mardi, mars 20, 2007

Des hauteurs


Ça m'a toujours étonnée qu'on construise (qu'on ose!)
construire des immeubles de plus de 5 ou 6 étages.
Les gens croient-ils fermement que la terre est stable?

Étonnant aussi que dans tous les films de science-fiction
où les villes sont souvent détruites à la suite d'un cataclysme quelconque,
les gratte-ciels de NY sont en général sur pied (en grande partie)
comme si l'homme avait réellement inventé
la manière d'adapter son architecture aux secousses de la terre...
Jusqu'à quel point?

Et si ce n'est pas le cas, pourquoi ce besoin de s'agglutiner
vers une sorte de point névralgique?
Pourquoi cette impossibilité de reproduire un centre,
presque à l'infini?
Pour les monuments, pour l'histoire,
pour la résistance des matériaux et leur assemblage savant,
ancien.
Sinon, pourquoi? Et pourquoi cette attirance vers le passé?
Pourquoi cette défiance envers le présent, le futur, le progrès?

Il y a pourtant des villes qui s'étendent plus qu'elles ne s'élèvent,
goût ou coût? A quoi tout cela est-il dû lorsque la ville n'est pas enfermée
par des barrières naturelles?

2 commentaires:

Faerie a dit…

j'ai fait une petite modification sur mon blog... essaye voir si tu peux ouvrir la fenêtre maintenant... je le souhaite.........

Anonyme a dit…

Certains croient que les gratte-ciels sont construits à l'image de cette partie anatomique bien connue qui fait l’homme. Personnellement, je n'y crois pas trop, puisque celui-ci est spécialement formé pour féconder l'oeuf au sein de la femme, alors que ceux-là ressemblent plutôt à des plantes qui poussent à partir de graines déjà fécondées.

Pourquoi cette défiance envers le futur, le progrès? Peut-être parce que tout le monde sait pertinemment que si l'on ne fait pas l’effort nécessaire, tout s'écroulera. Et cela est vrai à n'importe quelle époque. On s'inquiète à ce que l'avenir sera aussi bien que le présent, que le passé, alors que cela dépend entièrement de nous. Cette nostalgie pour le passé trahie un certain manque de foi en notre propre volonté de faire le nécessaire pour réaliser non seulement le sens de notre vie, mais notre rôle dans l'aventure cosmique qui évolue et se transmet de génération en génération.