jeudi, février 01, 2007

Voilà (me he dejado llevar... por la corriente) et j'ai donc éteint la lumière, le pc, débranché le frigo 5 minutes en regardant les fenêtres des immeubles d'en face, me demandant si nous étions 3, 10, 50 ou des milliers...

L'obscurité m'a immédiatement rappelé la caserolada, pratique d'origine latino-américaine appliquée avec obstination durant plus d'un mois lors de la protestation massive contre la participation à la guerre en Irak. Hormis les incessantes macro-manifestations pacifiques, au cours desquelles gens de tout poil, de tout âge et de tout bord affluaient vers les grandes artères, la quasi totalité des habitants éteignaient les feux à 22h pour frapper un quelconque ustensile en métal (le plus simple étant une casserole) du haut de son balcon. Le tintement envahissait les rues, à tel point qu'à la longue, si l'on était au théâtre ou au restaurant, on ne pouvait s'empêcher de se faire la remarque triviale : - Tiens, il est 10 heures...

Sinon, rien... Il est 22h passées et je ne sais que dire.

7 commentaires:

Carlos Atanes a dit…

¡Qué divertido, cinco minutos a oscuras sin saber qué hacer, sin saber si alguien más estaba a oscuras mirando el reloj al mismo tiempo! Relojes de manillas luminosas, supongo. Yo, en ese momento, lo tenía todo encendido (nevera incluída), y estaba escribiendo este post:
http://carlosatanes.blogspot.com/2007/02/la-ma-est-encendida.html, pero ahora siento cierta envidia, quizá, por no haber compartido con Ud. y Uds. (si es que ha habido más seguidores de esta fiesta sin luces) unos minutos tan estimulantes. Se nota, se nota que el mundo está un poco mejor ahora. ¡Qué aire tan sano! Sin embargo, las plantas van a resentirse de tener menos CO2 para consumir.

incognit-ho a dit…

Pero ¿qué te pasa, Carlos? ¿Por qué tanta mala leche? Pensaba que era culpa de la pelí, que si la acababas o no, el estress que conlleva, en fin... digamos que detras de tanto odio y desprecio me imaginaba un razón comprensible (y muy ajena al tema de la luz, pretexto perfecto para descargar tensiones de todo tipo) sin embargo, la acabaste, está en varios festivales, todo sale bien, seguro que es buena y sigues con este rollo... tan amargo. No entiendo. No te entiendo.

Carlos Atanes a dit…

Asombrado estoy, Anne-Céline, no se te puede decir nada. Todo lo interpretas como mala leche. Serán los efectos del apagón, que te han cortocircuitado el sentido del humor. Si todo te lo tomas tan a pecho, dejaré de comentar nada durante un tiempo, antes de que me sacudas.

Anonyme a dit…

Bon...Chez-moi, ça c'est assez bien passé. Mes étudiants (une vingtaine) et moi, nous avons éteint les lumières et, assit dans la pénombre, discuté du réchauffement de la planète et du rapport des Nations Unies. Vous allez peut-être me trouver naïf, mais je suis de l'opinion que nous allons réussir à résoudre ce grave problème avant qu'il ne devienne trop catastrophique. Il est facile de corriger un problème lorsque l'on peut clairement identifier la cause, surtout lorsque la cause est matérielle. Mais le réchauffement planétaire n'est qu'un symptôme d'un problème plus profond (comme vous le savez mieux que moi), un problème lié sans doute à l’asphyxie morale ou spirituelle que tu décris dans ton blog. Si on y consacrait cinq minutes, quelle activité psychologique devrait-on suspendre?

incognit-ho a dit…

Bonne question... toutes, je suppose... n'est-ce pas le grand principe de la méditation?

Anonyme a dit…

Je crois que tu as raison.

rosi a dit…

Mes vives félicitations pour votre site! Ça m'a beaucoup aidé et plu, surtout que tous vos partages sont intéressants. Longue vie à votre site. Surtout ne vous découragez jamais ; votre blog est vraiment au top !

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