
de vestiges,
de prestige,
enfouis, illusoires,
accessoires, dérisoires...

Des fleurs,
pour un souffle de vie,
désormais,
lui aussi, enfoui.

Des fleurs...
qui ne servent à rien,
un dessin, chez l'enfant,
un poème, pour l'adolescent,
un morceau de musique,
un tout petit peu de temps,
un billet,
un appel,
un verre,
un voyage,
une carte postale,
suédoise ou pas.

Un repas.
Une danse,
Clémence, en transe,
avance, encense,
carence ou chance.

Une pensée, vagabonde,
Cunégonde, qui abonde
dans le sens oblong
des ondes, longues
et rondes.

Des fleurs, candeur,
langueur, blancheur,
instant
songeur, charmeur,
menteur.

Erreur.

samedi, juin 17, 2006

Bilan

À distance, encore une fois,
on est ensemble
dans le bilan. Riche,
je trouve, en tout cas,
pas pauvre.

On y est. On ne peut donc
arriver à aucune conclusion.
Pas encore.

jeudi, juin 15, 2006

Le Balbutier

Le corps du Balbutier est en baudruche pâle,
bleue chez les uns et rose chez les autres.
Ses organes pèsent juste ce qu'il faut
pour équilibrer la force ascensionnelle du gaz rare qui le gonfle.

"La vie secrète des verbes"
de Nadine Bitner, Flammarion

dimanche, juin 04, 2006

46

Pourquoi ce nombre?
Codigo 46, de Winterbottom,
2046 de Wong Kar Waï...

jeudi, juin 01, 2006

Ciné, enfin!

Vu X-Men III. Vertus thérapeutiques,
même si,
je crois,
avoir préféré le premier aux deux autres.
Pas sûre pourtant...

Balance

Ceci explique cela
Et vogue
Mauvaise
Le 23 mai, donc.

C'est vrai
L' importance
Vu un truc
Je sais

Le rapport

Idem...

Je dois
C'est affligeant,
Ce que j'aime
Je veux dire

F. est décédé.

Professionnellement
Mais c'est quoi

Lu
Et maintenant
Parfois