Vu un truc pas terrible du tout,
avec quand même des trouvailles
dans le domaine de la projection.
Ils utilisent l'écran géant,
bien sûr, mais aussi la surface
de plusieurs valises superposées.
Pourtant il y a deux manies
qui me poussent hors de la salle,
les acteurs se déplacent à la vitesse
d'un escargot (parce que l'espace
est réduit) et marchent comme
sur un lit de verre brisé,
c'est insupportable.
Le spectateur doit attendre
dix minutes chaque fois
que l'acteur se rend d'un point
à l'autre de la scène...
Ensuite, c'est cette tendance
depuis au moins 20 ans
à traduire systématiquement
un "discours" tenu pour "fort"
en deux, trois, voire quatre langues
parfois. Si on a le malheur d'en
comprendre deux ou trois,
on regarde le plafond et on attend
patiemment que la leçon
soit terminée.
Je n'en pouvais plus,
ça ne m'arrive pas très souvent
mais je me suis levée pendant
une séquences de bruits
inaudibles - le sujet de la performance
traitait manifestement de la guerre -
entraînant avec moi W. qui avait eu
l'amabilité de m'accompagner et qui,
de plus, m'avoua qu'il n'avait jamais
quitté une salle même lorsqu'il s'y était
ennuyé.
Alors nous sommes allés
grignoter chez un Indonésien.
Et j'espère être plus chanceuse...
jeudi, avril 13, 2006
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