Tiens, ça me fait penser que je suis allée voir Marie-Antoinette ce soir... Avec Coppola, que j'aime bien à priori même si là, j'ai un doute, (y'a bien 2 p?), bref avec le père comme la fille, j'éprouve une sorte d'attendrissement parfois, bref, ça me fait penser à ça. Pourtant, je dirais que chez Sofia, on ressent pas de mépris, même si elle en rajoute des tonnes pour laisser le spectateur en juger par lui-même; les faits sont là, indéniables, mais on pourrait tout aussi bien affirmer que le discours sous-jacent n'a rien à voir avec un fait historique, un fait psychologique lié à une curiosité d'historienne, non, on a l'impression qu'elle se raconte, elle-même, avec dureté, mais qu'elle se livre, en pâture presque.
Alors que non, il n'y a pas vraiment de mépris là-bas non plus, mais de l'ironie tout de même.
L'un et l'autre ne me faisant penser à rien d'autre, sinon à Philip K. Dick.
lundi, janvier 22, 2007
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2 commentaires:
Zut! J'ai raté ce film en automne. J'ai aimé les deux premiers films de Sofia Coppola : The Virgin Suicides et Lost in Translation, j'ai trouvé ce dernier particulièrement doux et paisible. Il n'y a pas vraiment de mépris dans ces deux premiers films.Un certain renoncement peut-être, presque une tristesse, plutôt une mélancolie, mais une certaine sérénité aussi, surtout dans Lost in Translation. Ça m'étonne maintenant qu'elle ait choisi Marie-Antoinette comme sujet. Cela raconte beaucoup sur elle, comme en témoignent tes impressions.
Toujours pas vu V.S. mais bien aimé le second, moi aussi, cette dérive...
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