mardi, juin 26, 2007

Interprétation

Je lui dis (je le tire du lit, il est 2h du mat) :
- Qu'est-ce que tu penses de cette photo ?
- Humm... je ne sais pas... elle est belle...
- Oui, mais qu'est-ce que ça t'inspire?
- Je ne sais pas... de la poussière... ça m'inspire de la poussière...

Il va se recoucher.

Jamais je n'aurais pensé à ça... de la poussière...
moi, ça m'inspire plutôt quelque chose d'inquiétant,
d'imprévisible, d'irréel... une force en présence...
que l'auteur rend volontairement flou
pour en cacher la violence éventuelle.

Un genre de paysage qui peut aussi bien s'assagir que tourner à l'ouragan.
On l'ignore.
C'est sur le fil... à la frontière entre deux états.
Mais "la poussière", c'est aussi quelque chose de révolu.

À moins que ce ne soit la pollution dont il voulait parler...
gaz toxiques immédiatement perçus dans son demi-sommeil d'homme sain.

Hum... de la poussière... à cause des couleurs, ces nuages que l'on confond avec quelque fumée nocive... des arbres aux contours indécis, avalés par cette masse gazeuse, respirable ou non.
L'oranger, improbable à cette heure.

Moi, ça me fait penser à une planète inhabitée, oui, peut-être imbibée de cette poussière galactique... un plan de sciences-fiction en somme... un monde inquiétant parce qu'inconnu.

Alors que... ce serait tout le contraire... non... ce serait pareil... inquiétant parce qu'inconnu (ou trop familier, ça revient au même.)

Je pense que je vais lui acheter celle que j'ai baptisé "vide glaçant" mais je ne suis pas sûre qu'elle y soit encore, qu'il ne l'ait pas détruite. Et puis, est-ce vraiment ma préférée? J'adore la femme auréolée qui baisse les yeux. Elle me fait penser à Oliveira. J'ai le même portrait en peinture, ici (même genre de femme, sorte de Vierge, baissant les yeux), un classique sans doute.

Non, je ne sais pas... il va pourtant falloir que je me décide pour en avoir une lorsque ce sera de nouveau possible. Mais une... comment choisir? J'aime l'anecdote du NON. J'aime les brouillards qui flottent sur la ville, et les chantiers colorés sous forme de composition, de nature morte. Bref, il faut que j'y regarde d'un peu plus près, et que je cesse de m'y intéresser pour déceler celle qui reste, celle qui remonte à la surface... mais elles sont si incrustées maintenant... les immeubles en construction, les fleurs... les portes vermoulues...

C'est trop tôt. Trop frais. Vais devoir attendre.

Bonne nuit.

vendredi, juin 22, 2007

Débat chez Assouline

Je rappelle : il ne faut pas lire les commentaires de Assouline,
ils sont à donner la nausée... alors que les post, eux, valent vraiment la peine d'être lus.
Comme ce dernier sur le concept de la "francophonie" (devenu péjoratif),
reléguée au rang de substrat de la langue française.

Comment peut-on ne pas être d'accord avec cette constatation?

Histoire

À consulter un de ces quatre, pour mémoire.

samedi, juin 16, 2007

citations

El movimiento no existe fuera de las cosas, pues todo lo que cambia, o cambia en el orden de la sustancia o en la cantidad, o en la calidad, o en el lugar.
Aristóteles (384 AC-322 AC) Filósofo griego.

(Le mouvement n'existe pas en dehors des choses, car tout ce qui change, change ou bien dans l'ordre de la substance, ou bien en quantité, ou bien en qualité, ou bien de lieu.)


Todo lo que se mueve es movido por otro.
Aristóteles (384 AC-322 AC) Filósofo griego.

(Tout ce qui se meut est mu par un autre.)

dimanche, juin 10, 2007

Farrelly brothers

En souvenir de There's something about Mary, un extrait de Dumb and dumber
Là,

mardi, juin 05, 2007

El principio

Alors, je sais à peu près ce que je voulais savoir...
Que Mary, si je t'avais sous la main à l'instant même,
je t'étriperais.
En même temps, c'est parfait. Je t'embrasserais peut-être,
oui, Mary, pour le coup du Erice.
Oui, c'est sans doute mieux. C'est sûr. Incontestable.
L'événement a eu lieu. J'avais quelques craintes. Si.
Mais non. (Ne me dites pas que dans le dictionnaire,
ils ont osé écrire évènement, au lieu de événement, si.)
Bon, ça non plus, ce n'est pas grave.
Les dictionnaires sont censés suivre l'évolution de la langue...
et de ses usages.

Je sais pour Erice, parce que ça correspond parfaitement,
sa description, ce qu'elle en dit. C'est exactement ça.

Bref, ça a eu lieu et c'est un début.

Sinon, je crois que je vais continuer ma sélection.

Jérémie, 22, 13

Malheur à toi, Joaquim,
tu te fais construire un palais
sans respecter la justice!
Tu y ajoutes des étages
sans respecter le droit des gens!
Tu fais travailler les autres
pour rien, sans les payer!
"Je veux me faire bâtir
un palais grandiose, dis-tu,
avec de vastes étages."
Tu y ouvres des fenêtres,
tu en revêts les murs
avec du bois de cèdre,
tu le fais peindre au rouge vermillon.
Veux-tu prouver que tu es roi
en choisissant le bois de cèdre
pour te distinguer?
Ton père mangeait et buvait
comme tout le monde,
mais il appliquait le droit
en rendant la justice,
et il s'en portait bien.
Il faisait droit au pauvre
et au malheureux,
et on s'en trouvait bien.
Celui qui agit ainsi
montre qu'il me connaît vraiment,
moi le Seigneur.
Mais toi tu ne regardes
que ton propre profit,
tu ne t'intéresses
qu'à faire mourir des innocents
et à pratiquer
une brutale obsession.

(...)

A sa mort il n'y aura pas
de lamentation funèbre;
personne ne dira :
"Quel malheur, mon frère!"
"Quel malheur, ma soeur!"
On ne le pleurera pas
en disant "Quel malheur, mon
maître!"
"Quel malheur, Excellence!"
On l'enterrera comme une bête,
on traînera son corps
pour s'en débarrasser
hors des portes de Jérusalem.

samedi, juin 02, 2007

Sélection

Puisqu'on ne me laisse pas accrocher ma sélection de photos préférées (la plupart détruites, en plus! De quel droit?), je vais passer à une autre sélection qui ne regarde que moi.

Luc 17
Le pécher et le pardon
Jésus dit à ses disciples :
- Il y aura toujours des faits qui entraînent les hommes à pécher. Mais
malheur à celui qui en est la cause! Il vaudrait mieux pour lui qu'on lui
attache au cou une grosse pierre et qu'on le jette dans la mer, que s'il
faisait tomber dans le pécher un seul de ces petits. Prenez bien garde!

Si ton frère se rend coupable, parle-lui sérieusement. Et s'il le regrette,
pardonne-lui. S'il se rend coupable à ton égard sept fois en un jour et
que chaque fois il revienne te dire : "Je le regrette", tu lui pardonneras.

Jean 12
Quelques Grecs cherchent Jésus
Quelques Grecs se trouvaient parmi ceux qui étaient venus à Jerusalem pour adorer pendant la fête. Ils s'approchaient de Philippe (qui était de Bethsaïda en Galilée) et lui dirent :
- Monsieur, nous désirons voir Jésus.
Philippe alla le dire à André, puis tous deux allèrent le dire à Jésus.
Jésus leur répondit :
- L'heure est maintenant venue où le Fils de l'homme va être élevé à la gloire. Je vous le déclare, c'est la vérité : un grain de blé reste un seul grain s'il ne tombe pas en terre et ne meurt pas. Mais s'il meurt, il produit beaucoup de grains. Celui qui aime sa vie la perdra, mais celui qui refuse de s'y attacher dans ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, il doit me suivre; ainsi, mon serviteur sera aussi là où je suis. Mon Père honore celui qui me sert.