jeudi, décembre 28, 2006
samedi, décembre 23, 2006
lundi, décembre 18, 2006
Je pense...
Je pense que le pc est associé à la non-présence,
parler d'absence ne convient pas.
Un état intermédiaire plutôt,
plus proche du rêve que de la réalité,
peuplé d'êtres aussi fantasques que le sont les personnages de nos songes,
du moins pour ceux et celles qui n'ont pu être "physiquement"
appréhendés.
Je pense que l'écriture est une bouée de sauvetage,
inventée par la machine humaine en quête de sensations,
un palliatif exquis,
une planète parallèle,
un refuge.
Je pense que maintenant,
au lieu de vérifier mes boîtes mail,
j'ai également besoin de passer par là,
comme pour aérer une résidence secondaire.
Que cet espace est un gain, forcément, pour l'humanité,
comme l'était la salle de bain individuelle dans les appartements,
après les douches immondes au fond du couloir,
sur le palier des bonnes.
Je pense que j'ai bien envie d'aller faire un tour chez les autres,
de les lire, de découvrir, d'apprendre,
de sourire, souvent
de perdre patience, parfois
mais que les fêtes accaparent tout mon temps
pour l'instant...
Musique : Graven(h)urst (Laquelle?)
Rien à voir avec le shmilblick,
là...
et là.
parler d'absence ne convient pas.
Un état intermédiaire plutôt,
plus proche du rêve que de la réalité,
peuplé d'êtres aussi fantasques que le sont les personnages de nos songes,
du moins pour ceux et celles qui n'ont pu être "physiquement"
appréhendés.
Je pense que l'écriture est une bouée de sauvetage,
inventée par la machine humaine en quête de sensations,
un palliatif exquis,
une planète parallèle,
un refuge.
Je pense que maintenant,
au lieu de vérifier mes boîtes mail,
j'ai également besoin de passer par là,
comme pour aérer une résidence secondaire.
Que cet espace est un gain, forcément, pour l'humanité,
comme l'était la salle de bain individuelle dans les appartements,
après les douches immondes au fond du couloir,
sur le palier des bonnes.
Je pense que j'ai bien envie d'aller faire un tour chez les autres,
de les lire, de découvrir, d'apprendre,
de sourire, souvent
de perdre patience, parfois
mais que les fêtes accaparent tout mon temps
pour l'instant...
Musique : Graven(h)urst (Laquelle?)
Rien à voir avec le shmilblick,
là...
et là.
dimanche, décembre 10, 2006
mardi, décembre 05, 2006
lundi, décembre 04, 2006
That's all
Tout ce que je parviens à faire,
c'est ça,
(et si vous entendez quelque chose,
faites-le moi savoir...)
c'est ça,
(et si vous entendez quelque chose,
faites-le moi savoir...)
dimanche, décembre 03, 2006
samedi, décembre 02, 2006
jeudi, novembre 30, 2006
Regarde
Il y avait un homme très riche. Il y avait un
homme très pauvre. Chacun d'eux avait un fils
et chacun d'eux vivait de part et d'autre d'une
grande colline. Un jour, l'homme très riche fit
monter son fils au sommet de la colline et,
embrassant tout le paysage d'un grand geste
de bras, il lui dit :
- Regarde, bientôt tout cela sera à toi !
Au même instant, l'homme très pauvre fit
monter son fils sur l'autre versant de la colline
et, devant le soleil levant qui illuminait la plaine,
il lui dit simplement :
- Regarde !
homme très pauvre. Chacun d'eux avait un fils
et chacun d'eux vivait de part et d'autre d'une
grande colline. Un jour, l'homme très riche fit
monter son fils au sommet de la colline et,
embrassant tout le paysage d'un grand geste
de bras, il lui dit :
- Regarde, bientôt tout cela sera à toi !
Au même instant, l'homme très pauvre fit
monter son fils sur l'autre versant de la colline
et, devant le soleil levant qui illuminait la plaine,
il lui dit simplement :
- Regarde !
mercredi, novembre 29, 2006
mardi, novembre 28, 2006
Incohérence
Je crois que rien ne m'horripile davantage
que l'incohérence, quelle qu'elle soit;
j'y ajoute aussitôt la gratuité,
et la gratuité conduit à la bêtise...
qui s'enfonce dans les méandres de l'horreur.
Certaines personnes ont lu ce blog
et prétendent qu'il est poétique;
je ne vois pour ma part aucune poésie,
à mon grand regret, il faut bien le dire,
mon rêve inavoué étant peut-être
d'écrire un jour un manifeste,
y compris à 80 ans,
disons, de signer une cohérence, qui
si elle m'est propre, participe d'un plus vaste projet
plus universel, enfin, je crois...
Un exemple, vite, trop vague ce charabia.
J'assiste ce soir à une conférence très intéressante
où l'on y apprend, entre autres choses,
que le français est une langue artificielle,
parlée par une élite parisienne
et que c'est le XIXème siècle qui unit langue
à nation, pour des raisons politiques clairement définies.
Bien.
La conférence était truffé d'anecdotes croustillantes,
à la fois parlantes et imagées. Le monsieur, d'une très grande élégance,
la voix posée, le timbre ajusté à la circonstance...
Bref, tout pour favoriser l'écoute,
malheureusement.
D'abord, comment peut-on parler de l'importance
d'une langue maternelle, de sa fonction structurante
pour l'individu lequel a perçu les premiers mots dans une langue L1,
comment peut-on feindre de chercher à convaincre son auditoire
de cet état de fait (pour ne pas dire évidence)
pour affirmer dans les minutes qui suivent
que la France enseigne une deuxième langue régionale ou européenne
dès le CE2.
Une langue régionale ou européenne?...
Bueno... Je voudrais savoir combien de langues parle ce monsieur.
Et pourquoi le sujet est-il à ce point inabordable?
Je ne sais pas, j'ai des questions qui me viennent à l'esprit,
des envies de débattre un peu plus profondément sur le sujet...
Mais pas ici, non, ce n'est pas le lieu.
que l'incohérence, quelle qu'elle soit;
j'y ajoute aussitôt la gratuité,
et la gratuité conduit à la bêtise...
qui s'enfonce dans les méandres de l'horreur.
Certaines personnes ont lu ce blog
et prétendent qu'il est poétique;
je ne vois pour ma part aucune poésie,
à mon grand regret, il faut bien le dire,
mon rêve inavoué étant peut-être
d'écrire un jour un manifeste,
y compris à 80 ans,
disons, de signer une cohérence, qui
si elle m'est propre, participe d'un plus vaste projet
plus universel, enfin, je crois...
Un exemple, vite, trop vague ce charabia.
J'assiste ce soir à une conférence très intéressante
où l'on y apprend, entre autres choses,
que le français est une langue artificielle,
parlée par une élite parisienne
et que c'est le XIXème siècle qui unit langue
à nation, pour des raisons politiques clairement définies.
Bien.
La conférence était truffé d'anecdotes croustillantes,
à la fois parlantes et imagées. Le monsieur, d'une très grande élégance,
la voix posée, le timbre ajusté à la circonstance...
Bref, tout pour favoriser l'écoute,
malheureusement.
D'abord, comment peut-on parler de l'importance
d'une langue maternelle, de sa fonction structurante
pour l'individu lequel a perçu les premiers mots dans une langue L1,
comment peut-on feindre de chercher à convaincre son auditoire
de cet état de fait (pour ne pas dire évidence)
pour affirmer dans les minutes qui suivent
que la France enseigne une deuxième langue régionale ou européenne
dès le CE2.
Une langue régionale ou européenne?...
Bueno... Je voudrais savoir combien de langues parle ce monsieur.
Et pourquoi le sujet est-il à ce point inabordable?
Je ne sais pas, j'ai des questions qui me viennent à l'esprit,
des envies de débattre un peu plus profondément sur le sujet...
Mais pas ici, non, ce n'est pas le lieu.
Pequeña prueba...
El hombre (o la sociedad) es
lo que dice,
lo que piensa
o lo que hace?
Y la escritura se asemeja más
a la palabra
o
al pensamiento?
lo que dice,
lo que piensa
o lo que hace?
Y la escritura se asemeja más
a la palabra
o
al pensamiento?
dimanche, novembre 26, 2006
samedi, novembre 25, 2006
Second Life
La face cachée de Second Life Des commerçants qui mettent la clé sous la porte, des citoyens qui manifestent devant l'Hôtel de Ville pour réclamer un geste politique, d'autres qui restent enfermés chez eux. Depuis début novembre, un vent de panique souffle dans Second Life, la communauté virtuelle en ligne où les membres peuvent interagir, acheter et vendre des biens, et se construire une fortune personnelle bien réelle. La raison de cette effervescence ? CopyBot, un virus qui permet de copier des objets ou des personnages du jeu et de les dupliquer, érodant par là même la valeur de ces biens. Mais CopyBot, et plus généralement la vulnérabilité de Second Life aux virus et autres vers, n'est pas la seule source de récrimination des membres. D'aucuns s'inquiètent également de la menace croissante des gangs organisés qui expulsent les membres des lieux publics. Aussi drôle que cela puisse paraître, il semble que le monde virtuel soit confronté à un réel problème : le crime. Les membres exigent désormais l'instauration dans Second Life d'un système d'ordre et de loi. La lutte pour la protection de la propriété privée est bel et bien l'apanage de toute société humaine, aussi virtuelle soit elle ! [Lire l'article de Business Week]
| |||
En Global Orgasm nos proponen que todas las parejas del mundo se dediquen a “generar” energía positiva
En Global Orgasm nos proponen que el 22 de Diciembre todas las parejas del mundo se dediquen a “generar” energía positiva, con el fin de reducir el mal rollito reinante en la Tierra actualmente (violencia, guerras, etc). Para ello todos los participantes se han de concentrar en pensar, durante y después del orgasmo, en la Paz durante esa jornada. Si millones de personas ese día nos concentramos en la paz (potenciado además por la energía positiva liberada durante el clímax sexual), podríamos llegar a modificar ese campo invisible que nos une, y que esto afectara al rumbo del Mundo (al menos mucho mas que con todas las oraciones, rezos y declaraciones de buenas intenciones que se hayan hecho hasta ahora). Los resultados serán monitorizados por el Global Consciousness Project.
¿Por qué? Porque dos flotas norteamericanas se dirigen al Golfo Pérsico con el objetivo de atacar Irán. Así que AHORA es el momento de cambiar la energía de la Tierra!
Orgasm Global suggère que le 22 décembre tous les couples du monde se consacrent à "produire" de l'énergie positive, afin de réduire le mal rollito régnant sur la Terre actuellement (violence, guerres, etc.). Pour cela tous les participants doivent se concentrer et penser, pendant et après l'orgasme, à la Paix pendant cette journée. Si ce jour-là des millions de personnes nous concentrons sur la Paix (renforcés en outre par l'énergie positive libérée pendant le climax sexuel), nous pourrions arriver à modifier ce domaine invisible qui nous unit, et ceci affecterait la direction du Monde (au moins beaucoup plus qu'avec tous les discours, prières et déclarations de bonnes intentions qui ont été faits jusqu'à présent). Les résultats seront évalués par le Consciousness Global Project.
Pourquoi ? Parce que deux flottes américaines se dirigent vers le Golfe Persique dans le but d'attaquer l'Iran. C'est donc MAINTENANT le moment de changer l'énergie de la Terre !
¿Por qué? Porque dos flotas norteamericanas se dirigen al Golfo Pérsico con el objetivo de atacar Irán. Así que AHORA es el momento de cambiar la energía de la Tierra!
Orgasm Global suggère que le 22 décembre tous les couples du monde se consacrent à "produire" de l'énergie positive, afin de réduire le mal rollito régnant sur la Terre actuellement (violence, guerres, etc.). Pour cela tous les participants doivent se concentrer et penser, pendant et après l'orgasme, à la Paix pendant cette journée. Si ce jour-là des millions de personnes nous concentrons sur la Paix (renforcés en outre par l'énergie positive libérée pendant le climax sexuel), nous pourrions arriver à modifier ce domaine invisible qui nous unit, et ceci affecterait la direction du Monde (au moins beaucoup plus qu'avec tous les discours, prières et déclarations de bonnes intentions qui ont été faits jusqu'à présent). Les résultats seront évalués par le Consciousness Global Project.
Pourquoi ? Parce que deux flottes américaines se dirigent vers le Golfe Persique dans le but d'attaquer l'Iran. C'est donc MAINTENANT le moment de changer l'énergie de la Terre !
mercredi, novembre 22, 2006
Rêves
Je fais des rêves épouvantables, en ce moment,
des rêves construits, avec un début et une chute
qui me réveillent en sursaut alors que je suis en nage.
Le dernier commence très fort :
je suis à la terrasse d'une belle maison qu'on m'a prêtée,
je lis, au soleil, au milieu des pins, en fin d'après-midi;
il fait doux et ça sent bon.
La grande route qui passe devant la demeure
est déserte. Seuls quelques moucherons s'agitent un peu
au-dessus de la balustrade en bois et viennent me taquiner
de temps à autres.
Soudain, une voiture décapotable s'arrête à ma hauteur.
Tous les moucherons foncent sur moi et me piquent les yeux;
je n'arrive donc pas à distinguer les passagers.
Je me dis : c'est mauvais signe...
En m'essuyant le visage, j'aperçois une femme blonde,
la trentaine. Elle est au volant, accompagnée de deux ou trois hommes,
me hèle et descend du véhicule.
Je la reconnais : c'est une ancienne élève d'un cours de théâtre,
croisée quelques années auparavant. Elle se dirige vers moi,
le sourire aux lèvres, suivie de ses compagnons.
Je l'accueille chaleureusement, leur propose d'entrer, de rester dîner avec nous;
M. est parti faire des courses, il ne va pas tarder.
On échange quelques mots,
elle travaille dans le show biz, prétend que les affaires vont bien.
M. arrive, dépose un canard emballé sous vide sur la table de la cuisine.
Un homme retire le plastique et découvre un morceau de foie gras, lui aussi sous plastique.
Il fait remarquer que le paquet dans son entier provient des Etats-Unis.
Plaisanteries sur la promotion du canard vendu avec le foie.
Nous sommes quatre ou cinq dans la cuisine; je débarrasse tout en faisant les présentations.
M. n'est pas très loquace et sort. Je reste seule avec la femme blonde;
nous faisons un brin de vaisselle. Elle me parle d'une fille incroyable,
Isabelle, que je dois, selon elle, rencontrer à tout prix.
Je l'écoute d'une oreille distraite.
Les hommes reviennent, suivis de cinq autres personnes,
dont cette "star", brune et insipide qui s'approche de M.
et lui susurre à l'oreille qu'elle s'appelle Isabelle,
ce à quoi M. répond sur un ton fort ironique
que son prénom est tout à fait original.
La cuisine est désormais envahie, c'est à peine si nous logeons tous.
Je regarde le canard avec tristesse car il est trop petit pour dix
mais tout le monde s'est déjà servi de foie gras.
M. qui n'a encore rien touché affiche son mécontentement.
J'annonce que nous n'avons plus assez de nourriture pour dîner ensemble.
Ils s'exclament que c'est bien suffisant et continuent à dévorer
tout ce qu'ils peuvent. Je suis obligée de m'écrier que
M. et moi n'avons pas envie de pique-niquer!
Mon agacement finit par les faire fuir de la cuisine.
Ils décident alors d'inspecter la maison, elle en tête,
qui s'extasie au moindre objet, ouvre grand chaque porte,
martèle le sol de ses talons... Une drôle de vieille femme
arpente les autres pièces de son côté. J'essaie de la suivre
et de comprendre son manège mais le bouton des interrupteurs
ne fonctionne pas lorsque celle-ci se trouve à l'intérieur,
ou plutôt elle s'allument et s'éteignent aussitôt, par intermittence...
Tout le monde s'éparpille dans la maison qui semble immense
car ils se faufilent dans des dépendances où je ne suis jamais allée.
Je retrouve M. dans l'une d'elles.
La blonde, accompagnée de deux ou trois hommes,
a forcé une lourde porte en bois cloutée et commente sans interruption
la splendeur des tomettes, l'espace disponible et la hauteur des plafonds.
M et moi nous asseyons dans un couloir,
sur une rangée de strapontins soudés au mur.
Nous convenons que la maison est vaste
et luxueuse, à notre grand étonnement.
En sortant, je remarque que de l'eau coule
à travers les poutres en bois qui recouvrent un patio.
Isabelle, offensée par le peu de cas que lui a fait M.
est en train de prendre un bain au premier étage.
Elle chantonne. Ça déborde jusque sur la terrasse qui longe la salle de bains.
Je trouve la manette dissimulée dans le patio et coupe l'arrivée d'eau
puis me remets à la recherche de cette vieille harpie
qui furète dans tous les coins. Je la retrouve dans le salon,
essaie d'allumer la lumière qui s'éteint, grésille et s'éteint à nouveau.
Elle est voûtée et s'accroche à un vieux sac à mains.
Tombant sur moi au sortir de la pièce, elle s'effraie horriblement.
Elle camoufle une paire de chaussures à paillettes sous son sac
et me regarde, interdite. Ces chaussures ne m'appartiennent pas.
Elle sont à la femme qui, avec son mari, m'a gentiment prêté la maison.
Je suis glacée d'effroi et me réveille enfin.
D'où vient cette parano? De la fatigue, peut-être...
des rêves construits, avec un début et une chute
qui me réveillent en sursaut alors que je suis en nage.
Le dernier commence très fort :
je suis à la terrasse d'une belle maison qu'on m'a prêtée,
je lis, au soleil, au milieu des pins, en fin d'après-midi;
il fait doux et ça sent bon.
La grande route qui passe devant la demeure
est déserte. Seuls quelques moucherons s'agitent un peu
au-dessus de la balustrade en bois et viennent me taquiner
de temps à autres.
Soudain, une voiture décapotable s'arrête à ma hauteur.
Tous les moucherons foncent sur moi et me piquent les yeux;
je n'arrive donc pas à distinguer les passagers.
Je me dis : c'est mauvais signe...
En m'essuyant le visage, j'aperçois une femme blonde,
la trentaine. Elle est au volant, accompagnée de deux ou trois hommes,
me hèle et descend du véhicule.
Je la reconnais : c'est une ancienne élève d'un cours de théâtre,
croisée quelques années auparavant. Elle se dirige vers moi,
le sourire aux lèvres, suivie de ses compagnons.
Je l'accueille chaleureusement, leur propose d'entrer, de rester dîner avec nous;
M. est parti faire des courses, il ne va pas tarder.
On échange quelques mots,
elle travaille dans le show biz, prétend que les affaires vont bien.
M. arrive, dépose un canard emballé sous vide sur la table de la cuisine.
Un homme retire le plastique et découvre un morceau de foie gras, lui aussi sous plastique.
Il fait remarquer que le paquet dans son entier provient des Etats-Unis.
Plaisanteries sur la promotion du canard vendu avec le foie.
Nous sommes quatre ou cinq dans la cuisine; je débarrasse tout en faisant les présentations.
M. n'est pas très loquace et sort. Je reste seule avec la femme blonde;
nous faisons un brin de vaisselle. Elle me parle d'une fille incroyable,
Isabelle, que je dois, selon elle, rencontrer à tout prix.
Je l'écoute d'une oreille distraite.
Les hommes reviennent, suivis de cinq autres personnes,
dont cette "star", brune et insipide qui s'approche de M.
et lui susurre à l'oreille qu'elle s'appelle Isabelle,
ce à quoi M. répond sur un ton fort ironique
que son prénom est tout à fait original.
La cuisine est désormais envahie, c'est à peine si nous logeons tous.
Je regarde le canard avec tristesse car il est trop petit pour dix
mais tout le monde s'est déjà servi de foie gras.
M. qui n'a encore rien touché affiche son mécontentement.
J'annonce que nous n'avons plus assez de nourriture pour dîner ensemble.
Ils s'exclament que c'est bien suffisant et continuent à dévorer
tout ce qu'ils peuvent. Je suis obligée de m'écrier que
M. et moi n'avons pas envie de pique-niquer!
Mon agacement finit par les faire fuir de la cuisine.
Ils décident alors d'inspecter la maison, elle en tête,
qui s'extasie au moindre objet, ouvre grand chaque porte,
martèle le sol de ses talons... Une drôle de vieille femme
arpente les autres pièces de son côté. J'essaie de la suivre
et de comprendre son manège mais le bouton des interrupteurs
ne fonctionne pas lorsque celle-ci se trouve à l'intérieur,
ou plutôt elle s'allument et s'éteignent aussitôt, par intermittence...
Tout le monde s'éparpille dans la maison qui semble immense
car ils se faufilent dans des dépendances où je ne suis jamais allée.
Je retrouve M. dans l'une d'elles.
La blonde, accompagnée de deux ou trois hommes,
a forcé une lourde porte en bois cloutée et commente sans interruption
la splendeur des tomettes, l'espace disponible et la hauteur des plafonds.
M et moi nous asseyons dans un couloir,
sur une rangée de strapontins soudés au mur.
Nous convenons que la maison est vaste
et luxueuse, à notre grand étonnement.
En sortant, je remarque que de l'eau coule
à travers les poutres en bois qui recouvrent un patio.
Isabelle, offensée par le peu de cas que lui a fait M.
est en train de prendre un bain au premier étage.
Elle chantonne. Ça déborde jusque sur la terrasse qui longe la salle de bains.
Je trouve la manette dissimulée dans le patio et coupe l'arrivée d'eau
puis me remets à la recherche de cette vieille harpie
qui furète dans tous les coins. Je la retrouve dans le salon,
essaie d'allumer la lumière qui s'éteint, grésille et s'éteint à nouveau.
Elle est voûtée et s'accroche à un vieux sac à mains.
Tombant sur moi au sortir de la pièce, elle s'effraie horriblement.
Elle camoufle une paire de chaussures à paillettes sous son sac
et me regarde, interdite. Ces chaussures ne m'appartiennent pas.
Elle sont à la femme qui, avec son mari, m'a gentiment prêté la maison.
Je suis glacée d'effroi et me réveille enfin.
D'où vient cette parano? De la fatigue, peut-être...
mardi, novembre 21, 2006
Harmonie
Ce qui compte, c'est d'être d'accord,
un peu avant, un peu après,
et on est toujours d'accord,
y compris dans la rupture.
Ferait mieux de faire un film,
tiens, au lieu de se fatiguer
à se fatiguer...
un peu avant, un peu après,
et on est toujours d'accord,
y compris dans la rupture.
Ferait mieux de faire un film,
tiens, au lieu de se fatiguer
à se fatiguer...
Qu'on se le dise
En moyenne, je mets de six à huit mois
pour comprendre les commentaires
qu'on me laisse,
alors les posts, ça peut mettre des années...
et je ne parle pas des mails...
pour comprendre les commentaires
qu'on me laisse,
alors les posts, ça peut mettre des années...
et je ne parle pas des mails...
dimanche, novembre 19, 2006
Ideas claras
Ça commence
J'en profite
Je lis
Je reçois
Je pense
J'en profite
Je lis
Je reçois
Je pense
Y esto
Guillermito
Paris Match
Des années
Il paraît
Paris Match
Des années
Il paraît
Antithèse
Al escribir
Nadie se entera
Al escribir en francés, nadie se entera.
Eso me dijo mi amigo Carlos que me empuja
por lo tanto a escribir esta nota en español
ya que quiero enseñar parte de una obra,
llamado Blogromance
escrita en castellano y presentada este año
en el Antic Teatre de Barcelona con actores
(voces, mejor dicho) españolas.
Todavía me quedo sin saber cómo se puede
subir a un blog el documento lleno de fotos
y algunas animaciones montado en Flash.
Sé que existe la posibilidad de filmarlo
gracias a Guillem (pero dudo un poco de la calidad
del resultado). También es posible hacerlo
abriendo una página web usando dreamweaver
y ftp pero de momento no quiero página web.
Así que, el trabajo se limita a una banda sonora
un pelín cortada...
Pero ya está dicho, ¡y en lengua cristiana!
Así que si a alguien le interesa, para festival
o lo que sea, estoy aquí (y allá).
Eso me dijo mi amigo Carlos que me empuja
por lo tanto a escribir esta nota en español
ya que quiero enseñar parte de una obra,
llamado Blogromance
escrita en castellano y presentada este año
en el Antic Teatre de Barcelona con actores
(voces, mejor dicho) españolas.
Todavía me quedo sin saber cómo se puede
subir a un blog el documento lleno de fotos
y algunas animaciones montado en Flash.
Sé que existe la posibilidad de filmarlo
gracias a Guillem (pero dudo un poco de la calidad
del resultado). También es posible hacerlo
abriendo una página web usando dreamweaver
y ftp pero de momento no quiero página web.
Así que, el trabajo se limita a una banda sonora
un pelín cortada...
Pero ya está dicho, ¡y en lengua cristiana!
Así que si a alguien le interesa, para festival
o lo que sea, estoy aquí (y allá).
samedi, novembre 18, 2006
La roue tourne
Des années d'absence, de silence pour certains...
je les retrouve sur le pied de guerre.
Oriol Bordas, renaissant de ses cendres au Palau de la Música,
José Angel Alcalde, traducteur de
Los Formalistas rusos y el cine : la poética del filme
de François Albèra (Barcelona : Paidós, 1998) enfin fiché sur la toile,
Daniel dont le premier film semble être sorti cet été,
et qui se lance dans la critique, sur un blog...
(où l'on ne peut pas laisser de message...
voyons... est-ce bien lui...?)
Les années passent...
Zinedine continue à organiser des raids en ULM,
Sophie tourne avec Deneuve
Monica s'apprête à affronter les Dents de la mer,
Toni s'envole préparer son prochain spectacle à Londres
P.V se bat en ligne pour sa profession,
José Luis est sur le montage, tout comme Rohmer,
Nicolas s'attaque à Kafka,
Dom, à "la machine", à Copi, aux bouffons...
Quel réconfort...
Une note optimiste, d'autant que cet écran,
tout à l'heure, va laisser place à de vrais visages,
de vraies odeurs et au regard qui ne trompe pas.
Fiesta entre gens en chair et en os. Ouf...!
Dommage que Manuel M. soit en Andalousie,
sa réponse aux attaques subies par les profs est une leçon à part entière.
On ne blablatte pas en Espagne, on va droit au but.
Mais faut-il rappeler que ce pays en sait long sur l'Histoire,
la sienne est une véritable épopée, digne des plus grands romans d'aventures
(lire l'ouvrage de Joseph Pérez sur la question).
Alors je repense à cette remarque,
si profondément idiote :
(on parlait de tabac mais on aurait pu évoquer autre chose)
- Tu vois, lui disais-je, ici, la loi a laissé les petits troquets décider,
du coup, certains commerçants admettent les fumeurs, d'autres non.
- Ah mais c'est n'importe quoi! Si la loi est votée,
elle est la même pour tous; tout le monde doit l'appliquer!
- Oui... C'est d'ailleurs pour ça que tu habites en France,
et moi en Espagne...
Amparanoia - Rebeldía con alegría - "Somos viento"
je les retrouve sur le pied de guerre.
Oriol Bordas, renaissant de ses cendres au Palau de la Música,
José Angel Alcalde, traducteur de
Los Formalistas rusos y el cine : la poética del filme
de François Albèra (Barcelona : Paidós, 1998) enfin fiché sur la toile,
Daniel dont le premier film semble être sorti cet été,
et qui se lance dans la critique, sur un blog...
(où l'on ne peut pas laisser de message...
voyons... est-ce bien lui...?)
Les années passent...
Zinedine continue à organiser des raids en ULM,
Sophie tourne avec Deneuve
Monica s'apprête à affronter les Dents de la mer,
Toni s'envole préparer son prochain spectacle à Londres
P.V se bat en ligne pour sa profession,
José Luis est sur le montage, tout comme Rohmer,
Nicolas s'attaque à Kafka,
Dom, à "la machine", à Copi, aux bouffons...
Quel réconfort...
Une note optimiste, d'autant que cet écran,
tout à l'heure, va laisser place à de vrais visages,
de vraies odeurs et au regard qui ne trompe pas.
Fiesta entre gens en chair et en os. Ouf...!
Dommage que Manuel M. soit en Andalousie,
sa réponse aux attaques subies par les profs est une leçon à part entière.
On ne blablatte pas en Espagne, on va droit au but.
Mais faut-il rappeler que ce pays en sait long sur l'Histoire,
la sienne est une véritable épopée, digne des plus grands romans d'aventures
(lire l'ouvrage de Joseph Pérez sur la question).
Alors je repense à cette remarque,
si profondément idiote :
(on parlait de tabac mais on aurait pu évoquer autre chose)
- Tu vois, lui disais-je, ici, la loi a laissé les petits troquets décider,
du coup, certains commerçants admettent les fumeurs, d'autres non.
- Ah mais c'est n'importe quoi! Si la loi est votée,
elle est la même pour tous; tout le monde doit l'appliquer!
- Oui... C'est d'ailleurs pour ça que tu habites en France,
et moi en Espagne...
Amparanoia - Rebeldía con alegría - "Somos viento"
vendredi, novembre 17, 2006
Gros plan sur la France
Paris Match
serait le magazine d'actualités le plus vendu en France (600 000 exemplaires chaque semaine environ) ...
Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça?
serait le magazine d'actualités le plus vendu en France (600 000 exemplaires chaque semaine environ) ...
Mais qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça?
jeudi, novembre 16, 2006
mercredi, novembre 15, 2006
¡Y esto para Fortknox!
Carlos Atanes acaba de rodar su segundo largo metraje y hoy sale a la venta su primero en dvd.
O sea que : ¡Enhorabuena!
mardi, novembre 14, 2006
A l'écoute
lundi, novembre 13, 2006
Lecture
Je lis, ou plutôt je dévore
ce roman de Yasmina Khadra.
Au diable le style, si l'écriture est au service
de la pensée.
ce roman de Yasmina Khadra.
Au diable le style, si l'écriture est au service
de la pensée.
dimanche, novembre 12, 2006
La Chine et ses multiples facettes
J'en profite pour visionner toutes les petites vidéos
de Christophe Atabekian, sur la Chine...
Deux remarques :
1) Il faut bien reconnaître que DailyMotion transmet plus vite...
2) Christophe Atabekian, c'est le Jean Rouch de notre génération.
(Heu... peut-on, est-il possible de recevoir cette sentence comme une comparaison insultante?)
de Christophe Atabekian, sur la Chine...
Deux remarques :
1) Il faut bien reconnaître que DailyMotion transmet plus vite...
2) Christophe Atabekian, c'est le Jean Rouch de notre génération.
(Heu... peut-on, est-il possible de recevoir cette sentence comme une comparaison insultante?)
mercredi, novembre 08, 2006
mardi, novembre 07, 2006
Octubre
Il fut un temps
Soudain
Le paysage
Magnifique interview
Je lis
Il y a longtemps
En ce moment
Elle
Ça me fait penser
On n'en avait pas
Et en plus
Si j'ai bien compris
Pourtant,
Et si on organisait
Proposition 2
Entendu
Objets
Ce serait
Ryan Adams
Johnny Cash
Donc
Fragment final
cette façon
Contre une poignée
- On ira
Soudain
Le paysage
Magnifique interview
Je lis
Il y a longtemps
En ce moment
Elle
Ça me fait penser
On n'en avait pas
Et en plus
Si j'ai bien compris
Pourtant,
Et si on organisait
Proposition 2
Entendu
Objets
Ce serait
Ryan Adams
Johnny Cash
Donc
Fragment final
cette façon
Contre une poignée
- On ira
Mémoire visuelle
- On ira donc là-bas, retrouver les autres, tous les autres.
- Comment ça s'écrit?
- S.a.u.z.é-V.a.u.s.s.a.i.s, tu me le demandes à chaque fois.
- Cette fois, on ne va pas rentrer... on est trop nombreux.
- Comment ça s'écrit?
- S.a.u.z.é-V.a.u.s.s.a.i.s, tu me le demandes à chaque fois.
- Cette fois, on ne va pas rentrer... on est trop nombreux.
lundi, novembre 06, 2006
Voilà
cette façon de parler, de parler, de commenter plus qu'il n'en faut, de broder presque, C.de Zohiloff
mercredi, novembre 01, 2006
mardi, octobre 31, 2006
Insensé!
Donc, on me vient en aide (merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci...)
Donc, on peut se passer de FileZilla, de FTP programme et/ou serveur, pleins de routes inconnues anglo-américaines, d'adresses mystérieuses, de host, d'hébergeurs, d'aéroports et j'en passe... parce que les Américains ont inventé Bolt, qui ne demande rien à l'utilisateur/trice, aucune connaissance en informatique, juste savoir copier et coller.
Mais! Il faut tout de même savoir une chose - de première importance pour le novice - quand on entre la balise "embed" dans la page html et que Blogspot annonce : erreur! on doit cocher une case pour dire que l'erreur, on ne veut pas le savoir, qu'ils ont qu'à se débrouiller avec, la réparer eux-même, tiens, puisqu'ils y sont. Et ça marche...!
Je ne comprendrai jamais rien à l'informatique. Jamais.
Donc, on peut se passer de FileZilla, de FTP programme et/ou serveur, pleins de routes inconnues anglo-américaines, d'adresses mystérieuses, de host, d'hébergeurs, d'aéroports et j'en passe... parce que les Américains ont inventé Bolt, qui ne demande rien à l'utilisateur/trice, aucune connaissance en informatique, juste savoir copier et coller.
Mais! Il faut tout de même savoir une chose - de première importance pour le novice - quand on entre la balise "embed" dans la page html et que Blogspot annonce : erreur! on doit cocher une case pour dire que l'erreur, on ne veut pas le savoir, qu'ils ont qu'à se débrouiller avec, la réparer eux-même, tiens, puisqu'ils y sont. Et ça marche...!
Je ne comprendrai jamais rien à l'informatique. Jamais.
Aéroport
Ce serait, par exemple
http://www.archive-host.com/
(?)
(Personnages silencieux mais actifs, capables de conseiller des sites ou des blogs utiles et bien faits comme Astuce qui s'appelle en réalité 3 couleurs.blogspot.com)
http://www.archive-host.com/
(?)
(Personnages silencieux mais actifs, capables de conseiller des sites ou des blogs utiles et bien faits comme Astuce qui s'appelle en réalité 3 couleurs.blogspot.com)
Scène A
Objets en présence :
Une machine (qui n'en fait qu'à sa tête), une petite vidéo en quick time, quelques notes de musique recyclées, réadaptées, un blog, un univers exponentiel de virtualité dans lequel les objets sont censés se mouvoir en toute liberté, un serveur ftp, un programme ftp, un delicio.us et un Tag défectueux, des boutons, un haut parleur, une porte fermée chez YourTube... et une tasse de café.
Personnages en absence :
Trois individus silencieux et très occupés, mais qui savent.
En présence :
Doit se renseigner mais n'a pas le temps...
Fragments de conseils :
"Trouver un ftp gratuit" (sans plus de précision)
Trouvé mais NO HOME DIR, IMPOSSIBLE DE SE CONNECTER
"Installer le lecteur mp3 dans la page codée du blog"
Fait mais sans ftp, donc inutile. Avec FTP serveur ou programme? Et mettre le code source du logiciel, où?
"Enregistrer la vidéo sur YourTube et la mettre en lien après"
Pas de mail de confirmation, donc pas de YourTube.
Se sentir comme l'écureuil de Ice Age, courant après une noisette... depuis des années...
Croire que la noisette est à portée de main avec un peu de jugeotte et des indices livrés de-ci, de-là et se tromper.
La vidéo est là, inerte. Elle doit trouver un chemin pour arriver jusqu'ici. Pour ça, elle a besoin d'un aéroport et de monter dans un avion ftp. (Où est l'aéroport sans page Web?) Ensuite, le blog doit aménager une piste d'atterrissage, capable de recevoir l'avion ftp mais il a besoin de connaître le nom de l'aéroport et celui de la ligne de vol (c'est ça?).
Un peu comme dans le théâtre, finalement, ce n'est pas le résultat qui compte (manger la noisette) mais le chemin suivi pour y parvenir. Est-ce dans le film de Kurosawa L'Aigle de la Taiga où, pour ne pas se perdre davantage, ne pas s'éloigner, ils marchent en tournant en rond, au milieu d'une tempête?
Une machine (qui n'en fait qu'à sa tête), une petite vidéo en quick time, quelques notes de musique recyclées, réadaptées, un blog, un univers exponentiel de virtualité dans lequel les objets sont censés se mouvoir en toute liberté, un serveur ftp, un programme ftp, un delicio.us et un Tag défectueux, des boutons, un haut parleur, une porte fermée chez YourTube... et une tasse de café.
Personnages en absence :
Trois individus silencieux et très occupés, mais qui savent.
En présence :
Doit se renseigner mais n'a pas le temps...
Fragments de conseils :
"Trouver un ftp gratuit" (sans plus de précision)
Trouvé mais NO HOME DIR, IMPOSSIBLE DE SE CONNECTER
"Installer le lecteur mp3 dans la page codée du blog"
Fait mais sans ftp, donc inutile. Avec FTP serveur ou programme? Et mettre le code source du logiciel, où?
"Enregistrer la vidéo sur YourTube et la mettre en lien après"
Pas de mail de confirmation, donc pas de YourTube.
Se sentir comme l'écureuil de Ice Age, courant après une noisette... depuis des années...
Croire que la noisette est à portée de main avec un peu de jugeotte et des indices livrés de-ci, de-là et se tromper.
La vidéo est là, inerte. Elle doit trouver un chemin pour arriver jusqu'ici. Pour ça, elle a besoin d'un aéroport et de monter dans un avion ftp. (Où est l'aéroport sans page Web?) Ensuite, le blog doit aménager une piste d'atterrissage, capable de recevoir l'avion ftp mais il a besoin de connaître le nom de l'aéroport et celui de la ligne de vol (c'est ça?).
Un peu comme dans le théâtre, finalement, ce n'est pas le résultat qui compte (manger la noisette) mais le chemin suivi pour y parvenir. Est-ce dans le film de Kurosawa L'Aigle de la Taiga où, pour ne pas se perdre davantage, ne pas s'éloigner, ils marchent en tournant en rond, au milieu d'une tempête?
lundi, octobre 30, 2006
Proposition 1
Et si on organisait une grande campagne de reconstruction
avec les habitants des banlieues (encadrés par des professionnels
architectes, chefs de chantiers, maçons, charpentiers, plâtriers,
électriciens, décorateurs, enfin tous les métiers - et il y en a!)
pour construire des quartiers de haut standing à la place,
avec, au milieu, toutes les X résidences, mais ni au centre,
ni à la périphérie, d'autres immeubles,
disséminés dans la banlieue devenue "chic",
des édifices plus populaires mais de bonne qualité, pour reloger les gens,
"salariés formés" donc intégrés, habitant au même endroit
mais dans une ville artificielle, créée de toute pièce, où la bourgeoisie
(les bobos, par exemple, ravis de trouver un logement confortable
à deux pas de Paris) et le nouveau smicard pourront cohabiter et profiter
des avantages de cette cohabitation : les boutiques en tout genre,
cinéma, théâtre, salle de sport et de concert, bibliothèques,
mairies de quartier face aux épiceries pleines
de délicieuses feuilles de vigne, d'humus et d'amandes,
des quincailleries trouve-tout, des pâtisseries sentant bon
le miel et la pistache, des restaux sénégalais, turcs, paquistanais,
à côté des brasseries fleurant le steak tartare et les magrets de canard,
et aussi des supermarché bio, des crèches, des ateliers d'artistes... Que sais-je?
Ce mélange magnifique de cultures et de saveurs qui, dans d'autres pays,
ne pose pas vraiment de problème... Mais interdire les grandes surfaces
et les Mac Do.
Bien sûr, dans cette ville imaginaire, il faudrait aussi une église,
une mosquée, une synagogue, voire un temple bouddhiste et/ou protestant,
des écoles où l'on puisse apprendre l'arabe en deuxième langue...
et un lycée professionnel où les bâtisseurs (et bâtisseuses) de la cité,
désormais imbattables sur le sujet, enseigneraient leurs savoirs
à des adolescents éjectés du système traditionnel.
Dans cette ville, on aménagerait des parcs et on interdirait les voitures :
des bus, des tramways, des taxis, des camions de livraison et des vélos
(au besoin électriques).
À quoi pensent les architectes? Et pourquoi la tendance est-elle plutôt
à l'élimination des îlots commerciaux dans les banlieues de classe moyenne?
Si c'est à cause de la spéculation, parce que c'est plus rentable de dresser une tour
de 10 appart. que de laisser la pharmacie, le vendeur de fruits et légumes,
et le troquet des alcooliques là où ils sont,
qu'est-ce qu'on attend pour reconstruire autour de Paris,
là où de toute façon, plus personne ne peut habiter?
Reconstruire autour de Paris pour et avec les gens qui ont besoin de bosser
et d'être formés.
avec les habitants des banlieues (encadrés par des professionnels
architectes, chefs de chantiers, maçons, charpentiers, plâtriers,
électriciens, décorateurs, enfin tous les métiers - et il y en a!)
pour construire des quartiers de haut standing à la place,
avec, au milieu, toutes les X résidences, mais ni au centre,
ni à la périphérie, d'autres immeubles,
disséminés dans la banlieue devenue "chic",
des édifices plus populaires mais de bonne qualité, pour reloger les gens,
"salariés formés" donc intégrés, habitant au même endroit
mais dans une ville artificielle, créée de toute pièce, où la bourgeoisie
(les bobos, par exemple, ravis de trouver un logement confortable
à deux pas de Paris) et le nouveau smicard pourront cohabiter et profiter
des avantages de cette cohabitation : les boutiques en tout genre,
cinéma, théâtre, salle de sport et de concert, bibliothèques,
mairies de quartier face aux épiceries pleines
de délicieuses feuilles de vigne, d'humus et d'amandes,
des quincailleries trouve-tout, des pâtisseries sentant bon
le miel et la pistache, des restaux sénégalais, turcs, paquistanais,
à côté des brasseries fleurant le steak tartare et les magrets de canard,
et aussi des supermarché bio, des crèches, des ateliers d'artistes... Que sais-je?
Ce mélange magnifique de cultures et de saveurs qui, dans d'autres pays,
ne pose pas vraiment de problème... Mais interdire les grandes surfaces
et les Mac Do.
Bien sûr, dans cette ville imaginaire, il faudrait aussi une église,
une mosquée, une synagogue, voire un temple bouddhiste et/ou protestant,
des écoles où l'on puisse apprendre l'arabe en deuxième langue...
et un lycée professionnel où les bâtisseurs (et bâtisseuses) de la cité,
désormais imbattables sur le sujet, enseigneraient leurs savoirs
à des adolescents éjectés du système traditionnel.
Dans cette ville, on aménagerait des parcs et on interdirait les voitures :
des bus, des tramways, des taxis, des camions de livraison et des vélos
(au besoin électriques).
À quoi pensent les architectes? Et pourquoi la tendance est-elle plutôt
à l'élimination des îlots commerciaux dans les banlieues de classe moyenne?
Si c'est à cause de la spéculation, parce que c'est plus rentable de dresser une tour
de 10 appart. que de laisser la pharmacie, le vendeur de fruits et légumes,
et le troquet des alcooliques là où ils sont,
qu'est-ce qu'on attend pour reconstruire autour de Paris,
là où de toute façon, plus personne ne peut habiter?
Reconstruire autour de Paris pour et avec les gens qui ont besoin de bosser
et d'être formés.
mardi, octobre 24, 2006
Fatigue
Pourtant, non, il n'est pas tard...
mais je suis épuisée...
Pourtant, non, il ne fait pas froid,
les gens se baladent en chemisette
et rien ne laisse présager l'hiver...
mais je vais aller me coucher,
et ce malgré le magnésium...
mais je suis épuisée...
Pourtant, non, il ne fait pas froid,
les gens se baladent en chemisette
et rien ne laisse présager l'hiver...
mais je vais aller me coucher,
et ce malgré le magnésium...
dimanche, octobre 22, 2006
Mon oncle d'Amérique
Si j'ai bien compris, ce Laborit prétend que nous sommes dotés de trois cerveaux:
Le cerveau reptilien qui assouvit les besoins vitaux (se maintenir en vie : "alimentation et copulation", dit-il.)
Le cerveau de l'affectif ou de la mémoire (recherche de la récompense, fuite, lutte ou inhibition devant la punition...)
Le cerveau associatif qui relie librement les champs en question. On pourrait peut-être dire que le troisième cerveau est à l'origine des phénomènes d'interprétation. J'aime bien cette idée aussi : nous sommes conditionnés à vie par notre environnement entre 0 et 3 ans puis, en fin de compte, l'influence extérieure (à travers le langage notamment) est telle que nous ne sommes que les autres; que, lorsque nous disparaissons, ce sont les autres qui disparaissent.
Gruault se demande ce que serait ce film s'il était adapté à notre société actuelle (non pas à celle des années 70). Moi aussi, je me le demande...
Le cerveau reptilien qui assouvit les besoins vitaux (se maintenir en vie : "alimentation et copulation", dit-il.)
Le cerveau de l'affectif ou de la mémoire (recherche de la récompense, fuite, lutte ou inhibition devant la punition...)
Le cerveau associatif qui relie librement les champs en question. On pourrait peut-être dire que le troisième cerveau est à l'origine des phénomènes d'interprétation. J'aime bien cette idée aussi : nous sommes conditionnés à vie par notre environnement entre 0 et 3 ans puis, en fin de compte, l'influence extérieure (à travers le langage notamment) est telle que nous ne sommes que les autres; que, lorsque nous disparaissons, ce sont les autres qui disparaissent.
Gruault se demande ce que serait ce film s'il était adapté à notre société actuelle (non pas à celle des années 70). Moi aussi, je me le demande...
samedi, octobre 21, 2006
vendredi, octobre 20, 2006
Bowling for Colombine, version Karl Zéro
On n'en avait pas encore beaucoup entendu parler de ce film de Karl Zéro qui est pourtant sorti en salle en mai 2006; et pour cause, il vient juste d'être diffusé dans mon coin...
Je ne suis pas d'accord avec Fluctuat :
Son plaidoyer pro-européen de 2005 comparé à sa diatribe sur les dangers provoqués par l’entrée de l’Espagne dans la CEE en 1976 montre assez la versatilité politique d’un opportuniste dénué de conviction.
(Comment peut-on comparer 1976 et 2005?!!! En Espagne!)
Sinon pour le reste, oui, il y a du Moore mais ce sont surtout les personnages et les mentalités qui changent... Je suis agréablement surprise, je croyais que ce film était "interdit" en France, c'est-à-dire, car on n'interdit plus rien : non diffusé mais non, il est sorti en mai.
Ce qui est vraiment frappant, c'est l'évolution de la société française depuis les années 70... ça se voit dans les "meeting", dans la rue. Ce qui est alarmant, c'est ce petit rappel de la croissance du chômage depuis 30 ans.
Sinon, pour le reste... ce n'est pas de l'ordre de l'éloge mais presque...
Je ne suis pas d'accord avec Fluctuat :
Son plaidoyer pro-européen de 2005 comparé à sa diatribe sur les dangers provoqués par l’entrée de l’Espagne dans la CEE en 1976 montre assez la versatilité politique d’un opportuniste dénué de conviction.
(Comment peut-on comparer 1976 et 2005?!!! En Espagne!)
Sinon pour le reste, oui, il y a du Moore mais ce sont surtout les personnages et les mentalités qui changent... Je suis agréablement surprise, je croyais que ce film était "interdit" en France, c'est-à-dire, car on n'interdit plus rien : non diffusé mais non, il est sorti en mai.
Ce qui est vraiment frappant, c'est l'évolution de la société française depuis les années 70... ça se voit dans les "meeting", dans la rue. Ce qui est alarmant, c'est ce petit rappel de la croissance du chômage depuis 30 ans.
Sinon, pour le reste... ce n'est pas de l'ordre de l'éloge mais presque...
Audio Book
Ça me fait penser que j'aimerais bien trouver un bon livre,
genre Essai * , vendu avec un disque d'accompagnement,
choisi par l'auteur, pour des motifs strictement personnels.
Une musique qui colle au texte de telle sorte qu'on puisse frôler,
de temps à autre, une symbiose, une fusion émotionnelle.
* J'ai toujours vu ce mot en italique alors je reproduis...
genre Essai * , vendu avec un disque d'accompagnement,
choisi par l'auteur, pour des motifs strictement personnels.
Une musique qui colle au texte de telle sorte qu'on puisse frôler,
de temps à autre, une symbiose, une fusion émotionnelle.
* J'ai toujours vu ce mot en italique alors je reproduis...
jeudi, octobre 19, 2006
Sens de la répartie
Elle a dit : "Quand on est amoureux, on perd le contrôle alors il faut se maîtriser..."
Elle a ajouté : "Moi, par exemple, je suis amoureuse et..."
Que dire ?
J'ai enchaîné : "Moi aussi, je suis amoureuse et cela ne se voit pas...!"
Il a rétorqué : "Si, ça se voit parce que tu arrives en retard le matin!"
Elles ont souri.
Elle a ajouté : "Moi, par exemple, je suis amoureuse et..."
Que dire ?
J'ai enchaîné : "Moi aussi, je suis amoureuse et cela ne se voit pas...!"
Il a rétorqué : "Si, ça se voit parce que tu arrives en retard le matin!"
Elles ont souri.
mardi, octobre 17, 2006
Les associations
En ce moment, je m'intéresse de plus près
aux associations, d'idées en particulier.
Des associations sur les blogs : le savant mélange
entre écriture et musique,
comme chez KMS aujourd'hui,
entre critique de film et photos,
comme chez Zohiloff parfois,
aux associations d'idées
qui permettent de décupler les pouvoirs de la persuasion,
de l'émotion, de la réflexion...
Sur un plan plus architectural
ou commercial,
il existe des associations singulières,
un coiffeur-restaurant (à Paris)
un cybercafé - lavomatic (à Barcelone)
des postes-pharmacies (au Canada)...
On gagne du temps?
Dans les deux premiers cas, c'est clair.
Mais dans le troisième?
Associations dans la gastronomie,
(la morue se marie fort bien aux épinards),
dans les habitudes :
je tape d'abord sur cette touche puis
sur celle-là,
au réveil, je prends d'abord mon café
puis une douche et non pas le contraire.
On parle toujours d'habitudes,
bonnes ou mauvaises
mais je n'avais pas songé
aux associations qui font que, par exemple,
lorsque je suis sans un sou,
je dépense plus, c'est-à-dire,
je m'endette plus que si j'en avais
ou que je suis accroc au bouillon de jambon
automatiquement associé à une poignée de tapioca.
Associer les savoirs, les connaissances,
essayer d'y mettre un peu d'ordre
tout en édifiant des ponts entre les choses...
C'est une belle occupation
qui requiert un certain temps aussi.
aux associations, d'idées en particulier.
Des associations sur les blogs : le savant mélange
entre écriture et musique,
comme chez KMS aujourd'hui,
entre critique de film et photos,
comme chez Zohiloff parfois,
aux associations d'idées
qui permettent de décupler les pouvoirs de la persuasion,
de l'émotion, de la réflexion...
Sur un plan plus architectural
ou commercial,
il existe des associations singulières,
un coiffeur-restaurant (à Paris)
un cybercafé - lavomatic (à Barcelone)
des postes-pharmacies (au Canada)...
On gagne du temps?
Dans les deux premiers cas, c'est clair.
Mais dans le troisième?
Associations dans la gastronomie,
(la morue se marie fort bien aux épinards),
dans les habitudes :
je tape d'abord sur cette touche puis
sur celle-là,
au réveil, je prends d'abord mon café
puis une douche et non pas le contraire.
On parle toujours d'habitudes,
bonnes ou mauvaises
mais je n'avais pas songé
aux associations qui font que, par exemple,
lorsque je suis sans un sou,
je dépense plus, c'est-à-dire,
je m'endette plus que si j'en avais
ou que je suis accroc au bouillon de jambon
automatiquement associé à une poignée de tapioca.
Associer les savoirs, les connaissances,
essayer d'y mettre un peu d'ordre
tout en édifiant des ponts entre les choses...
C'est une belle occupation
qui requiert un certain temps aussi.
vendredi, octobre 06, 2006
Découverte
Il y a longtemps que l'écran de mon pc
me fait mal aux yeux et je découvre
qu'en mettant mes lunettes de soleil,
ça va beaucoup mieux pour lire.
me fait mal aux yeux et je découvre
qu'en mettant mes lunettes de soleil,
ça va beaucoup mieux pour lire.
samedi, septembre 30, 2006
Inquiétant
Je lis les 2 000 commentaires laissés chez Assouline
à propos de la publication de ce prof de philo...
Je ne lis pas l'article dudit prof - pas besoin après avoir ingéré
la somme de remarques concernant ses écrits - là-dessus,
tout le monde semble d'accord : des propos maladroits,
racistes, de mauvaise qualité...etc.
mais le fond du débat semble être aussi lumineux
que celui de la campagne présidentielle,
à savoir :
puisque les intégristes sont tous atrophiés du cerveau,
là, tout le monde est d'accord,
doit-on ou non amalgamer l'intégriste et le croyant.
On dirait que c'est le sujet du débat,
que ça ne va pas au-delà. Qu'à l'heure actuelle,
en France, on se demande seulement
s'il faut condamner tous les musulmans
ou aucun. Et qu'une fois résolue cette question,
on n'en posera plus aucune.
Mais dans quels buts? Que devrait-il se passer
si l'une ou l'autre opinion était communément adoptée?
Pourquoi ce débat?
à propos de la publication de ce prof de philo...
Je ne lis pas l'article dudit prof - pas besoin après avoir ingéré
la somme de remarques concernant ses écrits - là-dessus,
tout le monde semble d'accord : des propos maladroits,
racistes, de mauvaise qualité...etc.
mais le fond du débat semble être aussi lumineux
que celui de la campagne présidentielle,
à savoir :
puisque les intégristes sont tous atrophiés du cerveau,
là, tout le monde est d'accord,
doit-on ou non amalgamer l'intégriste et le croyant.
On dirait que c'est le sujet du débat,
que ça ne va pas au-delà. Qu'à l'heure actuelle,
en France, on se demande seulement
s'il faut condamner tous les musulmans
ou aucun. Et qu'une fois résolue cette question,
on n'en posera plus aucune.
Mais dans quels buts? Que devrait-il se passer
si l'une ou l'autre opinion était communément adoptée?
Pourquoi ce débat?
vendredi, septembre 29, 2006
© Copyright Michael Henry Wilson 1998.
Le paysage dessine le cadre cosmique où l’individu prend la mesure de lui-même. Le tall man , le titan, n’est plus qu’une silhouette minuscule dans l’immensité environnante. Rétrécissement parfois poignant, mais jamais dérisoire. Car il a beau n’être qu’un point, il se dresse au centre de la création. Pétri d’argile, mais dur comme le granit. Fragile et souverain.
jeudi, septembre 28, 2006
Brainstorming
Soudain je ne suis plus très sûre...
C'est si long à allumer un ordinateur,
attendre la connection,
ouvrir blogspot,
entrer son code,
attendre encore,
écrire enfin,
sans "u", ni "i"...
Brainstorming, je crois
qu'il appelait ça comme ça,
quand tout à coup, on se met à
sortir ses quatre vérités
à un groupe d'êtres humain...
Je ne sais pas, il faut que j'aille vérifier,
à moins qu'une âme charitable veuille bien me venir
en aide... pour la traduction de brainstorming.
Ils m'ont parlé de violence,
des gens qui perdaient la tête,
dans le pays de référence,
à savoir, bien entendu,
les Etats-Unis....
et qui se présentaient à l'école
armés, ils m'ont décrit
ceux qui prenaient plaisir à faire mal à autrui,
c'est-à-dire, cette image frappante - je m'en souviens très bien,
de Orange Mécannique mais c'est un film interdit
aux moins de 18 ans et que je n'ai vu qu'à 15 ans...
Combien d'heures passées
devant la télé ?
Les informations (de mieux en mieux,
je vois que mes confrères de la télévision
honorent la profession de journaliste...
Ils ont signé avec Disney, peut-être,
ou bien, je ne sais pas, on les a lobotomisés
quelque part? Enfin, je veux dire, c'est quoi
un journaliste aujourd'hui? Un soldat engagé dans l'armée
de l'information? On leur a expliqué un jour,
aux journalistes qu'Hitler était le premier à avoir
pigé la force de la profession, tv en particulier?)
Bref, je le répète, et je l'adresse bien haut et fort
À MES CONFRERES,
je peux vous dire qu'il va falloir vous remettre
à vos "goûters philosophiques" de l'école primaire
et essayer de vous demander sincèrement,
profondément, si vous avez l'esprit critique.
À tout hasard :
"Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas"
(C'est le titre du petit bouquin pour enfants
où se trouve une "parabole" contemporaine
de l'esprit critique. À relire, donc...)
Sinon, ils avaient mal commencé
la journée en plaquant l'un des leurs
contre un mur dans une cage d'escaliers...
Je leur ai dit qu'ils vivaient sur une autre planète,
que leur rôle était de protéger les plus faibles,
que les coups provenaient d'un manque d'intelligence,
de culture, de vocabulaire, que c'était le langage
des crétins, de ceux qui n'avaient pas les mots
pour exprimer leur pensée.
Je leur ai dit que les mots,
c'était ce qui nous différenciait des animaux,
et qu'après avoir testé leur aptitude physique,
après avoir évalué la portée de leurs coups,
et leurs conséquences...
il était temps de s'intéresser à la puissance
du langage, qu'un mot pouvait parfois
être plus tranchant que deux coups de couteau.
Et puis, il y a cette image "obsessionnelle" presque,
de la violence gratuite, de cette personne qui prend
du plaisir à faire souffrir l'autre.
Je demande, j'appelle au secours tous les athées respectables
de la terre, je dirais, je réclame de l'aide aux humanistes
car je suis pour ma part extrèmement limitée :
Je crois au Bien et au mal, comme Baudrillard,
je crois aussi aux dysfonctionnements d'ordre psychiatrique...
Mais mon interprétation du phénomène ne va pas au-delà.
Je suis donc incapable de "débattre" sur le sujet,
pour moi, jouir de la souffrance d'autrui relève du
domaine psychiatrique, dans le cas contraire,
c'est l'être humain
qui passe dans le camp honni.
Bref, si quelqu'un me lit ce soir,
apportez-moi vos lumières,
je me noie dans une obscurité totale.
C'est si long à allumer un ordinateur,
attendre la connection,
ouvrir blogspot,
entrer son code,
attendre encore,
écrire enfin,
sans "u", ni "i"...
Brainstorming, je crois
qu'il appelait ça comme ça,
quand tout à coup, on se met à
sortir ses quatre vérités
à un groupe d'êtres humain...
Je ne sais pas, il faut que j'aille vérifier,
à moins qu'une âme charitable veuille bien me venir
en aide... pour la traduction de brainstorming.
Ils m'ont parlé de violence,
des gens qui perdaient la tête,
dans le pays de référence,
à savoir, bien entendu,
les Etats-Unis....
et qui se présentaient à l'école
armés, ils m'ont décrit
ceux qui prenaient plaisir à faire mal à autrui,
c'est-à-dire, cette image frappante - je m'en souviens très bien,
de Orange Mécannique mais c'est un film interdit
aux moins de 18 ans et que je n'ai vu qu'à 15 ans...
Combien d'heures passées
devant la télé ?
Les informations (de mieux en mieux,
je vois que mes confrères de la télévision
honorent la profession de journaliste...
Ils ont signé avec Disney, peut-être,
ou bien, je ne sais pas, on les a lobotomisés
quelque part? Enfin, je veux dire, c'est quoi
un journaliste aujourd'hui? Un soldat engagé dans l'armée
de l'information? On leur a expliqué un jour,
aux journalistes qu'Hitler était le premier à avoir
pigé la force de la profession, tv en particulier?)
Bref, je le répète, et je l'adresse bien haut et fort
À MES CONFRERES,
je peux vous dire qu'il va falloir vous remettre
à vos "goûters philosophiques" de l'école primaire
et essayer de vous demander sincèrement,
profondément, si vous avez l'esprit critique.
À tout hasard :
"Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas"
(C'est le titre du petit bouquin pour enfants
où se trouve une "parabole" contemporaine
de l'esprit critique. À relire, donc...)
Sinon, ils avaient mal commencé
la journée en plaquant l'un des leurs
contre un mur dans une cage d'escaliers...
Je leur ai dit qu'ils vivaient sur une autre planète,
que leur rôle était de protéger les plus faibles,
que les coups provenaient d'un manque d'intelligence,
de culture, de vocabulaire, que c'était le langage
des crétins, de ceux qui n'avaient pas les mots
pour exprimer leur pensée.
Je leur ai dit que les mots,
c'était ce qui nous différenciait des animaux,
et qu'après avoir testé leur aptitude physique,
après avoir évalué la portée de leurs coups,
et leurs conséquences...
il était temps de s'intéresser à la puissance
du langage, qu'un mot pouvait parfois
être plus tranchant que deux coups de couteau.
Et puis, il y a cette image "obsessionnelle" presque,
de la violence gratuite, de cette personne qui prend
du plaisir à faire souffrir l'autre.
Je demande, j'appelle au secours tous les athées respectables
de la terre, je dirais, je réclame de l'aide aux humanistes
car je suis pour ma part extrèmement limitée :
Je crois au Bien et au mal, comme Baudrillard,
je crois aussi aux dysfonctionnements d'ordre psychiatrique...
Mais mon interprétation du phénomène ne va pas au-delà.
Je suis donc incapable de "débattre" sur le sujet,
pour moi, jouir de la souffrance d'autrui relève du
domaine psychiatrique, dans le cas contraire,
c'est l'être humain
qui passe dans le camp honni.
Bref, si quelqu'un me lit ce soir,
apportez-moi vos lumières,
je me noie dans une obscurité totale.
mercredi, septembre 27, 2006
Jeux
Il fut un temps où j'aimais le sablier,
aujourd'hui, ce sont plutôt les torpilles,
comme si les billes constituaient...
des problèmes (des enigmes) à détruire.
aujourd'hui, ce sont plutôt les torpilles,
comme si les billes constituaient...
des problèmes (des enigmes) à détruire.
dimanche, septembre 24, 2006
Laborieux bilan...
Sarunas Bartas
Sarunas Bartas
...etc. etc.
Au fond,
L'autre fois,
Est-ce que
Les femmes,
Mais où
Un temps INFINI
Non, je ne savais pas
Ella había perdido el arte
Mazzy Star - Tell Me Now.mp3
Un ...DIAPORAMA
Le plus dingue
Et justement
Je ne pourrai pas
KMS, please...!
Pour qu'un amour
Faut faire gaffe
"Le monde est triste"
Parce que
Le goût
Enfin levée
Ai commencé
Distraitement
Le cinéma
Je suis
La journée
Comme
A propos...
Il était beau
Où est passée
La différence
Vous allez en tuer
Parce que
Pour le simple amateur
Ah oui,
C'est simple,
Heureusement
Aujourd'hui,
Et puis
J'aurais aimé
J'espère
L'hysterical realism
La esperanza
Peut-être
Et de ces paroles
En démocratie
Ce qui est merveilleux,
Avec plus de vingt ans...
Sarunas Bartas
...etc. etc.
Au fond,
L'autre fois,
Est-ce que
Les femmes,
Mais où
Un temps INFINI
Non, je ne savais pas
Ella había perdido el arte
Mazzy Star - Tell Me Now.mp3
Un ...DIAPORAMA
Le plus dingue
Et justement
Je ne pourrai pas
KMS, please...!
Pour qu'un amour
Faut faire gaffe
"Le monde est triste"
Parce que
Le goût
Enfin levée
Ai commencé
Distraitement
Le cinéma
Je suis
La journée
Comme
A propos...
Il était beau
Où est passée
La différence
Vous allez en tuer
Parce que
Pour le simple amateur
Ah oui,
C'est simple,
Heureusement
Aujourd'hui,
Et puis
J'aurais aimé
J'espère
L'hysterical realism
La esperanza
Peut-être
Et de ces paroles
En démocratie
Ce qui est merveilleux,
Avec plus de vingt ans...
"Le Matou" de Yves Beauchemin
Avec plus de vingt ans de retard, donc,
je confrme les propos du Monde (1982) :
... Si vous aimez la fantaisie, l'humour et le mystère,
voilà un gros livre qui se lit à toute allure avec un plaisir infini...
Une vraie fête!
je confrme les propos du Monde (1982) :
... Si vous aimez la fantaisie, l'humour et le mystère,
voilà un gros livre qui se lit à toute allure avec un plaisir infini...
Une vraie fête!
jeudi, septembre 21, 2006
Veinarde
Ce qui est merveilleux,
c'est d'être inspirée.
Que ce soit pour un projet (ou simili-projet)
de multimedia (beurk, un mot plein de "i"
ou du "u", car je le repète, j'écris toujours sans "i",
ni "u" - après un accident désastreux
qui a avalé deux des cinq voyelles de mon clavier,
ce qui, je vous l'assure, fait beaucoup!!! Surtout en français!!!!
où l'on écrit 3 voyelles au lieu d'1,
et où l'on prononce (et on l'écrit),
les "é", "è", "ê", "ai", "es", "est", "er", "ez", "et", "ei"
d'autant de manières possibles...
Bref. Non, je ne porte pas mon pc à réparer.
(Sans "i" ni "u". Je me demande jusqu'à quel point
mon cerveau ne cherche pas à s'adapter à travers
le langage... (une phrase qui ne comporte aucun "u",
ni "i"!).
Jusqu'à quel point le langage est-il au service de son émetteur?
Quelles sont les stratégies que développe l'être humain pour
contrer un obstacle à l'expression de sa pensée ?
Change-t-il de voix?
Je veux dire, nous savons que le lexique, la syntaxe
se modifient en fonction de l'entourage,
ce qui sous-entend la "déformation" d'un langage
que l'on pourrait qualifier de "neutre".
Le langage est-il capable de s'adapter
également à des contraintes techniques?
D'autres - beaucoup d'autres, Perec, par exemple-
y ont songé avant moi mais j'ai toujours cru
que leur démarche - étant volontaire,
et pour la plupart, poétique - restait
un exercice de style,
une lubie consciente,
un passe-temps ludique.
Cependant je ne m'étais jamais demandée
si le cerveau comprenait ou non une fonction telle que
"Adapter un langage à une défaillance
technique : perte du "u" et du "i",
je dirais...
qui s'enclenche automatiquement,
à l'insu (beuk) de l'émetteur.
Sinon, je disais au début que rien n'était plus merveilleux
que d'être inspirée...
Et se lancer dans un projet quelconque,
sur un texte montréalais, par exemple.
Hier soir, j'ai découvert cet artiste ultra-connu,
Gad Elmaleh (bravo pour le pseudo, il faut bien le dire!)
qui m'a étonnée. Il y a du Philippe Caubère en lui.
Un allumé comme on aimerait bien en voir plus souvent.
Quelqu'un qui ne vise pas toujours juste mais qui a le mérite
de toujours proposer quelque chose.
"Vous m'aimez beaucoup pourquoi, pour le fou,
pour le soldat ou pour l'écrivain?"
c'est d'être inspirée.
Que ce soit pour un projet (ou simili-projet)
de multimedia (beurk, un mot plein de "i"
ou du "u", car je le repète, j'écris toujours sans "i",
ni "u" - après un accident désastreux
qui a avalé deux des cinq voyelles de mon clavier,
ce qui, je vous l'assure, fait beaucoup!!! Surtout en français!!!!
où l'on écrit 3 voyelles au lieu d'1,
et où l'on prononce (et on l'écrit),
les "é", "è", "ê", "ai", "es", "est", "er", "ez", "et", "ei"
d'autant de manières possibles...
Bref. Non, je ne porte pas mon pc à réparer.
(Sans "i" ni "u". Je me demande jusqu'à quel point
mon cerveau ne cherche pas à s'adapter à travers
le langage... (une phrase qui ne comporte aucun "u",
ni "i"!).
Jusqu'à quel point le langage est-il au service de son émetteur?
Quelles sont les stratégies que développe l'être humain pour
contrer un obstacle à l'expression de sa pensée ?
Change-t-il de voix?
Je veux dire, nous savons que le lexique, la syntaxe
se modifient en fonction de l'entourage,
ce qui sous-entend la "déformation" d'un langage
que l'on pourrait qualifier de "neutre".
Le langage est-il capable de s'adapter
également à des contraintes techniques?
D'autres - beaucoup d'autres, Perec, par exemple-
y ont songé avant moi mais j'ai toujours cru
que leur démarche - étant volontaire,
et pour la plupart, poétique - restait
un exercice de style,
une lubie consciente,
un passe-temps ludique.
Cependant je ne m'étais jamais demandée
si le cerveau comprenait ou non une fonction telle que
"Adapter un langage à une défaillance
technique : perte du "u" et du "i",
je dirais...
qui s'enclenche automatiquement,
à l'insu (beuk) de l'émetteur.
Sinon, je disais au début que rien n'était plus merveilleux
que d'être inspirée...
Et se lancer dans un projet quelconque,
sur un texte montréalais, par exemple.
Hier soir, j'ai découvert cet artiste ultra-connu,
Gad Elmaleh (bravo pour le pseudo, il faut bien le dire!)
qui m'a étonnée. Il y a du Philippe Caubère en lui.
Un allumé comme on aimerait bien en voir plus souvent.
Quelqu'un qui ne vise pas toujours juste mais qui a le mérite
de toujours proposer quelque chose.
"Vous m'aimez beaucoup pourquoi, pour le fou,
pour le soldat ou pour l'écrivain?"
mardi, septembre 19, 2006
dimanche, septembre 17, 2006
"Heaven, I'm in heaven..."
Et de ces paroles rejaillit l'un de mes plus beaux souvenirs,
l'arrivée à H., dans la nuit,
toi, sortant de voiture
(impossible de retenir la marque
que je t'ai demandé de me répéter
cinq fois au moins)
posant un pied sur le trottoir,
le sourire aux lèvres...
Heaven, I'm in heaven...
(La méthode brésilienne marche!)
l'arrivée à H., dans la nuit,
toi, sortant de voiture
(impossible de retenir la marque
que je t'ai demandé de me répéter
cinq fois au moins)
posant un pied sur le trottoir,
le sourire aux lèvres...
Heaven, I'm in heaven...
(La méthode brésilienne marche!)
vendredi, septembre 15, 2006
Surprenant
Peut-être est-ce une Lapalissade
mais cette Brésilienne avait raison,
quand un cd ne fonctionne pas bien,
on peut laver le cd à l'eau savonneuse
(sans le rayer)
et, ajoute-t-elle,
s'il est défaillant,
le mettre au congélateur
quelques instants
puis l'essuyer
et l'écouter de nouveau.
En fait, je n'ai suivi
que la première étape
car j'avais reçu des cd
imbibés de...
sirop d'érable (?)
Et le nettoyage à l'eau savonneuse
me permet d'en écouter un :
Holly Cole Temptation.
Alors, j'écoute
et ça me plaît bien.
(On verra pour les autres.)
mais cette Brésilienne avait raison,
quand un cd ne fonctionne pas bien,
on peut laver le cd à l'eau savonneuse
(sans le rayer)
et, ajoute-t-elle,
s'il est défaillant,
le mettre au congélateur
quelques instants
puis l'essuyer
et l'écouter de nouveau.
En fait, je n'ai suivi
que la première étape
car j'avais reçu des cd
imbibés de...
sirop d'érable (?)
Et le nettoyage à l'eau savonneuse
me permet d'en écouter un :
Holly Cole Temptation.
Alors, j'écoute
et ça me plaît bien.
(On verra pour les autres.)
mercredi, septembre 13, 2006
Aristote
La esperanza es el sueño del hombre despierto.
Aristóteles (384 AC-322 AC) Filósofo griego.
C'est vrai, ça?
L'hysterical realism ou "postmodernisme outré" :
"une narration documentée qui connaît, qui décrit un million de choses, mais qui ne sait pas envisager un seul être humain" selon M.Wood
(Trouvé chez Assouline)
"une narration documentée qui connaît, qui décrit un million de choses, mais qui ne sait pas envisager un seul être humain" selon M.Wood
(Trouvé chez Assouline)
mardi, septembre 12, 2006
En attendant
Et puis qu'est-ce qu'il fiche
Carax? Ça fait deux ans
qu'on attend son Scars!
Il est temps qu'il revienne,
là. Ça a jamais été aussi grave!
Quand on a le chic pour avoir
toujours une bonne longueur
d'avance sur ses compatriotes,
quand non seulement on fait
du cinéma comme une narration
picturale ENGAGÉE,
avec un discours dépouillé
mais lumineux...
Bref, et s'il s'exprimait un peu
publiquement.
Carax? Ça fait deux ans
qu'on attend son Scars!
Il est temps qu'il revienne,
là. Ça a jamais été aussi grave!
Quand on a le chic pour avoir
toujours une bonne longueur
d'avance sur ses compatriotes,
quand non seulement on fait
du cinéma comme une narration
picturale ENGAGÉE,
avec un discours dépouillé
mais lumineux...
Bref, et s'il s'exprimait un peu
publiquement.
Après tout...
Aujourd'hui, je me suis dit
que je m'étais un peu énervée
sur mon clavier,
que j'allais rentrer et tout effacer,
ce soir, non pas apaisée - il
va me falloir un certain temps
pour ça... - mais du moins
plus indifférente,
non pas aux faits
mais aux raisons.
Toujours est-il qu'on pourrait
penser que ces lignes ne servent
à rien, que d'ailleurs, elles ne seront
pas lues, pas comprises,
détournées de leur sens
dès les premiers mots,
parce que c'est souvent
la façon de lire en France,
on est des rapides,
nous les Français,
alors on n'a pas de temps
à perdre. On commence
le paragraphe et on a déjà
tout compris,
si ça fait pas des blablagues,
si ça prend parti,
c'est chiant. Et le mec ou la nana
qu'a écrit, en général,
c'est qu'un con (variante, son féminin).
Oui, je vois tout en noir,
oui, je suis exilée et je devrais
oublier... oublier quoi?
Qu'ici, on me pose des questions
comme ce barman qui admire la France
et qui s'étonne au moment des émeutes :
-"Mais pourquoi ils brulent les voitures
de leurs voisins aussi pauvres qu'eux?
- Et le racisme, ça te dit quelque chose ?
(Je parle du racisme qui - peut-être,
pas forcément - est à l'origine
d'une revanche.)
Sinon, c'est vrai, ils auraient aussi
bien pu faire une descente... dans les quartiers huppés
(si c'était vraiment ça, qu'ils voulaient,
protester contre leur pauvreté.)
Bon, alors oui, pourquoi je ne peux pas m'empêcher
de m'énerver... parce que je commence à ne plus pouvoir
compter les ami(e)s, proches, connaissances qui
SOUFFRENT TOUTE LA JOURNÉE
ET DEPUIS DES ANNÉES!!!
et que non, ça je peux l'assurer,
aucun pays n'est parfait mais
je n'en connais pas
où l'on vive aussi malheureux
avec ou sans argent.
AVEC OU SANS ARGENT!!!
Quand s'est déroulé la dernière manifestation
où tous les Français, toute classe sociale confondue,
toute race confondue, se sont unis pour une cause?
Je veux dire, une cause qui ne soit pas de l'ordre
droits-avantages-fiscalité? Quand?
Je ne me souviens que de deux temps forts
depuis que je suis née :
Les élections de Mitterrand (C'est bien comme ça que ça s'écrit? J'ai un doute...)
et La Coupe du monde gagnée (en 98?)
Depuis, avant, pendant. Rien, des grèves de fonctionnaires,
tous les ans, à l'automne,
quelques grèves médicales,
environ une fois tous les quatre ans...
Et sinon?
Ah si, on a bien vu quelques tentatives
de réunions après le premier tour
aux présidentielles...
Mais c'est parce qu'il n'y a rien
à revendiquer, me direz-vous!
Non, rien! Les gens (même jeunes
sont la plupart en grande dépression)
Je m'entoure mal, ajouterez-vous,
certes, il est vrai que je sympathise
avec des gens considérés par le bourrin du coin
comme des cas (sociaux, psychologiques,
tout ce qu'on voudra en fait
parce que le bourrin, il a pas deux mots
de vocabulaire et il sortira ce qui a l'air
d'être le plus compliqué au pif).
N'empêche, je m'inquiète de plus en plus,
surtout quand je vois la tournure que
prennent les campagnes politiques.
Mais qu'est-ce que ça peut me faire!!??
Mais c'est juste que la France
a la bombe atomique...
Je m'étais dit,
je vais tout effacer,
ça sert à rien et puis je me suis relue
et je me suis demandée pourquoi il fallait
que je renie ce que je pense ?
Pourquoi on devrait se taire ?
Même si personne ne le lit,
et justement si personne ne lit,
pourquoi ne pas en parler
de ce mal-être
incompréhensible pour toute personne
extérieure (je dirais presque, "au système")
mais qui se répand comme la peste,
je parle plutôt de gangrène mais
il faut que je vérifie l'orthographe.
Ah, et je me suis peut-être sentie
réconfortée à la vue de deux
petits homards...
Thanks a lot...
Oui, ce mal-être,
c'est ce qui caractérise la France
depuis pas mal d'années maintenant.
(Et non, non, je vous l'assure,
ce n'est pas pareil partout,
donc ça peut s'arrêter aussi!)
que je m'étais un peu énervée
sur mon clavier,
que j'allais rentrer et tout effacer,
ce soir, non pas apaisée - il
va me falloir un certain temps
pour ça... - mais du moins
plus indifférente,
non pas aux faits
mais aux raisons.
Toujours est-il qu'on pourrait
penser que ces lignes ne servent
à rien, que d'ailleurs, elles ne seront
pas lues, pas comprises,
détournées de leur sens
dès les premiers mots,
parce que c'est souvent
la façon de lire en France,
on est des rapides,
nous les Français,
alors on n'a pas de temps
à perdre. On commence
le paragraphe et on a déjà
tout compris,
si ça fait pas des blablagues,
si ça prend parti,
c'est chiant. Et le mec ou la nana
qu'a écrit, en général,
c'est qu'un con (variante, son féminin).
Oui, je vois tout en noir,
oui, je suis exilée et je devrais
oublier... oublier quoi?
Qu'ici, on me pose des questions
comme ce barman qui admire la France
et qui s'étonne au moment des émeutes :
-"Mais pourquoi ils brulent les voitures
de leurs voisins aussi pauvres qu'eux?
- Et le racisme, ça te dit quelque chose ?
(Je parle du racisme qui - peut-être,
pas forcément - est à l'origine
d'une revanche.)
Sinon, c'est vrai, ils auraient aussi
bien pu faire une descente... dans les quartiers huppés
(si c'était vraiment ça, qu'ils voulaient,
protester contre leur pauvreté.)
Bon, alors oui, pourquoi je ne peux pas m'empêcher
de m'énerver... parce que je commence à ne plus pouvoir
compter les ami(e)s, proches, connaissances qui
SOUFFRENT TOUTE LA JOURNÉE
ET DEPUIS DES ANNÉES!!!
et que non, ça je peux l'assurer,
aucun pays n'est parfait mais
je n'en connais pas
où l'on vive aussi malheureux
avec ou sans argent.
AVEC OU SANS ARGENT!!!
Quand s'est déroulé la dernière manifestation
où tous les Français, toute classe sociale confondue,
toute race confondue, se sont unis pour une cause?
Je veux dire, une cause qui ne soit pas de l'ordre
droits-avantages-fiscalité? Quand?
Je ne me souviens que de deux temps forts
depuis que je suis née :
Les élections de Mitterrand (C'est bien comme ça que ça s'écrit? J'ai un doute...)
et La Coupe du monde gagnée (en 98?)
Depuis, avant, pendant. Rien, des grèves de fonctionnaires,
tous les ans, à l'automne,
quelques grèves médicales,
environ une fois tous les quatre ans...
Et sinon?
Ah si, on a bien vu quelques tentatives
de réunions après le premier tour
aux présidentielles...
Mais c'est parce qu'il n'y a rien
à revendiquer, me direz-vous!
Non, rien! Les gens (même jeunes
sont la plupart en grande dépression)
Je m'entoure mal, ajouterez-vous,
certes, il est vrai que je sympathise
avec des gens considérés par le bourrin du coin
comme des cas (sociaux, psychologiques,
tout ce qu'on voudra en fait
parce que le bourrin, il a pas deux mots
de vocabulaire et il sortira ce qui a l'air
d'être le plus compliqué au pif).
N'empêche, je m'inquiète de plus en plus,
surtout quand je vois la tournure que
prennent les campagnes politiques.
Mais qu'est-ce que ça peut me faire!!??
Mais c'est juste que la France
a la bombe atomique...
Je m'étais dit,
je vais tout effacer,
ça sert à rien et puis je me suis relue
et je me suis demandée pourquoi il fallait
que je renie ce que je pense ?
Pourquoi on devrait se taire ?
Même si personne ne le lit,
et justement si personne ne lit,
pourquoi ne pas en parler
de ce mal-être
incompréhensible pour toute personne
extérieure (je dirais presque, "au système")
mais qui se répand comme la peste,
je parle plutôt de gangrène mais
il faut que je vérifie l'orthographe.
Ah, et je me suis peut-être sentie
réconfortée à la vue de deux
petits homards...
Thanks a lot...
Oui, ce mal-être,
c'est ce qui caractérise la France
depuis pas mal d'années maintenant.
(Et non, non, je vous l'assure,
ce n'est pas pareil partout,
donc ça peut s'arrêter aussi!)
lundi, septembre 11, 2006
Issue de secours
Heureusement que les Français
et les Françaises sont là
pour aider le monde
à y voir plus clair.
Si tu montes ta boîte,
t'es un salaud d'exploiteur,
si t'es fonctionnaire,
t'es un salaud de paresseux,
si t'es salarié,
tu comptes pour du beurre
si t'es étranger ou chômeur,
t'es un salaud de profiteur,
si t'es une femme,
quoi que tu fasses,
t'es qu'une salope.
Et bien entendu, si le pays
n'avance pas,
c'est à cause de ses présidents
de la République!
Elle est où l'issue de secours?
À la morgue, voyons, quelle question!
et les Françaises sont là
pour aider le monde
à y voir plus clair.
Si tu montes ta boîte,
t'es un salaud d'exploiteur,
si t'es fonctionnaire,
t'es un salaud de paresseux,
si t'es salarié,
tu comptes pour du beurre
si t'es étranger ou chômeur,
t'es un salaud de profiteur,
si t'es une femme,
quoi que tu fasses,
t'es qu'une salope.
Et bien entendu, si le pays
n'avance pas,
c'est à cause de ses présidents
de la République!
Elle est où l'issue de secours?
À la morgue, voyons, quelle question!
Le cirque
Ah oui, j'avais presque oublié...
Après les émeueueutes,
le CPeu,
la Soupe du monde,
on va se retrouver à devoir choisir
entre le fasho de service et un loup déguisé en mouton...
Et bien sûr, il faut prendre position.
C'est notre devoir dans un pays
où les riches puent parce qu'ils sont riches
et où les pauvres puent parce qu'ils sont pauvres.
-Eh, toi, là-bas! T'es pour les pauvres ou pour les riches?
- Moi, plutôt pour les riches.
- T'as raison, y'a que ça qui compte, être riche,
travailler pour être riche, les autres,
ils ont qu'à travailler s'ils veulent être riches,
y'a pas de raison, comme tout le monde.
- Ben, moi, je suis plutôt pour les pauvres.
- Ouais, à bas les riches, piquons-leur leur blé,
ils ont qu'à être pauvres comme tout le monde,
ces enfoirés!
- Heu, moi, je sais pas trop encore... Mais, heu,
et la sécurité alors? On n'en parle plus de la sécurité?!
- Quant à toi, l'Arabe né en France, t'es gentil,
tu t'en mêles pas, ok?
- Eh, les gars, y'a une gonzesse qui parle,
comment elle ose, OOhh!
Je m'égare, bien sûr,
le débat actuel est autrement plus profond!
Après les émeueueutes,
le CPeu,
la Soupe du monde,
on va se retrouver à devoir choisir
entre le fasho de service et un loup déguisé en mouton...
Et bien sûr, il faut prendre position.
C'est notre devoir dans un pays
où les riches puent parce qu'ils sont riches
et où les pauvres puent parce qu'ils sont pauvres.
-Eh, toi, là-bas! T'es pour les pauvres ou pour les riches?
- Moi, plutôt pour les riches.
- T'as raison, y'a que ça qui compte, être riche,
travailler pour être riche, les autres,
ils ont qu'à travailler s'ils veulent être riches,
y'a pas de raison, comme tout le monde.
- Ben, moi, je suis plutôt pour les pauvres.
- Ouais, à bas les riches, piquons-leur leur blé,
ils ont qu'à être pauvres comme tout le monde,
ces enfoirés!
- Heu, moi, je sais pas trop encore... Mais, heu,
et la sécurité alors? On n'en parle plus de la sécurité?!
- Quant à toi, l'Arabe né en France, t'es gentil,
tu t'en mêles pas, ok?
- Eh, les gars, y'a une gonzesse qui parle,
comment elle ose, OOhh!
Je m'égare, bien sûr,
le débat actuel est autrement plus profond!
dimanche, septembre 10, 2006
Amatrice en herbe
Pour le simple amateur de cinéma,
celui qui reconnaît ne pas y connaître grand chose,
la seule façon de trancher sur un film,
c'est de supprimer le dialogue.
Si l'ont peut (re) découvrir un film
sans attacher la moindre importance
à ce qui se dit, si on peut le regarder
du début à la fin en jouissant de l'oeuvre
à l'état brut sans avoir recours au discours,
alors le film est réussi.
Seuls le plan et le montage importent. Seuls l'image et le montage permettent de déceler le talent d'un cinéaste digne de ce nom. Rares sont ceux qui, en plus, savent intégrer un dialogue aussi parlant que le sont les images, séquences, plans et interventions diverses sans pourtant négliger l'espect fondamental du discours cinématographique, à savoir...
Les mots ne sont rien s'ils ne sont pas mis au service de l'oeuvre, dans sa globalité.
(C'est que je viens juste de m'en apercevoir...)
celui qui reconnaît ne pas y connaître grand chose,
la seule façon de trancher sur un film,
c'est de supprimer le dialogue.
Si l'ont peut (re) découvrir un film
sans attacher la moindre importance
à ce qui se dit, si on peut le regarder
du début à la fin en jouissant de l'oeuvre
à l'état brut sans avoir recours au discours,
alors le film est réussi.
Seuls le plan et le montage importent. Seuls l'image et le montage permettent de déceler le talent d'un cinéaste digne de ce nom. Rares sont ceux qui, en plus, savent intégrer un dialogue aussi parlant que le sont les images, séquences, plans et interventions diverses sans pourtant négliger l'espect fondamental du discours cinématographique, à savoir...
Les mots ne sont rien s'ils ne sont pas mis au service de l'oeuvre, dans sa globalité.
(C'est que je viens juste de m'en apercevoir...)
Remords
Parce que j'ai eu peur d'insister,
si vous faites partie de ces gens
qui croient encore un peu à des valeurs,
si vous sentez que vous perdez pied
sans trop comprendre pourquoi,
si vous êtes envahis par cette tristesse
qui ronge ceux qui n'ont pas gommé
toutes leurs illusions,
(je ne parle pas de vos sous-sous!)
barrez-vous !
Quittez ce pays où l'on vous ment.
Le monde est bien plus beau ailleurs,
dans plein d'autres pays où il n'y a aucune aide sociale.
N'ayez pas peur. Avant qu'il ne soit trop tard,
barrez-vous!
Mais, de grâce, ne disparaissez pas.
si vous faites partie de ces gens
qui croient encore un peu à des valeurs,
si vous sentez que vous perdez pied
sans trop comprendre pourquoi,
si vous êtes envahis par cette tristesse
qui ronge ceux qui n'ont pas gommé
toutes leurs illusions,
(je ne parle pas de vos sous-sous!)
barrez-vous !
Quittez ce pays où l'on vous ment.
Le monde est bien plus beau ailleurs,
dans plein d'autres pays où il n'y a aucune aide sociale.
N'ayez pas peur. Avant qu'il ne soit trop tard,
barrez-vous!
Mais, de grâce, ne disparaissez pas.
Haine
Vous allez en tuer combien,
comme ça? Avec votre connerie,
mesquinerie, soumission ,
jalousie, rancune, étroitesse d'esprit,
orgueil putride, aveuglement,
ignorance, superficialité,
peuple collabo, petits vieux aigris
à tout âge, avec vos ongles sales
qui s'accrochent à tout ce qui brille,
comme des corbeaux
de mauvais augure.
Ça en fait deux dans l'année.
On tire désespérément vers le bas,
on rit gras, on décime sans compter.
Ce qui compte, ce sont les sous-sous
sous l'oreiller et parler plus
et plus fort que les autres, en fait,
c'est s'écouter parler et radoter.
Les autres, ceux qui pourraient
élever le débat, ceux qui rêvent encore,
ceux qui souffrent, z'ont qu'à crever,
z'ont pas de sous-sous sous l'oreiller.
comme ça? Avec votre connerie,
mesquinerie, soumission ,
jalousie, rancune, étroitesse d'esprit,
orgueil putride, aveuglement,
ignorance, superficialité,
peuple collabo, petits vieux aigris
à tout âge, avec vos ongles sales
qui s'accrochent à tout ce qui brille,
comme des corbeaux
de mauvais augure.
Ça en fait deux dans l'année.
On tire désespérément vers le bas,
on rit gras, on décime sans compter.
Ce qui compte, ce sont les sous-sous
sous l'oreiller et parler plus
et plus fort que les autres, en fait,
c'est s'écouter parler et radoter.
Les autres, ceux qui pourraient
élever le débat, ceux qui rêvent encore,
ceux qui souffrent, z'ont qu'à crever,
z'ont pas de sous-sous sous l'oreiller.
Vengeance
La différence entre ceux (et celles)
qui ne pensent qu'à leur sous-sous
ou à ceux de leurs voisins (des fois qu'ils
en auraient plus, planqués sous l'oreiller)
et ceux qui débordent d'humanité,
c'est que, morts ou vivants,
les seconds laissent une trace
indélébile.
qui ne pensent qu'à leur sous-sous
ou à ceux de leurs voisins (des fois qu'ils
en auraient plus, planqués sous l'oreiller)
et ceux qui débordent d'humanité,
c'est que, morts ou vivants,
les seconds laissent une trace
indélébile.
Absence
Il était beau, cultivé, sensible, drôle,
généreux, audacieux, profond,
violoniste,
amoureux de la musique classique,
critique dans un quotidien important
depuis des années.
Il aimait le verbe et les hommes.
Il aimait aussi la France
qu'il refusait de quitter malgré la morosité établie
qui l'affectait, lui, plus que tout autre...
Il m'avait appelé pour me dire qu'il perdait pied.
Je lui avais proposé de me rejoindre,
sans trop insister, par peur d'être de mauvais conseil
(c'est si dur ici aussi de trouver sa place...).
Mais je n'entendrai plus son rire,
un rire contagieux et plein d'ironie,
je ne pourrai plus jamais l'écouter religieusement
me parler d'opéras, de chefs d'orchestre,
de Lombard et de Mozart,
de son envie d'écrire.
Il est parti. Et je ne l'apprends que maintenant.
Il est décédé à l'hôpital, avec, m'écrit son père,
"un doux sourire" en guise d'adieu.
Atteint d'une embolie pulmonaire,
à l'âge du Christ...
Je perds un ami cher
et j'ai bien du mal à y croire.
généreux, audacieux, profond,
violoniste,
amoureux de la musique classique,
critique dans un quotidien important
depuis des années.
Il aimait le verbe et les hommes.
Il aimait aussi la France
qu'il refusait de quitter malgré la morosité établie
qui l'affectait, lui, plus que tout autre...
Il m'avait appelé pour me dire qu'il perdait pied.
Je lui avais proposé de me rejoindre,
sans trop insister, par peur d'être de mauvais conseil
(c'est si dur ici aussi de trouver sa place...).
Mais je n'entendrai plus son rire,
un rire contagieux et plein d'ironie,
je ne pourrai plus jamais l'écouter religieusement
me parler d'opéras, de chefs d'orchestre,
de Lombard et de Mozart,
de son envie d'écrire.
Il est parti. Et je ne l'apprends que maintenant.
Il est décédé à l'hôpital, avec, m'écrit son père,
"un doux sourire" en guise d'adieu.
Atteint d'une embolie pulmonaire,
à l'âge du Christ...
Je perds un ami cher
et j'ai bien du mal à y croire.
jeudi, septembre 07, 2006
Et, à propos...
A propos... que faut-il faire pour "accrocher" un morceau sur blogspot? Est-ce que tu pourrais m'orienter un peu? J'ai mis le code d'un lecteur dans la page de charabia mais ça ne fonctionne pas. On m'a parlé d'accéder à un site extérieur à blogspot (?) wfpt (?) ou quelque chose dans le genre mais je n'y comprends rien... Ou bien c'est le "serveur" de blogs qui propose des tarifs différents en fonction des possibilités offertes?
J'adore
Comme un souhait (au sens éternuer)
On dirait une vieille fille de gauche
Les mecs, ce qu'ils font, c'est qu'ils analysent un film comme on démonterait un moteur
Excellent...
On dirait une vieille fille de gauche
Les mecs, ce qu'ils font, c'est qu'ils analysent un film comme on démonterait un moteur
Excellent...
dimanche, septembre 03, 2006
Sortie dominicale
La journée démarre fort,
de l'énergie à revendre :
yoga, rollers , grand air,
bières et viande rouge.
Beau temps et belle promenade.
Curieusement, je retrouve un peu
une France que j'aime aussi.
Moral au beau fixe donc,
comme la météo.
Pourvu que ça dure...
de l'énergie à revendre :
yoga, rollers , grand air,
bières et viande rouge.
Beau temps et belle promenade.
Curieusement, je retrouve un peu
une France que j'aime aussi.
Moral au beau fixe donc,
comme la météo.
Pourvu que ça dure...
jeudi, août 31, 2006
La rentrée
Je suis arrivée ce matin, à 5h
et j'ai traversé la ville à pied,
tranquillement,
il y avait des gens qui se baladaient,
d'autres qui sortaient de boîte,
des couples, des arabes, des Latinos...
Tout ce petit monde déambulait.
J'ai retiré mon pull, j'ai souri.
et j'ai traversé la ville à pied,
tranquillement,
il y avait des gens qui se baladaient,
d'autres qui sortaient de boîte,
des couples, des arabes, des Latinos...
Tout ce petit monde déambulait.
J'ai retiré mon pull, j'ai souri.
Perlitas
Le cinéma français est un cinéma (je modifie un poil) pantouflard.
Compter les rides comme on compte les moutons.
(Un critique remarquable en ce moment)
La France, c'est Disney Land (mon frère). Hum... en ce moment.
Compter les rides comme on compte les moutons.
(Un critique remarquable en ce moment)
La France, c'est Disney Land (mon frère). Hum... en ce moment.
jeudi, août 24, 2006
English
Ai commencé Evening snow will bring such peace
de David Adams Richards, en v.o.
He could remember of that day the smell of the fine linen in her hand as she folded it against her stomach as she spoke, and this, along with her quiet, mesured voice, left with him the idea of sincerity, which very few other people had ever done.
de David Adams Richards, en v.o.
He could remember of that day the smell of the fine linen in her hand as she folded it against her stomach as she spoke, and this, along with her quiet, mesured voice, left with him the idea of sincerity, which very few other people had ever done.
mercredi, août 23, 2006
Enfin levée à une heure décente.
Le décalage horaire a eu des effets de longue durée...
(Une 'tite semaine, presque!)
Ici, ça sent la rentrée mais la ville
ne désemplit pas. Touristes partout...
Trains et autocars bondés...
Cependant, les feuilles des platanes
affichent déjà de vilaines taches.
La canicule est bien passée, on dirait.
Le décalage horaire a eu des effets de longue durée...
(Une 'tite semaine, presque!)
Ici, ça sent la rentrée mais la ville
ne désemplit pas. Touristes partout...
Trains et autocars bondés...
Cependant, les feuilles des platanes
affichent déjà de vilaines taches.
La canicule est bien passée, on dirait.
samedi, août 19, 2006
vendredi, août 18, 2006
mercredi, août 02, 2006
Le monde est triste, accablant. Les hommes se sabotent, errent et crèvent.
Mais le monde est beau parce qu'il survit, parce qu'il dure.
Oui, le monde est beau même là où rien ne pousse, pourvu que quelques-uns continuent de l'habiter et d'y semer, avec l'audace des désenchantés.
Pourvu qu'un homme et sa caméra* soient là, qui le combattent et l'aiment, au-delà du raisonnable.
Leos Carax
*ou tout ce qu'on voudra, en fait...
lundi, juillet 31, 2006
A plus
Faut faire gaffe sur son blog
à pas tomber dans le petit ton
pointu et snobinard. Irritant.
Tiens, je les ai retrouvés aussi,
sans le vouloir...
Elle, je l'imagine très bien.
Elle me fait penser à l'un des personnages de Crash.
(Pas celui de Cronenberg.)
La même délicatesse.
Marrant de les croiser, comme ça,
sans le vouloir... c'est la saison des amours
pour tout le monde, on dirait...
Je vais apporter ce pc à réparer.
Bonnes vacances.
à pas tomber dans le petit ton
pointu et snobinard. Irritant.
Tiens, je les ai retrouvés aussi,
sans le vouloir...
Elle, je l'imagine très bien.
Elle me fait penser à l'un des personnages de Crash.
(Pas celui de Cronenberg.)
La même délicatesse.
Marrant de les croiser, comme ça,
sans le vouloir... c'est la saison des amours
pour tout le monde, on dirait...
Je vais apporter ce pc à réparer.
Bonnes vacances.
Idéalisme
Pour qu'un amour fonctionne,
il faut que l'homme ait 2 000 lieues d'avance
sur la femme qu'il aime
et que celle-ci ait 2 000 lieues d'avance
sur l'interprétation du phénomème.
il faut que l'homme ait 2 000 lieues d'avance
sur la femme qu'il aime
et que celle-ci ait 2 000 lieues d'avance
sur l'interprétation du phénomème.
dimanche, juillet 30, 2006
No escape
Je ne pourrai pas l'oublier
tant qu'il ne m'oubliera pas.
Je compte sur l'hypnose.
Je vais là-bas pour me faire hypnotiser.
tant qu'il ne m'oubliera pas.
Je compte sur l'hypnose.
Je vais là-bas pour me faire hypnotiser.
Des mots à la con
Et justement,
il n'y a que R.,
à qui j'ai piqué des photos aussi,
qui a eu la simplicité de me dire :
"Je ne peux pas venir,
mais je veux que tu saches
que je suis content
de savoir que tu continues."
J'effacerai sans doute
tous ces commentaires
demain, ou un de ces jours,
mais c'est idiot de
ne pas nous le dire,
quand c'est vrai,
de se cacher tout le temps,
de se taire.
Alors que tout le monde
a besoin de ça,
alors que tout le monde
se ressemble sur ce point
(il n'y a qu'à lire les blogs,
écouter les gens
pour le savoir).
il n'y a que R.,
à qui j'ai piqué des photos aussi,
qui a eu la simplicité de me dire :
"Je ne peux pas venir,
mais je veux que tu saches
que je suis content
de savoir que tu continues."
J'effacerai sans doute
tous ces commentaires
demain, ou un de ces jours,
mais c'est idiot de
ne pas nous le dire,
quand c'est vrai,
de se cacher tout le temps,
de se taire.
Alors que tout le monde
a besoin de ça,
alors que tout le monde
se ressemble sur ce point
(il n'y a qu'à lire les blogs,
écouter les gens
pour le savoir).
Absurde
Le plus dingue, dans notre époque,
c'est qu'on n'a même plus le droit d'aimer.
Moi, j'aime des tas de gens
mais je les fuis
parce qu'on a le droit qu'à un amour,
un seul,
sinon, on en revient au monologue
de Eustache.
J'aime des tas de gens d'amour,
ça veut dire que je suis heureuse
de savoir qu'ils existent,
heureuse de savoir qu'ils persistent
dans leur voie.
(Ils ont tous choisi une voie,
les gens que j'aime.)
Mais je ne les désire pas tous.
Je ne m'imagine pas vieillir
tout près d'eux, juste à côté,
si on pense à l'espace,
à la géographie...
Peut-être qu'il n'y en a qu'un
auprès de qui on a envie de veillir,
en effet...
Peut-être qu'il n'y en a aucun.
On a plutôt envie d'épargner
ceux qu'on aime de ce genre de désagrément...
Je ne sais pas.
c'est qu'on n'a même plus le droit d'aimer.
Moi, j'aime des tas de gens
mais je les fuis
parce qu'on a le droit qu'à un amour,
un seul,
sinon, on en revient au monologue
de Eustache.
J'aime des tas de gens d'amour,
ça veut dire que je suis heureuse
de savoir qu'ils existent,
heureuse de savoir qu'ils persistent
dans leur voie.
(Ils ont tous choisi une voie,
les gens que j'aime.)
Mais je ne les désire pas tous.
Je ne m'imagine pas vieillir
tout près d'eux, juste à côté,
si on pense à l'espace,
à la géographie...
Peut-être qu'il n'y en a qu'un
auprès de qui on a envie de veillir,
en effet...
Peut-être qu'il n'y en a aucun.
On a plutôt envie d'épargner
ceux qu'on aime de ce genre de désagrément...
Je ne sais pas.
Définition
Un ...DIAPORAMA, ça a un sens. Ça veut dire quelque chose, comme UN LIEN, qui se réfère aussi à une chose PRÉCISE. Dans "diaporama", il y a "diapo", donc "photo", donc pas document flash. C'est l'animation de la présentation des photos qui est en flash.
C'est clair!? Les mots ont un sens, pas celui qu'on a envie de leur donner...
Donc YourTube ne prend pas Flash, ni Flickr non plus et je suppose que blogspot non plus mais je n'arrive même pas à changer la taille de la police, ici, ni à accrocher un mp3, alors un doc Flash... je me fais doucement rire...
C'est clair!? Les mots ont un sens, pas celui qu'on a envie de leur donner...
Donc YourTube ne prend pas Flash, ni Flickr non plus et je suppose que blogspot non plus mais je n'arrive même pas à changer la taille de la police, ici, ni à accrocher un mp3, alors un doc Flash... je me fais doucement rire...
Conclusion
Ella había perdido el arte de la conversación, pero no la capacidad de hablar.
George Bernard Shaw (1856-1950) Escritor irlandés.
(Elle avait perdu l'art de la conversation, mais non la capacité de parler.)
et aussi, de Jane Austen
La felicidad en el matrimonio depende enteramente de la suerte.
(Le bonheur dans le mariage dépend entièrement de la chance.)
(Elle avait perdu l'art de la conversation, mais non la capacité de parler.)
et aussi, de Jane Austen
La felicidad en el matrimonio depende enteramente de la suerte.
(Le bonheur dans le mariage dépend entièrement de la chance.)
Ignorance(s)
Non, je ne savais pas
que le monde était encore assez beau
pour qu'un système d'échanges
fonctionne réellement sans personne.
Non, je ne sais pas d'où vient
le terme delic.io.us qui explique le Play Tagger,
ni comment on installe des rss ici,
ni ce que signifie miscelenea,
et du coup je tombe sur la phrase d'Einstein
qui dit que le plus incompréhensible
du monde, c'est qu'il soit compréhensible.
Je linke. Des proverbes, quand on n'a rien à dire,
quand on ne sait rien, ça fait office de formules,
magiques, mathématiques presque,
thérapeutiques... etc.tic).
Tout comme j'ignorais complètement
que les astres faisaient de la musique
en se déplaçant dans l'espace,
que la terre produirait deux sons,
"un mi (comme misère) et un fa (comme famine)"
et que nous serions plongés dans une symphonie
à laquelle nous sommes si habitués
que nous ne l'entendons pas,
sommes incapables de la distinguer.
Pourtant, le bouddhisme en parle...
La fameuse formule qui permet d'être en harmonie
avec l'univers, ils disent "à l'unisson".
Et puis c'était samedi, la Poste était fermée.
Et puis il fait si chaud que la perspective de deux heures de queue me soulève le coeur
mais bien sûr que je vais y aller (même si je crois que ça aussi, c'est un non sens... de l'ordre de l'absurde, je dirais, même...)
Et puis je pensais à ceux et celles qui avaient participé,
c'était bien de leur donner une adresse.
Et puis ça me tue, cette expression "pour tous les deux".
Et enfin, qu'on se le dise, pour un homme comme
pour une femme, l'amour, c'est avant tout une histoire de désir.
La seule différence, peut-être, s'il y en a une,
c'est que les raisons qui le provoquent
ne sont sans doute pas les mêmes.
Ou alors, ça aussi, c'est un cliché et c'est un mélange complexe de raisons...
qui dépendent de chaque individu.
Un peu comme cette histoire d'ombre.
Est-ce que les gens ne laissent pas une trace derrière eux
qui n'a parfois rien à voir avec eux.
Je n'ai jamais pris de photo pour cette raison,
en vacances par exemple,
j'ai l'impression que la photo détruit le souvenir,
se superpose à l'ombre laissée par les choses
ou par les gens et l'efface.
C'est un langage parallèle.
que le monde était encore assez beau
pour qu'un système d'échanges
fonctionne réellement sans personne.
Non, je ne sais pas d'où vient
le terme delic.io.us qui explique le Play Tagger,
ni comment on installe des rss ici,
ni ce que signifie miscelenea,
et du coup je tombe sur la phrase d'Einstein
qui dit que le plus incompréhensible
du monde, c'est qu'il soit compréhensible.
Je linke. Des proverbes, quand on n'a rien à dire,
quand on ne sait rien, ça fait office de formules,
magiques, mathématiques presque,
thérapeutiques... etc.tic).
Tout comme j'ignorais complètement
que les astres faisaient de la musique
en se déplaçant dans l'espace,
que la terre produirait deux sons,
"un mi (comme misère) et un fa (comme famine)"
et que nous serions plongés dans une symphonie
à laquelle nous sommes si habitués
que nous ne l'entendons pas,
sommes incapables de la distinguer.
Pourtant, le bouddhisme en parle...
La fameuse formule qui permet d'être en harmonie
avec l'univers, ils disent "à l'unisson".
Et puis c'était samedi, la Poste était fermée.
Et puis il fait si chaud que la perspective de deux heures de queue me soulève le coeur
mais bien sûr que je vais y aller (même si je crois que ça aussi, c'est un non sens... de l'ordre de l'absurde, je dirais, même...)
Et puis je pensais à ceux et celles qui avaient participé,
c'était bien de leur donner une adresse.
Et puis ça me tue, cette expression "pour tous les deux".
Et enfin, qu'on se le dise, pour un homme comme
pour une femme, l'amour, c'est avant tout une histoire de désir.
La seule différence, peut-être, s'il y en a une,
c'est que les raisons qui le provoquent
ne sont sans doute pas les mêmes.
Ou alors, ça aussi, c'est un cliché et c'est un mélange complexe de raisons...
qui dépendent de chaque individu.
Un peu comme cette histoire d'ombre.
Est-ce que les gens ne laissent pas une trace derrière eux
qui n'a parfois rien à voir avec eux.
Je n'ai jamais pris de photo pour cette raison,
en vacances par exemple,
j'ai l'impression que la photo détruit le souvenir,
se superpose à l'ombre laissée par les choses
ou par les gens et l'efface.
C'est un langage parallèle.
Delici.oso
(Un temps INFINI pour comprendre où était la différence entre le 1er et le second cube... même s'il est évident que le premier se "devine" mieux que le deuxième... et je n'ai toujours pas VU ce que représentent les points du 3ème.)
Référence : Gestalt
http://www.geocities.com/nashville/stage/9882/asc.html
Casse-tête
Mais où faut-il mettre le lien mp3 une fois le player installé?
Et comment fait CA pour accrocher ses vidéos Quick Time?
Et la police, et la taille de la police sur Blogspot? C'est où?
Personne ne dort ce soir, tous les quarts d'heure, des gens parlent,
rient et chantent sous mes fenêtres,
il y a de la circulation nocturne, et j'aime bien ça.
NB : le rêve de la voix familière m'est familier...
Et comment fait CA pour accrocher ses vidéos Quick Time?
Et la police, et la taille de la police sur Blogspot? C'est où?
Personne ne dort ce soir, tous les quarts d'heure, des gens parlent,
rient et chantent sous mes fenêtres,
il y a de la circulation nocturne, et j'aime bien ça.
NB : le rêve de la voix familière m'est familier...
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