jeudi, avril 27, 2006

Congelé

Je dois être la seule sur la planète
à acheter les logiciels dont j'ai besoin,
et en plus, une fois confirmées les données
de facturation, il faut attendre...
je me demande... deux jours?
Pour pouvoir les télécharger?
Franchement... alors que...
sur d'autres sites...
Bref.

Comment modifier la taille des photos?
Je veux dire, quel format choisir
pour un grand écran?

Ne me demandons pas de modifier
les couleurs ou la définiton,
j'en suis tout simplement incapable.

Je peux à la rigueur faire ce qu'on me dit
mais rien de plus.
D'ailleurs, il semble que la taille soit aussi modifiable
sur Flash.
Mais quel bon lecteur lit Flash?

lundi, avril 24, 2006

mercredi, avril 19, 2006

Oppression

C'est affligeant,
c'est comme si...
comme quand, on imagine,
une bombe, un tremblement de terre,
une catastrophe naturelle
et un vêtement reste accroché
à quelque chose,
un arbre, un fil barbelé,
peu importe,
et il y a cette sensation,
atroce, d'être dans une autre dimension,
ridicule, mesquine, ce fil,
cette maille que l'on n'arrive pas
à défaire et qui...
empêche
de fuir...

Ce vêtement que l'on ne peut pas
enlever. Et de se demander
s'il vaut mieux
essayer de le détacher,
ou prendre le temps
de le retirer
ou s'asseoir
et attendre.


Je suis lasse
d'être angoissée,
pour rien,
juste des riens
contre lesquels
on ne peut lutter
(je ne peux lutter).

Lasse. Oui.

(Mais je vais essayer de trouver
une solution).

samedi, avril 15, 2006

Règlement de compte

Le rapport avec le temps
peut parfois se comparer
à celui entretenu avec l'argent.

On comptabilise les heures,
journées, semaines "perdues",
la non-rentabilité de l'existence.
On éprouve de la culpabilité.
On s'endort et on rêve que la planète
avance pendant qu'on stagne et
qu'on se le reproche.

D'où vient cette frustration
qui interdit de se placer en simple
observateur? Cette absurde conviction
de devoir à tout prix faire acte
de présence?

Comptabiliser les minutes, heures
qui restent à vivre dans ce comas
intérieur. Se fixer un moment
de halte-là. Craindre cet instant,
craindre la confrontation,
se recroqueviller sur soi-même,
faire la sourde oreille
et percevoir malgré tout
le martellement des aiguilles
dans le cadran géant.

À suivre...

vendredi, avril 14, 2006

Soulagée

Je sais, je ne devais pas,
je n'aurais pas dû mais
c'était devenu si pesant...

Il fallait que je l'écrive.

Je m'en suis peut-être libérée,
éloignée, indifférenciée...

jeudi, avril 13, 2006

Lenteur

Vu un truc pas terrible du tout,
avec quand même des trouvailles
dans le domaine de la projection.

Ils utilisent l'écran géant,
bien sûr, mais aussi la surface
de plusieurs valises superposées.

Pourtant il y a deux manies
qui me poussent hors de la salle,
les acteurs se déplacent à la vitesse
d'un escargot (parce que l'espace
est réduit) et marchent comme
sur un lit de verre brisé,
c'est insupportable.
Le spectateur doit attendre
dix minutes chaque fois
que l'acteur se rend d'un point
à l'autre de la scène...

Ensuite, c'est cette tendance
depuis au moins 20 ans
à traduire systématiquement
un "discours" tenu pour "fort"
en deux, trois, voire quatre langues
parfois. Si on a le malheur d'en
comprendre deux ou trois,
on regarde le plafond et on attend
patiemment que la leçon
soit terminée.

Je n'en pouvais plus,
ça ne m'arrive pas très souvent
mais je me suis levée pendant
une séquences de bruits
inaudibles - le sujet de la performance
traitait manifestement de la guerre -
entraînant avec moi W. qui avait eu
l'amabilité de m'accompagner et qui,
de plus, m'avoua qu'il n'avait jamais
quitté une salle même lorsqu'il s'y était
ennuyé.

Alors nous sommes allés
grignoter chez un Indonésien.
Et j'espère être plus chanceuse...

mercredi, avril 12, 2006

Estimation

L' importance d'un projet
n'est pas le temps qu'on y passe
mais l'intensité avec laquelle
on s'y consacre.

Prise de tête

C'est vrai que j'aurais bien aimé
qu'ils passent un bon séjour,
mais après tout, cela ne me concerne pas,
ou de très loin.

D'une part, je n'y peux rien,
d'autre part, j'ai essayé de faire
de mon mieux,
et enfin, ça change quoi?

Il est temps de retourner
à un rythme depuis longtemps
perdu.
Temps de détourner le regard.
Essayer de faire quelques pas
en avant, de reprendre le fil
décousu d'une histoire d'abandon.

Etre soi et oublier le reste.
Chercher à regarder le soleil
dans les yeux.
Se concentrer.

lundi, avril 10, 2006

Dommage

Mauvaise nouvelle...
Tant pis pour la pub. Ça reste tel quel.
Une expérience.

Le 23 mai, donc.

dimanche, avril 09, 2006

La curiosité

Et vogue au vent,
vogue le navire...

vendredi, avril 07, 2006

Ven a verme

Ceci explique cela
et cela explique ceci
sont dans un bateau...

samedi, avril 01, 2006

Avant

Il faut
C'est amusant,
Et puis Paris

Comme

L'autre fois
Aimer
C'est facile
Mentir
Ils sont tarés.

J'ai lu
En écoutant
On dit

Autre question
Mais qu'est-ce que

Charles

J'ai promis...



C'est p.eu

J'ai promis il y a
quelques semaines
que je ne m'immiscerai plus
jamais dans les discours
stériles qui jaillissent
à la moindre étincelle.

Et si les Français
avaient juste envie
d'une révolution,
avec ou sans motif?

Si le phénomène
était bien plus vaste
que l'on essaie de nous
faire croire?

Sortir de cette impasse
qui entraîne tout le pays
dans un _____ inévitable.

Remettre la totalité
des valeurs à plat.
Tracer un bilan,
quelles qu'en soient
les conclusions.

Il se passe réellement
de drôles de choses
en France, en ce moment...

Et le CPE, c'est peu.
Allons donc voir
un plus loin,
sur le côté.