Mais voilà, le problème, c'est que je n'ai pas le temps,
pas la moindre envie non plus,
d'être en dépression.
Que quelque chose en moi hurle encore plus fort
que la voix dépressive,
que je me brutalise, pour la peine,
me mets en danger,
radote que si plus rien ne compte,
il faut en profiter pour oser,
pour provoquer la situation
qui permettra de sentir
quelque chose...
même si c'est la trouille,
même si c'est...
je ne sais pas,
pourvu que ce ne soit pas du dégoût,
de la lassitude, de l'ennui...
de la déception.
Je me redresse. Je le sens.
Il y a quelque chose au fond
(d'où ça vient? qui gueule :
"Fuck you!") et qui brise la dépression,
avec hauteur, dédain...
J'ai pas le temps.
Pas le temps de me prendre la tête avec des conneries.
Comme je me connais,
pour une fois, j'ai osé aller voir
un spécialiste qui ne se contente pas
d'écouter (ou d'orienter, ou de conseiller)
et qui n'est pas remboursé par la sécu.
Secte? Je ne sais pas. On verra.
Hypnose. Suggestion.
Objectif : changement de cap,
sortir d'une crise de merde,
oublier définitivement
une double trahison,
qui me pourrit la vie
depuis deux ans.
Ne plus rien attendre de personne
mais ne pas rester dans mon coin,
m'ouvrir aux autres, au monde.
Trop tard pour suivre cette mutation
(celle de Baudrillard).
Trop vieille pour m'adapter.
Je laisse ce soin aux plus fûtés.
Ecrire, j'ai toujours écrit,
jeté, j'ai toujours jeté,
m'en fiche complètement que tout cela
disparaisse quand Blogspot cherchera
à passer à un stade supérieur,
et à faire payer sa clientèle.
Je sens que je vais mieux
pour une seule raison,
m'en fiche que ce pc explose.
(Bon, faudrait que je fasse 2 copies
d'un truc . 1 pour celui (ou celle?)
qui m'a inspirée et aidée,
une autre pour moi,
en souvenir...)
J'ai envie de casser,
je ne sais pas trop quoi encore
mais je suis bien décidée
à le découvrir,
et rapidement.
Casser,
et puis respirer,
et aller là où il faut que j'aille.
vendredi, juillet 21, 2006
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