dimanche, juillet 30, 2006

Ignorance(s)

Non, je ne savais pas
que le monde était encore assez beau
pour qu'un système d'échanges
fonctionne réellement sans personne.

Non, je ne sais pas d'où vient
le terme delic.io.us qui explique le Play Tagger,
ni comment on installe des rss ici,
ni ce que signifie miscelenea,
et du coup je tombe sur la phrase d'Einstein
qui dit que le plus incompréhensible
du monde, c'est qu'il soit compréhensible.
Je linke. Des proverbes, quand on n'a rien à dire,
quand on ne sait rien, ça fait office de formules,
magiques, mathématiques presque,
thérapeutiques... etc.tic).

Tout comme j'ignorais complètement
que les astres faisaient de la musique
en se déplaçant dans l'espace,
que la terre produirait deux sons,
"un mi (comme misère) et un fa (comme famine)"
et que nous serions plongés dans une symphonie
à laquelle nous sommes si habitués
que nous ne l'entendons pas,
sommes incapables de la distinguer.
Pourtant, le bouddhisme en parle...
La fameuse formule qui permet d'être en harmonie
avec l'univers, ils disent "à l'unisson".

Et puis c'était samedi, la Poste était fermée.
Et puis il fait si chaud que la perspective de deux heures de queue me soulève le coeur
mais bien sûr que je vais y aller (même si je crois que ça aussi, c'est un non sens... de l'ordre de l'absurde, je dirais, même...)
Et puis je pensais à ceux et celles qui avaient participé,
c'était bien de leur donner une adresse.

Et puis ça me tue, cette expression "pour tous les deux".

Et enfin, qu'on se le dise, pour un homme comme
pour une femme, l'amour, c'est avant tout une histoire de désir.
La seule différence, peut-être, s'il y en a une,
c'est que les raisons qui le provoquent
ne sont sans doute pas les mêmes.
Ou alors, ça aussi, c'est un cliché et c'est un mélange complexe de raisons...
qui dépendent de chaque individu.

Un peu comme cette histoire d'ombre.
Est-ce que les gens ne laissent pas une trace derrière eux
qui n'a parfois rien à voir avec eux.
Je n'ai jamais pris de photo pour cette raison,
en vacances par exemple,
j'ai l'impression que la photo détruit le souvenir,
se superpose à l'ombre laissée par les choses
ou par les gens et l'efface.
C'est un langage parallèle.

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