mercredi, août 02, 2006

Le monde est triste, accablant. Les hommes se sabotent, errent et crèvent.

Mais le monde est beau parce qu'il survit, parce qu'il dure.

Oui, le monde est beau même là où rien ne pousse, pourvu que quelques-uns continuent de l'habiter et d'y semer, avec l'audace des désenchantés.

Pourvu qu'un homme et sa caméra* soient là, qui le combattent et l'aiment, au-delà du raisonnable.

Leos Carax


*ou tout ce qu'on voudra, en fait...


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